4 V "1 [5 mil- ,'assui auce commandement suptiienr îles dépari mens Je l'Ouest depuis le Pyrénées jusqu'au Morbihan. >c pleins pouvoirs ont dû lui être transmis par ordre de Mgr le lieutenanl-généraldu royaume; et ce choix populaire annonce la Frauce que ces départemens ne seraient pas impunément troubles par les ennemis de la liberté. - Le baron Louis a transmis paF le télégra phe aux ageus du trésors Toulon l'ordre de lie livrer qu'au gouvernement actuel les t lions d'Alger. Il a reçu, en réponse, l'assi que ses ordres seront exécutés. - Le «rla commission municipale provi soire de Paris a écrit M. le duc d'Orléaus, lieutenant général du royaume, pour lui tié-»- clarer qu'elle résignait entre ses mains les pou voirs dont elle était investie depuis 5 jours. - Le i«r, dans la nuit, on a arrêté, rue de la Chaise, le trésor de MIQ« la dauphine, au mo ment, où il allait partir. - Le di dix heures, M"™* la duchesse d'Orléans et sa famille sont arrivés au Palais- Iioyal par les voilures dites Carolines. La veilleM. le duc était venu pied de son châ teau de Neuiiiy. - Une colonne de ^oo hommes environ, partie le i" au malin de Paris, s'est emparée de Saint-» Ciotid et du palais vers deux heures. - Les prisonniers pour dettes de Slt-Pélagie ont été mis eu liberté le 38, et un grand nombre d'entre eux se sont joints aux citoyens artnés. Cependant leurs créanciers ont couservé leurs droits, et plusieurs les exercent déjà avec ri gueur. - M. Laujuinais, pair de France, a com battu avec une rare intrépidité dans les rangs des défenseurs de la liberté. On l'a vu revêtu de son habit de pair, se jeter l'épéeàla main sur une pièce de canon. - M. Portalis, premier président de la cour de cassation, a monté, dit-on, la gardé Pàssy. - C'était le i«f un douloureux spectacle de voir, au bas de la Morgueun grand bateau sur lequel flottait uu pavillon noir, et où l'on dcscendaitsur des civières les morts qui encom brent les salles de ce triste édifice. Les uns étaient dans des bières mal jointes, que le moindre choc faisait entrouvrirles autres étaient tout nus ,- ou les rangeait par piles en les couvrant de paille, et l'on semait le bateau de chaux vive pour arrêter les effets de la putréfaction. - Un premier don de ioo,ooo f. en faveur des blessés des mémorables journées des 127, 28 et 29, a été versé par S.A.R. le duc d'Orléans la caisse d'épargnes. - La souscription du Constitutionnel mon tait le ter 82,17 1 fr. i5. c. - Un journal annonce la suppression des brevets d'imprimeur. Nous pensons que cette mesure n'a pu encore êtré prise, et qu'elle mé rite au moins uu mûr examen. - National. - M. Edouard Ternaux arrivé franc étrier de Clermont Paris eb vingt-heures a vu partoutsur son passageles gardes natio naux organisés. Le drapeau tricolore flotte Lyou ClermontRiom, Moulins Nevers, la Charité-sur-Loire. Nulle part les troupes ne montrent d'hostilité contre le peuple. A Lyon les postes sont partagés entre la ligneet la gar de nationale. La duchesse d'Angoulême a passé a jours Fontainebleau. Elle est partie le 3r juillet dix heures du soir sedirigant Sur la route d'Orléans. A Moulins le procureur du roiM. Meilheurs et le maire M. de La Trousse ont donné leur démission aussitôt «prés l'arrivée des ordonnances. Les préfets sont dans le plus grand embarras ils laissent les gardes nationales se formerions leur yeux sans le moindre avaient été envoyés obstacle. Cent euirassn-K lié Nevers suf Bourges; mais ils avaient déclaré m parlant qu'il n'y al laient que pour obéi# leur chef, mais qu'ils ne tireiaient point sur le peuple. A la Ciiarite- sur-Loire les rues étaient encombrées de mon de qui attendait l'arrivée de la tnalîe. La pro clamation de M. La Fayette a été lue tout haut dans les rues et couverte d'applaudissemens. Sur les routes ou 110 voit que îles voilures qui se dirigent sur Paris. Les diligences ne voya gent plus que surmoulées d'uu drapeau trico lore. A Nîmes et .Si-Flour l'arrivée des or donnances a produit la plus grande sensation. sfngers, 3o juillet. - Une dépêche iulercep- tée du lieuleuaut-colooel de Cadoudalcom mandant la gendarmerieannonce que leâ or donnances du 25 juillet ont été fort mal reçue» dans ce département. Il demande au ministre de la guenesi,eu l'absence de son frère, le général Cadoudalil ne ferait pas bien de se tendre dans le Morbihan pour se concerter avec les anciens oUicieis de Georges. - l)es lettres du Mans la date du 3o juil let dernier annoncent, d'une maniéré positi ve que le régiment de cavaleiia en garnison dans cette ville venait de partir subitement pour Angers: l'ordre lie se concentier sur celte de m •ère ville avait été également donné aux garnisons de Laval eu d'Alenon. - On a reçu le 28 juillet les ordonnances Bordeaux. Aussitôt qu'elles oui éié connues les boutiques les théâtres la bourse et tous les élabiissemens oui été fermés. - Ou a reçu la nouvelle de la mort du roi de Naples. - Ou lit ce qui suit affiché dans Paris - Union. L'union a fait noue force l'union peut seule sauver nos droits. Restons unis il! Laissons notre avenir entre les mains de nos chambres. - L'Insurrection Tel est le titre d'un poè me qui va paraîlie citez de Nain, avec cette épigraphe - Et nunc inlelligiie reges. Par Barthélémy et Meiy. COMMISSION MLNICIPAt.K DE PARIS. Habitans de Paris, Charles X a cessé de régner sur ta France! Ne pouvant oublier l'origine de son autorité il s'est toujours considéré comme l'èonemi de notre pairie et de ses libertés qu'il les vertus sont dans toutes |eii classes ont les mêmes droit. -1 Leurs sentimens, leurs principes sont In très: au lieu d'un pouvoir imposé par les arnl(l étrangères, votis aurez un gouvernement qui vou, devra son origine; classes; toutes les ces droits sont assurés. Elfe la France! t>'n>e le peuple de Paris! vice la liberté Losau, Audrt de PuirateAu, Maugoin, ds Scho50> Pour ampliation - Le secrétaire de la commission municipale Odillon-Barrot. CHAMP DE LA FOIRE. Panorama. Ce cabinet sous la direction d, M. Pisser peut juste titres'appeler lt, mille et une promenades autour du monde. C'est nil spectacle qui offre, au public, lé don. Me avantage de la transportercosmogr iphique- ment autour des cinq parties du globeet d« reproduire aux yeux par la magie de la pein ture ce qu'il y a de plus Célébré en ce gertrt. j Le Panorama est visible, tous les joiirs, d« 9 heures du matin jusqu'à g heures du sôiF, |di la Grande-Place. V. le Programme et lu billets d'annonce. sous la éi- par le gai le, dans son genre la magie cosmographique et Part de la peinture peuvent coordonner de plus frip- pant, de plus pittoresque. - Ce spectacle est un établissement dans le genre de MM. DaguerSe et Bouton de Paris et ne doit être comparé qu'avec le Dioramts. On représentede cifiq heures 10 heures du soir, dans une loge, pKi de l'Académie sur la Grande-Place. - ("V. lu affiches et billets d'annonce. Article communiqué. Temple d'Illusions. Ce spectacle rection de M. Charles est éclairé portatif et offre aux Spectateurs tout ce qi ét 1' ire pouvait comprendre. Après avoir sourdement attaqué nos institutions par tout ce que l'hypo crisie et la fraude lui prêtaient de moyenslors qu'il s'est cru assez fort pour les détruire ouver- tement, il avait résolu de les noyer dans le sang des Français: grâces votre héroïsme, les Crimes de son pouvoir Sont finis. Quelques instans ont suffi pour anéantir ce gouvernement corrompuqui n'avait été qu'une conspiration permanente contre la liberté et la prospérité de la France. La nation seule est debout, parée de ces couleurs nationales qu'elle a conquises au prix de soh sang; elle veut un gouvernement ét dés lois dignes d'elle. Quel peuple au monde mérita mieux la liberté! Dans le combat vous avez été des héros la vic toire a fait connaître en vous ces sentimens de modération et d'humanité qui attestent un si haut degré les progrès de notre civilisation vainqueurs ét livres Vous-mêmes, sans police et sans magistrats, vol vérins orit tenu lièu de toute organisation jamais les droits de chacun n'ont été plus religieusement -respectés. Habitans de Paris, nous sommes fiers d'être vos frères: en àccéptant des Circonstances un man dat grave et difficile, Votre Commission munici pale a voulu s'aSsocifer votre dévouement et vos efforts ses tnétnbres éprouvent le besoin de vous exprimer l'admiration et la reconnaissance de la patrie. THEATRE D'YPRES. Direction de M. Georges Bessiires. Lundi, g août, iS'îo, une première représenta tion des Vtritures verséesopéra-comiquemusique de Boïeldieu. Le mérite de Ce charmant ouvrage Soh ex cellente musique, le talent scénique de la pluptrt des artistes, et sans doute, la circonstance oppor tune de la Foire, feront qu'au moins, cette lois, force resteau proverbe c'est dire, en d'autfri termes que la recette se ressente d'une heureusé tt propice émulation dans l'auditoire lequelcÉrtes en suivant une progression ascendante dàtil le carré de son aiïluence ne saurait déroger sa Sôlli- citude, sa bienveillance ni a sa dignité, dont il lui a plû souvent de donner des marqués non équivoques en plus d'une occasion. i35 VERKOOPING M EL BEL-G OEDEREN in de herberge de Post-Hoomest nevens Yperen. Dijnsdag 17 Auguslij i83o, ten nwn namiddagzal'er verkooping gehouden *ror- den in de hesberge de Post-Eoormnevens Yperen, van Meubel-Goederen als tafell, stoelenkassen commodeu bedbakken toet behangselsmatrassen lioofd-cindenvrollen dekens, koper-liti-ijzer-gleijze en aaTdnverk; raitsgaders van eene schoone partij aard'appe- leu eu andere voorwerpen te king ora te iaid- den, De verkooping zal met gereed geld gehoa- den worden. Elh zegt bel voort. 1 PRIS Judiciaire et Notarial. Pttx: pour la pos/è par - trimestre. 8 cents par ligne; au dessous de 7 lignes 5o cents, ABONNEMENT au PRO>i«ATtuit Journai, d'YrRts, Politique, les autres villes du royaume, 4o cents Ae plus (franco, par INSERTIONS. f cys-Bas. la ville, 2 fi'i 7 cents par 3 mois-, pour - S'adresser chez l'Éditeur, et tous les bureaux des postes dil Yprés. Imprimerie de R. GAMBART-MORTiERLibraire, sur la Grande-Place.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 4