JOURNAL D YPRES £Po£it de s. m. le roi pays-bas. ciattc e\~ JT^ohatuxd. fï» ia5o. XIIIme ANNÉE. Samedi a4 Juillet, i85o. PAR AUTORISATION 1>ES OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. illct, 3 i jt heure». FERMETURE (>]&S>ORTI^E LA VILLE. uillet, y ijl lieurei. PAYS-BAS. Ypres, sjuillet. «t On annonce l'arrivée de S. G. l'évêque de Gandpour solennûer la procession de dimanche, i" août prochain. V Nous publions les lignes suivantes com me pièce de comparaison et avec la déclara tion formelle que neutres comme notre litre Propagateur nous excipons d'avance contre toute approbation quelconque cet ar ticle, ou aux autres, que, parla suite, il nous arriverait de soumettrepurement et sim plement,comme celui-ci au jugement du public. Nous ne nous, enalliibuons pas plus leméiile, par la reproduction, que nous n'en assumonssur nous, l'eventualiie responsable. Nous nous bor nerons cette profession de foidontpar le temps qui courten voudra bieo prendre acte qui de droit. On litdans le Belge le ci-après - Et nous aussi disent les Nederlandsche Gedachtennous désirons la fusion du Nord et du Midi mais seulementd'après les principes qui ont servi de fondement au royau me des Pays-Bas. - Or d'après les Neder landsche Gedachten ces principes sont la suprématie de la Hollande sur la Belgique. Celle-ci, territoire et population n'est qu'un accroissement de celle-là. Dynastie, langage, religiontout reste hollandais. Les Belges n'ont droitce qui leur était propre avant la fondation du royaume, que par tolérance des Hollandais. Voila d'après quels principes ces prétendus dépositaires des vrais sentimens de la population du Nord consentent h fu sion des deux parties de la monarchie Eh bien ce prixnous Belgesnous n'en voudrons jamais et nous continuerons le faire voir dans les états-généraux dans les ré présentations provincialesdans les jour naux partout enfinoù nos lois nous don nent le droit d'exprimer notre penséeet d'agir en conséquence. - M. Pootéditeur du Belgea été écroué aux Petits-Carmes. - M. van der Straeten éditeur précédentavait été relaxé, après son écrou.-MSas est l'imprimeur-éditeur du Courr. de la Meuse-, Lignac, l'imprimeur du Politi que-,M. Le Sirel'éditeur du Courrier (le la Sombre -M. Alexis, chirurgien, aNamur, s'est déclaré être l'auteur de l'article incriminé, intitulé - Le Roi décide seulinséré dans le C. de la Sambre du 5 juillet. - M. van de ïfardtdu C. de la Meusequi était au secretpoursuivi eu vertu de l'art. 8o du code d'instruction criminelle a vu lever son égard cette règle par exception hors du secret. - La cause du Catholique a été appelée au tribuual correctionnel de Gand ainsi que nous l'avions annoncé n« 24b samedi der nier, 17 du courant. - MM. van de tfeyer et Le Bègue conseils de M. Ed. Beaucarne éditeur du Catholique. - Fin de non recevoir, proposée par M« van de W?yer. J ugement préparatoire, qui la déboute. - Appel de M. Ed. Beaucarne- Cause remise indéfini ment. - Un journal ministérielen s'efforçant de prouver 1*impossibilitémorale et physi que d'exécuter un projet tendant scinder la haute-cour, en deux corps, l'un pour les provinces septentrionales, d'après le système de M. de Freinte avocat, Bruxelles)oublie que depuis i5 ans, cette scission existe mo ralement et physiquement, et offre trois par- lies distinctes - l'une La Haye l'autre Liège, et la troisième Bruxelles. -( Catholiq. - Les armées actuelles de l'Europe présen tent un effectif de 3,5oo,ooo individus c'est dire - qu'elles eulèvent un homme, sur 92, l'industrie et l'agriculture. - Le général Paez vient d'être investipar le coDgres vénézuélien du commandement en chef, par intérim, qu'il avaitd'abord re fusé mais qu'il a fiui par accepter. - Les jour naux publient des détails sur les évènemens qui ont suivi la remise du message de Bolivar re lativement son intention de quitter la Colom bie. - Le 4 niaila nouvelle constitution a été adoptée. Joaquim Mosquéraa été élu prési dent; et Domingo Caicédo, vice-président,- Le libérateur est partile 9 maide Bogota et, aux dernières dates, il était Tabasco.- On parle de nouvelles insurrections contre les troupes que la populace aurait chassées de Bogota. L'armée colombienne doit être liceDtiée La plus grande confusion; règne dans la capi tale. Le bruit court que la Colombie sera di visée eu trois états: - Vénézuéla, Quito et CarlhagèDe. - Les troubles et la révolte vont toujours croissans dans l'Albanie. Les Monténégrins menacent de prendre part l'insurrection et de faire cause commune avec les Albanais. - Dans les débats de la chambre des pairs du 19 juillet, le duc de Cumberland s'est rangé du côté de l'opposition. -• Les journaux aunonceut positivement la mauvaise réussite des vignes dans les diverses contrées de la Fiance où elles sont cultivées. Eu généralil ne faut compter que sur uu peu plus de 17b de récolte ordinaire. - On recrute de toutes parts pour le compte du pacha d'Egypte, quoiqu'il soit probable que la Porte u'exécutera pas comte lui, cette année, ses projets d'extermination. - Le besoin de la publicité dans la marche du gouvernement commence se faire sentir eu Allemagne.On ne lira passaus intérêt quelques- uns des motifs présentés récemment l'appui d'une demande de celte nature par l'assemblée des états de Saxe: - L'esprit du temps exige beaucoup plus, que le peuple n'était, il y a 10 ans, dans le cas d'exiger de ses représentans. On sacrifierait la coufiance de la nation et l'on affaiblirait le lien qui dans notre constitution d'états attache le peuple son prince, on provoquerait des désirs dont l'accomplissement ne pourrait être que dangereux si l'on ne voulait tenir aucun compte de cet esprit du tempsqu'il u'est pas en notre pouvoir de maîtriser. Dans des temps antérieurs l'existence des particuliers était en quelque sorte circonscrite dans des cercles de famille ou d'associations peu nombreusesréu nis par des liens étroits; des connaissances peu étendues ne permettaient qu'un faible intérêt pour ce qui était hors de la sphère de la majorité; la volonté du père de famille gouvernait le cer cle des siens accoutumés une obéissance en tière; le sujet, le bourgeois, content de diriger sa maison et ses occupations industrielles, aban donnait volontiers son souveraiu son seig neur ses magistrats le soio des affaires publiques. Mais depuis un certain nombre d'années, le relâchement des liens d'union, l'étendue don née l'instruction de la jeunesse, le goût de la littérature devenu général par la direction qui l'a mise la portée de tout le monde, enfin les événemens du temps, toutes ces ci 1 constances ont fait naître d'autres idées, d'autres sentimens, d'autres exigencesqui doivent nécessairement influer sur la marche de l'ordre social. Jl y a bien peu de gens qui ne se croient pas membres du corps de l'état, et ne prennent pas une part très-vive tout ce qui le concerne, qui ne se croieDt pas capables de juget les mesures de l'administration, et ne demandent eu consé quence en connaître les motifs. L'esprit de publicité tient lieu de l'espi il du bien public. Eu supposant même quelques écarts héqueus

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1