- Au nombre des victimes de la foreur des
M aures, paraît se trouver M. Gbabrol-Tour-
noelneveu-de l'ex-niiuistre des finances et du
préfet de la Seine. Du moins son nom ne figure
pas sur la liste des Français qui ont échappé
ce massacre.
- Jusqu'à présent, la nouvelle de l'éruption
de l'Etna, qui aurait eu lieu par sept bouches,
u'a été confirmée par aucun journal de l'Italie.
- La longue agonie du roi d'Angleterre pré
sente deux singuliers de caractère natio
nal. Dans ou intervalle de souffrance, S. M. B.
s'est fni: apporter un roast-beef pour déjeuner.
Puis Iç par oxsyme de la maladie, ce prince s'est
enlrelemt des courses de chevaux comme s'il
était eu bonne santé.
- On apprend que L. M. le Roi et la Reine,
et S.A. R. la princesse Marianne viendront vers
la fin du mois prochain passer quelques jours
Bruxelles, afin de visiter l'exposition des pro
duits de l'industrie nationale.
-S. M., par arrêtés des i5 et aG mai dernier,
a accoidésur le trésor public, pour la construc
tion de. locaux pour écoles dans i5 communes
de la Flandre occidentale, un total de 7.7
florins, et sept communes dans la Flandre
orientale, 5,o5o florins.
- Le Bijen-Korf écartant toute espèce de
nationalisme loue franchemcut M. de La Cosle
pour avoir coopéré aux derniers actes du gou
vernement. Nous reproduisons les passages les
plus saillaus de son article. Les rapports entre
le gouvernement et la nation y sont représentés
avec dignité: -
Un homme d'état est la tête de l'admi
nistration de l'intérieur; il connaît le vœu et les
besoins de la nation; il a fait du bien, beaucoup
de bien....
Nous ne connaissons point personnelle
ment le ministre de l'intérieur; nous jugeons
l'homme d'état seulement d'après ses actes et
nous croyons pouvoir conclure de Ceux-ci
qu'il paraît posséder l'intelligence et la justesse
de coup d'œii, dont la plupart de nos serviteurs
d'état (slaats-dienarense sont montrés avoir
faute. Dans le fait, nous ne sommes pas les en
nemis du gouvernement, mais tels sont ceux
qui, contre tout droit et raison, oui voulu créer
une langue nationale, soumettre l'enseignement
des entraves, s'approprier eux seuls l'usage
de la presse, et donner une étendue inconstitu
tionnelle au principe monarchique les Pays-
Bas sont trov sages, trop attachés la liberté,
pour supporter loogtemps ce qui n'est pas de
droit.
Les griefs ont été redressés parce qu'il y
avait des griefs, et parce que leur redressement
était une justice et non pas une grâce. Recon
naître ce fait, c'est créer des obligationset lier
la nation au gouvernement; c'est donner un ap
pui au trône, et ce titre ce que legouverne*-
urent a fait doit être considéré, non comme un
don mais comme la reconnaisarice d'un droit.
Le gouvernement ne doit pas faire de conces
sions, mais il doit revenir de ses erreurs; il doit
reconnaître les droits de la nation et alors les
citoyens jurent leur tour vis vis du trône
Eous maintiendrons!
- Le r5, les bannisse trouvaient encore
Vaals attendant avec impatience que leur sort
se décide. - Eclaireur.
- Un gentleman a fait, dit-on, le pari de
boire un verre d'eau tous les quarts d'heure de
six heures du matin minuit, jusqu'à la mort
du roi d'Angleterre. C'est le 2 mai que le pari
a été entamé: ou assure que le 7 notre homme
tenait bon encore, mais son antagoniste lui pré
sentait le verre d'eau avec une exactitude ef
frayante. Le pari est de 4,000 liv. su
- Le Courrier déclare que la nouvelle d'une
négociation Oonslmiinople relativement un
rmprunt entre la Porte et une maison de Roth
schild, est tout fuit dénuée de fondement et
qu'il n'y a jamais été question d'une semblable
opération.
- Le pacha d'Egypte, voulant établir un
musée d'antiquités au Caire, interdit aux Eu
ropéens toutes les recherches cet égardainsi
que l'exportation des sculptures antiques. Ce-
pendaut, M. Barker consul-général anglaisa
obtenu la permission d'expédier deux sphinx
d'Alexandrie, de sorte qu'on peut les attendre
sous peu en Angleterre.
- Ou mande de Murcie(«ous la date du 20
mai, qu'une escadre anglaise était eu vue de
Cartliagëne, et qu'un vaiseau de ligne et une
frégate détachés de l'escadre s'étaient a pprochés
de ce port pour le reconnaître. Leconimandaut-
général de marine de Canhagèue avait reçu de
Madrid l'ordre de tenir prêts pinsieurs gros ca
nots avec des ancres et leurs câbles ainsi que
des bateaux remorqueurs pour pot ter des secours
aux bûtimens de toutes classes faisant partie de
l'expédition d'Afrique s'il arrivait qu'ils voulus
sent relâcher dans le port. Depuis les premiers
jours de mai l'envoyé français chargé d'acheter
dans la province de l'orge et de la paille pour
l'expédition avait suspendu ses achats.
- On a appris par voie extraordinaire que le
ministre de Prusse auprès la cour d'Espagne,
qui est arrivé Bayoutie e 18 de ce moisa dit
dans cette dernière ville que, suivant une lettre
d'Alicanle, presque tous les officiers et quelques
matelots du Sylène et de l'Aventure ont été
conduits Alger, après avoir été dépouillés.
Confirme officiellement.
- Le 11 de ce moisa eu lieu u Amsterdam
la pose delà première pierre de la grande écluse
du nouveau bassin de l'est qui fait partie des
grands travaux hydrauliques sur l'Y,à Am
sterdam par S. A. R. le prince d'Orange, en
Ërésence des deux autres fils du prince, de S.
x. le gouverneur et des autorités locales. Cette
cérémonie a attiré une foule de spectateurs. M11*
van den Poilfille de M. le bourgtr<présenta
au prince le tablier en peau et latrucile d'argent.
La pierre est en marbre noir, où se trouve in
crustée une boîte en plomb contenant un écrit
avec les détails de la cérémonie; M. le bourg-
mestie a prononcé avant et après la cérémonie,
une allocution analogue la circonstance.
L. A. R. sont reparties le même jour pour
Soestdyk.
- Les membres du barreau de Bruxelles se
sont réunis samedi la restauration du sieur
Dubos, pour y célébrer par un festin l'émana
tion de l'arrêté royal qui rétablit l'usage de la
langue française dans les plaidoiries. La cordia
lité la plus fraternelle a présidé au repas; un
seul toast a été porté, savoir; Au Roila
Reine et toute la famille royale Ce toast,
proposé par M. Kokaertbâtonnier de l'ordre,
a été accueilli avec enthousiasme. Les convives,
au nombre de cinquantese sont séparés vers
8 heures du soir.
- M. Roeges, de Gand, est l'inventeur d'une
nouvelle voilure très-curieuse; un mécanisme
remplace 1rs chevaux. Elle peut contenir trois
personnes, et un enfant, dit-on, est capable de
la diriger. Nous apprenons que M. Roeges se
propose d'envoyer cet ouvrage remarquable
l'exposition de Bruxelles.
- On mande de Gand déjà que plus de 15o ob
jets d'industrie gantoï^i'thlt été, ce qu'on as-
rure, expédiés Bruxelles, pour la prochaine
exposition.
La gazette flamande de Gand contient une
notice nécrologiquesur notre concitoyen Pierre-
Louis Borlier, de laquelle nous ne reprenons pas
les détails, presque tous les journaux en ayant
fait mention.
- On construit en ce moment, dans les chan-
t'ers de M. deSmet, Gand, un ponton qui doit
s rvir au passage d'eau entre Anvers et la Tête
de Flandre, et qui sera mu par des roues pla
cées au centre, chaque bord, l'instar de
celles des bateaux vapeur, avec cette diffé
rence qu'un seul homme les fera tourner avec
le pied au moyen d'une forte roue de chasse
laquelle est adapté un grand levier, de même
qu'un rémouleur fait mouvoir sa pierie. Le mé
canisme a été confectionné la fonderie de la
Compagnie dite du Phénix Gand. Ce ponton
partira dans le couraut de celte semaine pour
sa destination. - Gendsche Gaz.
- Il n'y a pas un mot de vrai dans ce que
disent les journaux libéraux sur les mouve-
meus de l'escadre anglaise dans la Méditerra
née. L'amiral Malcolm a quitté la baie de Pal-
ma Sardaigue et s'est rendu Malle, où il
était au départ des dernières nouvelles le 2G
mai. Personne Malte ne pensait que l'escadre
dût se reudre sur la côte d'Afrique.
Gazette.
- La Gazette de France contient le rapport
adressé, au ministre de la marine, par M. d'As-
signy, commandant du brik l'Aventureet
relatif au naufrage de ce bâtiment et du brik
le Sylène, sur la côte d'Afrique, dans la nuit
du i5 mai dernier: la dépêche est datée du
bagne d'Alger, 23 mai i83o.
- Nous venons d'apprendre que M. de Potter
Tiélemans, Bartels et de Nèva ne sont plus
Vaals sur la frontière, et que sur un ordre
arrivé de lesjtransférer dans l'intérieur du roy
aume, ils ont été rais dans une voiture accom
pagnée de gendarmes et ont quitté Vaals pen
dant la nuit: 00 croit qu'ils ont été diiigés sur
Bruxelles. - Politque.
- On écrit de Leeuwaarden que S. M. la
Reine, protectrice de sociétés de bienfaisance
pour les mères, dans le royaume, a accueilli
avec satisfaction la communication de l'établis
sement d'une société de ce genre dans ladite
ville, et qu'elle a adressé la direction uu doit
de 200 florins, comme un gage de l'iutérêt
qu'elle y prend.
- Ou rnaude de La Haye que le mariage de
S. A. R. la princesse Marianne avec le prince
Albert de Prusse y sera célébré entre le 24
août et le 2 septembre avec beaucoup de pom
pe, et que, d'après toutes les probabili
tés S. M. l'empereur de Russie et le roi de
Prusse se rendront La Haye cette époque.
- Déjà les plaidoieries en français ont re
commencé Bruxelles. La semaine dertiiere on
plaidait eu français au tribunal de commerce
au tribunal civil, la quatrième chambre de
la cour dans la même chambre M. le conseil
ler Powis a fait rapport en français. Des ex
ploits d'buissier se dressent dans la même lan
gue. A la première chambre, ou a plaidé en
hollandais une cause de l'administration.
Nous espérons que ni chicanes, ni restric
tions, ne viendront annuler le bien de la mesure
récemment prise; mais comme des préccdetis
de mauvais augure ont droit d'inspirer quelque
défiance, nous engageons tous les membres du
barreau ne laisser inaperçue aucune des
difficultés qu'on serait peut-être tenté d'élever.
C.des Pays-Bas.
- Une nouvelle faillite que l'on porte deux
millions vient d'être déclarée Verviersela
jeté la consternation dans cette ville.
Jd'Anvers.
EXTERIEUR.
FRANCE.
Parisi6juin.
Un jonmal donne comme certain que le roi
a reçu, il y a peu de jours, du roi (l'Espagne
une lettre par laquelle S. M. G. met les ports de
l'est et du midi de la Péninsule la disposition
de la France peudaul toute la durée de l'expé
dition d'Alger.