Ï1 est justeen effetque celui qui commande
la bataille nomme les généraux. - Le Temps.)
L'escadre russe n'a pas quitté la Méditer
ranée comme les journaux anglais l'ont annon
ce. L'amiral Hejden est daus l'Archipel*, l'a
miral R'icord., dans les parages de Smyrne et
quelques vaisseaux de cette nation, dans Malte.
L'escadre anglaise se compose dans Malte,
liés Ioniennes, Archipel, etc., de dix-huit
Vaisseaux dont huit sont réunis, dans les pa
rages d'Alger, avec l'amiral Malcolm.
Précuseur de Lyon.
Le colonel Clerck, commandant des gre-
tiadiers,a été nommé, par Sa Majesté, cheva
lier de l'ordre du Lion-Belgique, le jour de la
grande parade. - J. de La Haye.
La cour d'assises de la Flaadre occiden
tale pour le second trimestre de cette année
s'ouvrira, Bruges, le 39 dece mois, sous la
présidence de M. de Lannoy.
On écrit de -Leipzig 14 mai -
Il se fait ici de nombreux achats de mar
chandises que l'on dirige, par Ttieste, sur Tré-,
bisonde, qui gagne, en ce moment, une gran-
,r de importance commerciale,, et d'où elles sont
répandues en Asie, et même en Russie. Cette
nouvelle voie, ouverte au commerce, assure
des débouchés beaucoup de produits indus
triels.
Voici le résumédesopinions des journaux
français, sur les changeants au ministère;
M de Peyronnet. - Pour résumer ses titres,
en peu de mots, il fut le père de la loi du sa
crilège de la loi d'amour, et du droit d'aînes
se. Toute la peur qu'il faudra faire, M. de
Peyronnet la fera. Tous les artifices qu'il fau
dra inventer, M. de Capelle les inventera.
National.
M. de Montbel. - Comme il n'a de capacité
déterminée pour rien, M. de Polignac le juge
propre tout: il est, surtout, étranger aux
finances. - C. Fr.
M. Chantelauze." Homme d'une influen
ce nulle, et d'une désespérante médiocrité.
J .du Commerce.
C'est lui qui a fait les élections de 1834et
qui avait donné des instructionssi fatales
l'honneur de tant de préfets, en 1837.
M- de Boutainvilliers est la plus grande nul-
Jité du conseil d'état.
M. Becquey était vieux, fatigué des tracas-
sériés qu'on lui faisait éprouver, et d'une ambi
tion convoitée par toutes les ambitions congré-
ganistes, membre du centre droit, dévoue au
dernier ministère de Martignac.
Berlhierambition qui voulait se mêler des
affaires, et diriger le cabinet.
Courtier Français.
Voici comment s'exprime la Quotidienne
Enfin, voici une mesure publique qui nous
faii sortir des tristes routines du monopole, et
qui jette le gouvernemeut dans l'immense voie
des améliorations. Les actes des ministres nou
veaux ne se feront pas attendre.
Eu parlant de la création du ministère des
travaux-publics, ce journal dit: - cc Voilà
donc comment une politique favorable la dé
mocratie en ce qu'elle a de positif, tourne au
bien-être généralsans qu'il fuiile aucune de ces
concessions de doctrines qui annoncent la ruine
ou la décadence du pouvoir.
Tout le système de la Gazelle se re'sume
dans l'article suivant: -
Tant que M. Put vécut en Angleterre ,1'A'n-
{leurre ne put se passer de M. PiU. Le foi et
a France verront, dit-elle, s'ils peuvent se
passerlong-temps encore, de M. de faille le,
éi si M. de Polignacet même M. de Pey
ronnet, peuvent leur en lenir lieu.
Qu'un procureur du roi, dit l'Univer
sel, bien pénétré du sentiment de son devoir
et méprisant votre haro libéral, dénonce vos
assemblées réunions d'électeurs) aux tribu
naux) que les magistrats courageux ue manquent
pas aux lois, et les lois ue leur manqueront
pas.
Le 30, vers 4 heures après-midi, on re
marquait. aux environs du Pont-Neuf, un grand
nombre de curieux qui regardaient attentive
ment un ballon captif, nuancé de plusieurs
couleurs on lisait, en gros caractères, vivent
les 33i Ce n'est qu'après que l'on a eu aban
donné ce léger voyageurque la foule s'est
di.-peisée.
La nouvelle d'une mésintelligenceentre
le duc de Wellington et le prince de Saxe-
Cobourgsur les affaires de la Grècea fait
baisser les fonds grecs de 3 pour cent.
Par ordonnance du roi de France ,en date
du 19 de ce moisle baron Dudonconseiller
d'étatest nommé ministre d'état, membre du
conseil privé.
M. de La Vau est nommé, dit-on, pre
mier président de la cour royale de Grenoble
tu remplacement de M. Chantelauze. - Mess.
On assure que deux cutters anglais, qui
sont, dans la rade de Toulon depuis quel
ques jours ont reçu l'avisau moment où
ils allaient appareiller, qu'ils ne pourraient
mettre la voile, que plusieurs jours après le
départ de l'expédition.
On mande de Toulon 17 mai: ---
«c M. de Bourmont a donné entendre,
quelques personnes qui l'approchentque la
France avait encore d'autres vues que celle de
venger l'insulte faite son pavillon, et que
le commerce avait besoin d'avoir quelques
ports de relâche, dans la Méditerranée, en
cas de guerre avec quelque puissance ma
ritime.
Un journal fait remarquer que les nou
veaux ministres d'etal qu'on vient de créer
portent cinquante-huit la liste des inutiles
qui jouissent de celte douce sinécure de vingt
mille francs.
M. Madrolle a interjeté appel du juge
ment qui le condamne i5 jours de prison,
pour la publication du Mémoire au Roi.
On nous écrit d'Amiens
M. l'abbé"", professeur du collège de
cette ville vient de s'enfuirchargé des plus
graves accusations. Outre le reproche d'avoir
dilapidé la caisse, une incriminationd'une
autre nature, pese sur la lêle de cet ecclésias
tique. Une jeune personnerendue mère
de jeunes élèves du collège qu'il dirigeait
victimes d'une passion infâme tels seraient
les laits imputés l'ex-proviseur d'Amiens.
a Celte aifaire rappelle, d une manière bien
déplorable celle du proviseur de NaDtes.
Pourquoi faut-il que de tels scandales nous
viennent, si souventpar des ecclésiastiques
par ceux qui nous répètent, chaque jour,
ces paroles menaçantes malheur celui par
qui le scandale arrive 1 - Gaz. des Cultes.)
Le tribunal de commercede Paris a
condamné par défaut le comte de Ponté
qui prend le titre d'ambassadeur de don Mi
guel payer une somme de 3oo fr. mou
lant d'uue lettre de change proteslée.
Des lettres de Lisbonne annoncent que son
très-gracieux maître laisse aussi protester les
lettres de change tirées sur luipar cet ageut
diplomatique.
Le Drapeau Blanc a été mis en adjudi
cation et vendu y le 31 en l'elude de M'
Guérinetnotaire Paris. Ce journal a été
adjugé pour la somme de t8,o5o fr. M*
Benoistéditeur du Conservateur de la Res
tauration. On erotique M. Benoist réunira,
en une seule, lesd^qz feuilles dont il est main
tenant propriétaire.
-- Un bâtiment, chargé d'une nouvelle
cargaison d'ossetuens humains, est arrivé
Lossiémoulben Ecosse. Le capitaine dit que
ces ossentens out été recueillis dans les plaines
voisines de Leipsig, et appartiennent, ainsi
que le premier chargement dont on a parlé
il y a quelqtfe tempsces milliers de braves
tombésdans la bataille sanglante entre les
Français et les alliés, au mois d'octobre1813.
On destine ces débris humains faire du noir
d'ivoire. La trahison de Saxons contre les
Fiançais survit-elle donc la mort de ceux-ci?
Cependant, les Saxons ont été sévèrement pu
nis de la première, par'le démembrement de
ltur patrie. - (Le Temps.
Les incendies et les menaces se multi
plient toujoursdans le département de
l'Aisne.
Le Temps dit que M. de Polignac. est
persuadé qu'il n'est point d'opposition que l'on
ne surmontetii de peuple que l'on ne gou
verne, en perçaQlde tous côtés, des canaux
et des routes.
S'il est vrai que M. de Polignac croie cela
Ce ministre, pensons-nous, pouraienl fort bien
avoir raison. - {Le Nationalde Brux.
D'après des avis particuliers, reçus
Amsterdam la petite ville de Gendringen
en Gueldre, serait devenue la proie des flammes
avec tous ses élablisseraens.
La Société des Messageries Ladite Cail-
lard et C* de Parisvient d'annôncer une
grande baisse du prix de Paris Lille.
Une partie de la flotte turque, qu'on
arme en ce momentdoitce qu on assure
pot ter des troupes daus l'île dn Candie.
Les hostilités entre les Grecs et les Turcs
de Candie ont recommencé avec une fureur
sans exemple. Les atrocités commisesdans les
derniers tempsont tellement exaspéré les
Grecsqu'ils se livrentde leur côtéaux
mêmes cruautés.
Nous apprenons que le Gangesvaisseau
de 84 canonss'arme dans ce moment
Porismouthpour transporter le prioce Léo-
pold eu Grèce. Il sera escorté du Pallas
Capitaine Fiizclarence. Brighton-Gaz.)
Un ultra-tory a indiqué trois raisons du
rejet du bill en faveur des J uifs: i
i* Les Juifs aiment beaucoup l'argent
1 s° Ils sont revendeurs de vieux babils
3° Ils portent de longues barbes.
Notre ami ajoute le Timeè regar
dait ces raisons comme décisives et, notre
avis, elles sont aussi bonnes que les argumeos
employés la chambre des communes.
La nomination de M. Peyronnet l'in
térieur a fait baisser les fonds de 1 soc.
celle de M. Dudon au conseil privé les a fait
fléchir de 80 c.
Celle baisse progressive effraie d'amant plus
qu'elle n'est pas subite,, comme la suite d'une
terreur panique, niais lente, eten quelque
sorte, raisonnée.
Tous les banquiers celui surtout qui a le
plus de rapports avec les gouvernemens, s'ex
priment, tout baut sur l'état d'incertitude
du crédit.
Nous ne répondons de riendisent-ils
la première mesute violente e't les choix que
vous faites sont dans le cas de déprécier «os
fonds, sans que nous puissions calculer où la
baisse s'arrêtera. Dix francs de baisse seront
l'inévitable conséquence de toute mesure extra-'
légale, et dix francs de baisse ruineraient les
banquiers de l'Europe.
-- Les journaux de l'opposition publient de
nombreux renseigneroens sur les dispositions
des électeurs qui sont partout favorables k
leur parti. 11 est remarquer que les feuillet
ministérielles ne démentent aucunement leurs
assertions.
Des lettres du département de la Manchè
annoncent que M. Angotl'un des astj a
éprouvé une perte de plus 100,000 fr. j par
l'effet des incendies qui ravagent celte contré©
de la France.
Ou mande de Vire (Calvados), le t5
mai Les incendies qui désolent notre pays
sont- devenus si nombreuxdepuis quelque
1