it;m JOURNAL D'APRES^ DE S. M. LE ROI PAYS-BAS. OUVERTURE FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du r au i(j Juin g 1/2 heures. oùbic^iiej f Kiiùiciaito eu DX^oIcluclÎ. INTERIEUR. N" 1236 XIÏImo ANNÉE. PAR AUTORISATION des Sir> jij1 NT1H3 DES PORTES DE LA VILLE. Du au 16 Juin, 5 îjx heures. PAYS-BAS. Y près 5 juin. Voici les Commandemens quice que rapporte AI. Alfred de Vigny, dans sa Conjuration de Cinq-Marssont demeurés comme un monument effrayant de l'empire qu'uu homme peut arracher, force de temps, d'intrigues et d'audace. Les Commandemens de Louis XIIIpar Richelieu. I. Un prince doit avoir un premier ministre.... II. Un prince doit parfaitement aimer son premier ministre. III. Ne doit jamais changer son premier ministre. IV. Doit lui dire toutes choses. V. Lui donner libre accès auprès de sa personne. VI. De grands honneurs et de grands biens. VII. Lscdns.... pour cause.... - VIII. Un prince n'a pas de plus cher trésor que son premier ministre. IX. Un prince ne doit pas ajouter foi ce qu'on dit de son premier ministre, ni se plaire en entendre médire. X. Un prince doit révéler son premier mi nistre, tout ce qu'on a dit contre luiquand même on aurait exigé du princequ'il gar derait le secret. XI. Un prince doit, non seulement préférer le bien de son état, mais son premier ministre, tous ses parens. - Il est bon de prendre acte dît le Po litique de la déclaration suivante de la Ga zette des Pays-Bas: - «C'est la loi fondamentale, et elle seule, que nous pouvons et que nous devons en appe ler. En elle, et en elle seulerésident, pour nous, le présent et l'avenir; nous chercherions, en vain, ailleurs des garanties. Tout ce qui n'émane par d'elle est nulet de nul effet, pour nous. - Nous sommes, tout fait, de l'avis de la Gazette. L'opinion de l'opposition rie pouvait se résumer en termes plus explicites. Vouloir ce que veut la loi fondamentale, n'en appeler qu'à elle seulene point chercher ail leurs ses garanties, considérer, comme nul, et de nul effet, tout ce qui n'émane pas d'elle - voila le crime de l'oppositionet son seul crime. - Extraits du Cath. - On lit les suivans, dans le Catholique du a, u® i5a: - Le royaume entier vient de faire une perte qui sera vivement sentie par tous les arnis de nos liber tés, civiles et religieuses M. Surmont de yolsberghedéputé de notre province aux états-généraux, a succombé, ce matin, une maladie inflammatoirer qui l'a emporté en deux jours. Dans la nuit du samedi au dimanche dernier M. Surmont était revenu, ici, de La Haye, où il s'était rendu déjà malade pour assister aux débats de la seconde chambre, sur le projet de loi contre la presse. Sans sa voix, le projet eût été adopté dans la séance du ig mai, et nous aurions gémi sous le poids de l'arbitraire et du vague de Fart. 3. Catholique instruit et zélé, excellent père de famille M. Surmout ne pouvait couronner sa belle vie d'une mort plus glorieuse que celle que lui a procurée son patriotisme, et son dévouemeut éclairé nos institutions. Nous ne doutons pas qu'il n'emporte, au tombeau, la reconnaissance nationaleet qu'un monument ne soit voté exegi monumentuni pour perpétuer la mémoire de ses vertus privées et civiles. Dulce et décorum pro Patriâ mori - Un journal ministériel, en parlant d'un écrivain de l'oppositiou dit aujourd'hui - Un coup de pied de la justice le jettera la porte du royaume et on lui dira - Pail lasse saute aux frontières - Dans un excellent et nerveux art., intitu lé: - De l'Autorité judiciaireavant et depuis la Révolutionmême n°du Catholi que, on remarque, sur-tout, ces passages:- «Semblable ce vieillard morose et inquiet qui se chagrine, la vue de la biillante virilité de ses contemporains, la magistrature actuelle se traîne, péniblement, la suite de son siecle. Elle fe gourmande et le châtie, sans pouvoir arrêter sa marche,et sans pouvoir l'atteindre. Les intérêts-généraux et publics, les prin cipes libéraux cousacrés par les lois fondameur laies, les idées d'otdre, de clémence et d'union, la nécessité de raffermir ce qui est ébranlé, de commander, tous les partis des sacrifices mutuels, sont autant déconsidérations la hau teur desquelles la magistrature formaliste n'a guère l'habitude de s'élever etcependant chez un peuple éclairé, l'ignorance est le pre mier de tous les ridicules - elle imprime une tache indélébile sur les fronts qui devraient com mander le respect. L'homqae, appelé juger les actions de ses semblables ne doit pas oublier que sa qualité de. ministre de la loi lui donne aussi celle de ministre d'une volonté générale. dont la loi ne peut être que l'expression, età laquelle il est de son devoir de céder. - L'ordre -équestre de la Flaude orientale, réuni en corps électoral, le premier juiu a rendu un éminent service, la province, par le choix qu'il vient de faire de M. le comte Vi lain XI1II. Citer un tel nom dispense de tout éloge. - Un Journal nous apprend que la place de M. Tiélemans référendairedép« des affai res-étrangères vient d'être donnée M. de Le Court. Le Catholique donne une petite Statistique généalogique sur M. de Le Court, lequel M. de Le Court a un père et un jrère. Le père a siégé dans l'arrêt de cassation, affaire de MM. de Potier et consorts. Ce jrère, juge-instructeur dans la cause préparatoire, a fait partie de la chambre du conseil d'où est émané le renvoi, par-devant la chambre des mises en accusation sous le poids d une pré vention capitale - tout ce qui précède, d'a près le dudil Catholique. - Suivant un journal de Bruxelles, ou négo ciait encore, le 3t mai, pour que les quatre exilés pussent entrer, librement, en France. A quoi la diplomatie s'occupe-1-elle? et faudra- t-il toujours ajourner l'époque du triomphe d'une politique généreuse Hommes de peur et de déûauce que vous importe que ces exiles entrent par Lille ou par Metz qu'ils aillent su fixer au Nord ou au Midi?... Si vous avez aussi peur que vous l'eûtes autrefois envoyez-les Ste-Hélène! - Ces petitesses soulèvent le cœur d'indignation. Nous connaîtrons les auteurs du ces machinations, et nous les signalerons, quelque Dation qu'ils appartiennent. Journal d'Anvers. - Les feuilles allemandes annoncent que le DUC de REICHSTA DTa été nommé majoi du rég' d'inf* Salins. On dit qu'il fixera sa rési dence Prague. - Le code criminel du gouvernement espa gnol vient, enfind'être soumis l'approbation royale. On dit que c'est uu chef d'oeuvre du jurisprudence. - On assure que le ministère anglais aura le dessous, la prochaine lecture du bill contre le crime de faux et que la peiue de mortpour ce crime sera abolie, - Le Sieur Saphir, principal lédacteur du Bazar feuille littéraire qui paraissait Mu nich est disparu tout coup de celte capi tale de la Bavière, sans que ses collaborateurs sachent ce qu'il est devenu. - Quotidienne. - Ou écrit, de Périgueux a5 tnat quela dimanche, a3 vers 4 heures du soiruu épou vantable ouragan a éclaté dans ces contrées. Chacun s'accorde dire quede tnétuo.ta

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1