DE. S. M. LE ROI
PAYS-BAS.
Ikl f&OtÀG A 11^*»
JOU&NAL D YPRES
f o&tu^io ^uSiciaite, et- XotatiaC.
N° 123g. XIIImc ANNÉE.
Mercredi, 16 Juin, i83o.
INTERIEUR.
PAR AUTORISATION
1)es
OUVERTURE
DES PORTES DE LA VILLE,
i au if> Juin, 5 i^t heures.
FERMETURE
DES PORTES DE LA VILLE.
Du i au 16 Juin g \J2, heures.
PAYS-BAS.
Y près juin.
ttj" On lit ce qui suitdans /e Catholique
du ta, n° 162: - Le ministre de l'intérieur
a fait l'éloge de la chambre a l'occasion de h
clôture de la dernière session. S. Esc. ne
pouvait tenir un autre langage; mais nous,
qui n'avons aucun motif de nous dissimuler
la vérité nous déplorons l'état du pays et
les dernières délibérations de la chambre. On
a, plus que jamais, allumé les brandons de
division et de discorde entre le nord et le
midi. Dès l'ouverture de la session nous avons
remarqué que la crainte de la domination
des prêtres a aveuglé les députés du nord
tandis que ceux du midi se sont déliés des
membres septentrionaux même les plus libé
raux.... Le ministère a profité de ces disposi
tions de la chambre. Le divide et impera est
l'arme dont il s'est servi. Les lois sur le CAFE
et la PRESSE étaient destinées faire mettre
en présence les intérêts opposés du midi et du
nord et le CAFÉ qu'on a fait avalera la
Hollandea failli nous coûter la liberté de la
presse. On a persévéré dans la tactique de
diviser et de dominer. Une loi est présentée
sur l'instruction elle paraît trop libérale,
aux uns; trop sévère, aux autres: les opinions
sontplus que jamais, divisées. Eh bien! le
projet est retiréet un ARRÊTÉ remplace
maintenantune LOI qu'on avait, d'abord,
jugée nécessaire. Au moment même où,
La Haye, on fait sonner, bien hautl'INA-
MOVIBIL1TÉ des juges et qu'on voudrait
faire respecter leurs sentimens comme des
ORACLËS, Bruxelles, par une fausse in
terprétation des règlemens exislans on appelle
toujours les mêmes hommes prononcer sur
des délits politiques. Bijenkorf.
On nous dira, peut-être encore,
que le nouvel arrêté n'est pas une concession:
qu'à cela ne tienne! qu'on rtnde loyalement
justice aux plaintes fondées de la nationet
nous donnerons tous les noms qu'on voudra
nous indiquer, ces mesures conciliatrices.
Quel homme est exempt d'amour-propre ici-
bas? Nous concevons, sans peine, que des
ministres en aient aussi leur part.
Catholique.
Le Roi des Pays-Bas vient de conclure
une nouvelle capitulation pour deux régimeos
suisses. Les officiers supérieurs sont déjà nom
més. Journal de Genève.
Le Globede Paris, contient, sur le
procès de M. Claes des réflexions que l'arrêt
d'acquittement nous dispense de reproduire
dit le Catholique mais que nous recom
mandons, volontiers l'attention du parquet
de Bruxelles. Nous croyonsnousqu'il ne
fallait pointicidistinguer dans l'espèce
la raison, la vérité, la justice n'excipent
d'aucune catégorie....
On écrit, de Vienne, que le prince de
Schwarlzemberg est parti, pour faire, en
qualité de volontaire la campagne d'Afrique
avec l'expédition française. La Quoti
dienne est réadmisey sous la condition sine
quâ nond'écrire dans un bon sens dans le
royaume des Espagnes. Gazette de Ma
drid. On écrit, de Samos, qu'une miue
d'amiante vient d'être découverte dans cette
île, et que l'on en espère d'abondans produits.
Il n'est pas vrai que la duchesse de Gla-
rence soit enceinte. S. A. R. a donnéce
sujetun démenti formel au rédacteur en chef
du Court-Journal. - Le neveu de Sir Robert
Peel a parié dit-on, 1,000 liv. sterl. contre
100 et la somme a été déposée dans la maison
de Regin and Smithque le duc de Welling
ton ne serait plus ministre, Ie3 juillet prochain.
- On parle de l'organisation contre Mylord-
Duc, d'une opposition toute outrance, la
tête de laquelle figurerait le duc de Clarence,
héritier présomptifet dont le principal pro
moteur serait le marquis de Lansdown. La
cour d'Orléans adit-on évoqué uue préten
due conspiration quinotre avis a tout
l'air de quelque velléité la façon des agens
provocateurs des ministères passés.... Quoi
qu'il en soit, ou parle de la saisie d'une liste
de compirateurs, parmi lesquels figureraient
MM. de La Fayettede Cazes, de Chateau
briand etc.etc. Le ;plan de conspiration
était écrit au crayon. Le trône devait être of
fert la branche d'Orléans, ou au DUC de
REICHSTADT.
On nous adresse la note suivante sur un
passage omis, par M.Spruyt, dans l'édition
officielle de son discours «L'accusé Claes
faisait de l'opposition, dit M. Spruyt dans son
réquisitoire mais qu'elle opposition, MM?
Non pas une opposition raisonnable, mais une
opposition qui demande la responsabilité mi
nistérielle et voudrait ainsi réduire zéro
l'autorité royale, puisque le Roi aurait tou
jours besoin du contre-seing de ses ministres.»-
Dépouillez-vous d'un vain Domroi de France,
et vous, Georges d'Angleterre! M. Spruyt
déclare que votre autorité équivaut zéro:
car vous avez besoin du contre-seing de vos
ministres au bas de toutes vos ordonnances
et il est eutendu que, dès l'instant où un
ministre refuse d'apposer sa signature vous
avez les mains liées votre volonté est morte
et vous n'avez plus le pouvoir de renvoyer ce
ministre; d'en prendre un autre, votre
choix et selon vos vues. Le ministre récalci
trant devient, sans doute, roi votre place.—
Quel profond publiciste que M. Spruyt!!!-
C. des P.-B. Catholique.
Enfin nous pouvons annoncer l'arrivée
prochaine de M. Blondin dont le Cirque
olympique est, depuis quelque temps, élevé
sur la Grand'-Place. M. Blondin directeur
de la société d'écuyers et d'équitation la plus
renommée qui existe mainlënant, est, très—
incessamentattendu ici. Cette réunion d'aca-
démisies et d'artistes offre un personnel de 20
plus4° beaux chevaux bien dressés. M.
Blondin donnera quelques représentations
d'équitationconsistant en manœuvres che
val évolutionspantomines etc.etc. Défi
nitivementnous l'avons déjà dit: le nom seul
de M. Blondin, digne compétiteur des Fran-
conisdes La Lannesdes A vrillons dis
pense de tout éloge. Aussinous osons prédire
un succès complet, bonne et permanente re-
retteau célèbre hippobale notre compatrio
te. Le bon goût éclairé du public nous en offre,
d'ailleurs, la garantie, la certitude.
Il y a quelque jours on lisaitdans nos
journaux, l'Avis important suivant. La sin
gularité piquante de cette petite pièce nous
engage la reproduire dans nos colonnes.
Nous croyons faire par làchose agréable
nos lecteurs.
AVIS IMPORTANT.
Récompense honnête.
Un petit LÉVRIER ministérielqui rô
dait, depuis quelque temps, sur la route de
Thielt Bruges, et vice-versà s'est dernière
ment égaré dans les bois de....arrondisse
ment d'Ypres. Le poil de ce Lévron est ras,
sa couleur, vitrine il a la taille mince cam
brée il porte un petit ruban au cou, signe
de sa docilité il croque aussi bien que son
maître, envoynge, les poulets les.... suit une
nomenclature ornithologico-culinaike il
jappe, merveille, autour des voitures des
grands et, vers la canicule il ramasse on
ne peut mieux les ridicules des Daines, en