3 A Le raiuistèie français aurait répondu cette dernière note de la manière la plus éner gique; M. de La Val aurait été rappelé, et serait remplacé Londres par le plus habile de nos diplomates, M. de Rayneval, rappelé de Vienne cet effet. Enfin, la froideur qu'on remarquait depuis longtemps entre la cour de Russie et le ministère actuel aurait cessé, ce qui explique le rapprochement qui a eu lieu depuis trois jours entre M. de Poliguac et M. Pozzo di Borgo. - M. le prince d'Esterhasy.ambassadeur d'Autriche Londc.es, est parti, le i3,pour l'Angleterre. - Parmi les souscripteurs pour l'armée d'A frique, on remarque M. Paul DemidofF pour uaesopime de 10,000 fr. ÉLECTIONS. Des oeuf nominations faites par les collèges d'arrondissement, qui restent encore connaî tre cinq le sont aujourd'hui (10), dont trois élections parmi les 231 entre lesquelles MPM. Guilhem Angers et Dupont Bernay) une constitutionnelle et une ministérielle. - MM. Mathieu Dumas, de MarçayEusèbe Salverte, de Corcelles, de Scliouen, Chardei, Bavoux et Charles Dupin, tous des 221 ont été nommés députés par les huit collèges de Paris. Les élections des départemens connues au jourd'hui, dounent huit élections des 221, parmi lesquelles MAI. le comte de Lameth(Pon- loise), le général La Fayette (Meaux), et Laf- fnte (Bayonue.) M. Isambert s'est désisté de sa candidature au profit de M. Villemain,qui paraît avoir de gran des chances au collège départemental d'Eure- et Loire (Chartres.) Expédition d'Alger. On dit que 3 4,000 hommes de la milice ïurque sont sortis la nuit du 4 juillet d'Alger en longeant la mer avec l'intentiou de con tinuer la guerre dans les montagneset qu'ils ont élu un nouveau dey. On évalue 60,000 hommes la force de l'armé algérienne que nous avons eue com battre. IJn cinquième est resté sur la plage: le reste s'est éparpillé: 3 brigades pourvues d'artillerie sont la poursuite des fuyards. La garnison d'Alger est de 8,000 hommes d'infanterie3o gendarmes montés et une centaine de chasseurs. L'atuiral Duperré fait garder vue deux frégates qui se trouvaient dans le port d'Alger. On suppose qu'elles ont bord une partie des trésors du dey et particulièrement ses diaqians estimés d'up grand prix. La prise d'Alger a rendu la liberté une centaine de Grecs qui gémissaient depuis long temps dans le bagne de cette ville. Ces pri sonniers étaient la double chaîne. Quatre mille Bédouins sont restés morts sur lepl^teap qui domine le fort l'Empereur. Nos soldats oui fait peu de prisonniers. Ils ont vu leurs camarades hachés devant euxet leurs chefs pouvaient peine leur faire entendre la fqyc çle l'humanité. Çqux heures après la prise d'Alger, nos soldats se promenaient aussi tranquillement dans la ville que s'ils eussent été en garnison en France. Il paraît que le dey veut rester Alger. R y avait douze aus qu'il n'était sorti de sou fort. Viugt-quatre heures avant notre entrée, on lui eût qoupé la tête; aujourd'hui ou le laisse tranquille. Apr,ès la journée du ig, l'armée n'atten dait plus que les chevaux pour traîner notre artillerie sur les montagnes. Le bateau vapeur le Sphinx fut envoyé le vWgt ;ttois juin au devant du convoi qui les conduisait dans la mçBie .journée, il remor qua quinze navires par trois ou quatre la foiset le 28 juiu l'armee était pourvue de 100 bouches feu. C'est l'armée navale qui est entrée la pre mière dans la ville. Les officiers et les marins se sont portés avec empressement dans le bagne pour délivrer les malheureux prison niers du Syléne et de siventure qu'ils ont trouyés presque nus, mais du reste bien por- tans. - [Estafette cTAIger.) - La capitulation d'Alger necoucerne que le dey et les hahitans; il n'y est pas fait mention de la garnisou. Les troupes turques maures et arabes se sont retirées de l'autre côté de lu rivière El-Haratch, qui a sou embouchure dans la baie d'Alger, au sud-est. Ils ont pris posi tion et formé un camp assez nombreux. On ne savait pas encore s'ils i>e proposent de continuer les hostilités. Une division et demie avait été détacbee vers ce point sous le commandement du lieutenaul-géneral Beithezène. L'ennemi avait garni de balles de coton le dehors des parapets du fort de l'Empereur. Celte précaution n'a pas empêché notre artille rie de démolir les embrasures jet de démonter les pièces. On sait que le fort lire son nom de l'empe reur Charles-Quiul; mais les soldats français, qui ne connaissent d'autre histoire militaire que la nôtreet qui n'ont jamais entendu parler que d'un seul empereur donnent universelle ment ce château le nom de foit Napoléon. L'Afrique semble destinée illustrer le nom de Kle'ber. Des lettres particulières nous ap prennent que dans une des dernières batailles le neveu du célèbre généralchef de bataillon au i« léger et portant le nom de Kleber atta qua le premier avec son bataillon et enleva la position occupée par les troupes du dey de Constantinemalgré la supériorité de leur nombre, et que ce brave militaire, après des prodiges de valeur est parvenu conserver aux Français la position avantageuse dont il avait débusqué les barbares. - Suivant des nouvelles reçues Toulon de l'armée expéditionnaire a la date du 5 juillet dit le Précurseurles troupes algériennes étaient encote campées au delà de l'issère au nombre de quarante-cinq cinquante mille hommes. Toulon6 juillet. Une dépêche télégraphique,envoyee ce matin 14) de Paris, suspend le départ de la première brigade; c'est la réponse aux détails portés par l'estafette partie avant-hier (12.) Il paraît certain que Tahir-Pacha, en quit tant Toulon s'est dirigé vers les parages d'Alger. ANGLETERRE. Londres, 18 juillet. Les roi a nommé trois oliieiers de milice ses aides de camp; uu daus la milice de chaque royaume. - Les bruit d'après lequel le couronnement du roi aurait lieu pu mois d'octobreest non seulement prématuré, mais dénué de tout fon dement. - On racontp que le roi a renvoyé tous les cuisiniers français de la maisons de feu son frère, en disant qu'il se contenterait de la cui sine anglaise. La chambre des pairs a entendu le 12, la troisième lecture du bill relatif la veqte de la bjerre, lequel bill a passé. - Sir Hoyvard Douglas, gouverneur de la Nouvelle-Briuiswick, est de retour des Pays- Bas,et a travaillé samedig au bureau des colonies. On se rappelle qu'il avait été envoyé pies du roi des Pays-Bas pour donner desreiiseigneiueiis sur les différends entre l'Angleterre et les Etats- j Unis relativement la délimitation du Canada, affaire dans laquelle S. M. a été uouiméearbitre.) - Si l'on peut ajouter foi une lettre de la Jamaïque du 1 juinBolivar se serait embarque pour celte ile, Cartbagène, sur la frégate an glaise Shannon afin de se soustraire aux da§ir gers dont sa vie était menacée dans sa pan iq. Celle lellie s'étend sur l'ingratitude des Colom biens envers leur libérateur. La légation colombienne Londies n'a reçu aucune nouvelle relative a ce départ; il y adono lieu de croire qu'elle est dénuée de fondement. Cependant il faut ajouter que la même légatiou n'a nou plus teçu de communication officielle du la nomination de Bolivar comme président vie. Ce sont des lettres particulières qui l'on rap portée. - Les funérailles du feu roi ont eu lieu le 15 au soir selon le programmeet les jour naux du 16, presque tous doubles donnent tous les détails des cérémonies funèbres. Le roi actuel a paiu profondément affligé, parti- culièiement pendant le service divin et au mo ment où le héraut d'armes d'Angleterre jeta selon la coutume une poignée de terre sur la cercueii qui fut ensuite déposé au caveau royal de Windsor. TÂM&ElS» instruction publique. L'article g de l'arrêté du î- mai dernier porte ff Toute personne ayant les connaissances nécossai— res, et sans distinction où et comment ©(le les au rait acquises, sera admise passer lès examens et obtenir les-ccrtificats ou degrés requis pour remplir certains emplois et professions. 11 semblait résulter de cette disposition que ren seignement supérieur redevenait libre, qu'il était facultatif chacun de s'appliquer la scienceselon que sa manière de voir et-ses convenances particu lières le lui indiquaient, et que les cours universi taires devenaient un mode d'enseignement tout comme un autre, dont profiteraient ceux qui y trouveraient des avantages. Par le nouvel arrête du 28 juin les examen* dont parle l'art, g précité, devront être passés par devant les professeurs de l'université et l'on sera, soumis aux mêmes obligations que les étudiait* tant en c;e qui concerne les dispositions relatives, l'admission aux universités, qu'en ce qui est pres crit touchant les examens des grades préparatoire* et autres. Les conditions de l'admission desétudians l'uni versité, sont la production d'un certificat de rhéto rique et la prestation de serment d'obéissance aux lois et réglemens universitaires. En ce qui concerne les examens, il est prescrit aux étudions qui se destinent au droit Ou la mé decine de subir trois examenssavoir celui" da candidat en lettres ou en sciences celui de candidat eh droit ou en médecine, celui dy doctorat en droit ou en médecine; lesquels ne peuvent être passé* qu'à un an d'intervalle ou moins l'un de l'autre. Pour l'admission chacun de ces examens, l'étu diant doit justifier de sa fréquentations aux cotlr* prescrits par le règlement académique. Avec de pareilles ooligatioiisla latitude de l'ar ticle y de l'arrêté du 27 inai dernier, devient pres que illusoire. Si l'on doit avoir suivi l'enseignement méthodique du collège, si l'on doit obéir aux moindres inspirations de» professeurs d'université, si l'on doit se trouver instruit do tous les cour* systématiques établis par eux, si l'on doit passer des examens préparatoires, quand un seul suffirait pour constater la capacité; si l'oit doit aTféndi'e trois années pour être1 admis l'obtention de grade définitif, enfin, si l'université demeure juge unique et en dernier ressoil de l'aptitude scientifique, si ses principes et ses opinions conservent toujours une autorité despotique en matière de sciences, en quoi l'enseignement est-il devenu libre en quoi je monopole universitaire a-t-il diminué de ri gueur - Journal do la Belgique. THÉÂTRE D'YFRÉS. Direction de AI. Georges Bessikres. Nous avions conçu l'espoir, au commence ment de celte année, de posséder dans nos murs, la troupe d'ppéfa de M. G. JJes,iér?s AjjreCitJW fin théâtre de Bruges. Nos espérances

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3