JOURNAL D YPRES. de s. m. le roi pays-bas. exterieur. $<>1258. -- xivm« année. Samedi, 21 Août, i85o. pays-bas. PAR AUTORISATION des OUVERTURE S PORTES DE LA VILLE. 16 au 51 Août, h 4 ]/2 Leurct. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du :6 au 3i Août, k 8 iji heure* cP oflfcltj ii cj Kiiùiciaito eu $©Ésit3L AU ROI. - sos Anniversaire 24 aoûti83o. Ci ouvemer par le Lois et d'un Roi magnanime C n Prince généreux est tout ses sermens «-1 1 s'entoure jamais, de la publique estime j t"1 'amour des Nations d'une voix unanime t* 'environneet son NoMest béni dans leurs chants. t> uxbons Rois, dans les cœurs, avec ivresse, on voue C n autel d'où s'élève un libre et pur encens S onumeht le plus beau de tous les monumens: t^t c'est ainsi qu'un Roi mérite qu'on le loue.! X. Y. Z. Ypres si août. Un grand pas vient d'être frit par la chambre des députés cardans ceci, la cham bre des pairs a été regardée en quelque sorte comme non avenue. On uous a donné, en quel ques heures un roi et une constitution - sonl-ils nés viables - La longueur de leur existence sera-t-clle proportionnée la durée de la gestationcomme disent les naturalis tes - Ce sont des graves questions que l'ave nir résoudra. Ce qui peut nous consolerc'est que l'on n'eut pas mieux faitquand on y aurait mis plus de lenteur et de réflexion. 11 fallait bien couper le nœud gordien ou périr. Personne ne reconnaît, ne peut reconnaître, a la chambrele droit de faire ce qu'elle a fait. Elle suivi la fameuse règle: - sa/us po- puli suprema lex esto et elle a bien fait pour sauver le moment présent. L'anarchie est ajournée pour quelque temps. Nous désirons «ans l'espérer beaucoup, que ce soit pour long temps. - Un seul sentiment a diiigé la majorité de la chambre la crainte du parti républicain. C'est-là jcç qui a fait rejeter, ou, plutôt, laisser de côté le duc de Bordeaux quoiqu'eu appelant la couronne nous ne parlons, ,C| i que le froid langage de la raison d'état en pût s'assurer les mêmes garanties qu'avec le duc d'Orléans etde plus, rallier, au gouvernementles consciences scrupuleuses ôterpour jamais tout prétexte la guerre civile, et l'intervention étrangère.C'étaient— là des avantages qui devaient frapper tous les ■yeux mais tort ou raison on a eu peur d une insurrection et l'on a sacrifié l'avenir au présent. - Correspondant.) - Depuis quelques jours, la mortalité pa raît régner dans l'hôpital militaire de celte ville et l'on est attristé par le spectacle des convois funèbres. On assigne diverses causes la maladie t que l'on dit être la dyssenlerie qui enlève nos jeunes miliciens. 11 n'est pas du ressort de notre Journal, de discuter sur ces matières médicales. Nous nous bornons rapporter un faitet nous ajouterons que ces décès, si rapprochésfrappent d'autant plus nos regards, que, depuis assez long-temps, nous bous complaisions prendre acte de l'heureuse influence qui préservait notre Gar- nizoens Ziekenzaal des atteintes de la faux cruelle quien dépit de la Faculté, n'a déjà que trop moissonué de nos braves, peine encore la fleur de l'âge. - Le 24 on célébrera de la manière ac coutumée l'anniversaire de la naissance de S. M. Guillaume lef. - La Gazette des Pays-Bas déclare, officiellementque la princesse d'Orange ne partira pas. Nous apprenons avec plaisir que les circonstances par suite desquelles ce départ devait avoir lieuparaissent ne plus exister.- S. M. vient de nommer commandeur de l'ordre loyal du Lion- BelgiqueM. le prince de Chimay. - D'après des renseigne- mens qui nous arrivent de toute partil paraît que la garde communale, de Bruxelles, est la seule laquelle on no permet pas de garder ses armes c'est uue préférence dont ce corps doit être flatté. - C. des Pays-Bas. - On nous écrit de Menin :-«La régence de cette ville vient de faire un acte de justice qui doit être signalé au public. Notre collège qui depuis quatre ans, reçoitsur les fonds de la caisse municipale, une somme de fl. 3, 3oo n'est parvenu réunir encore que 3 ou 4 élèves internes et un très-petit nombre d'ex ternes. Le conseil de régencedans sa séance du 11 de ce mois, considérant que cetle allo cation annuelle neitend qu'à agraver les char ges des citoyens, sans être d'aucune utilité réelle la ville a rejeté, pour ce motif, le budget de 1831 Catholique. - On lit dans la Gazette de Pays-Bas - Le clergé catholique estla foislibre et protégé.- f Idem. - On savait que M. Chantelauze avait ré digé le rapport du 25 juillet mais on igno rait que la rédaction des ordonnances appartînt M. Ouvrard. Le fait est positif. M. Bergasse n'a fait que l'aider en sous-œuvre. - On a an noncé puis démenti le fait de l'arrestation du général De«pinois. Il est certain que ce général esten ce momentemprisonné La Rochelle.- La frégate française la Jeanne d'^4rc est arrivée Naplesle 31 juilletayant bord Hussein l'ancien dey, d'Alger avec sa suite composée de r 10 personnesdont 58 fem mes. - Hussein a dû débarquerle 3 de ce mois Naplesoù le gouvernement de S. M. le roi des Deux-Siciles l'a autorisé s'établir. - On écrit, d'Agram que l'insurrection s'étend de plus en plus en Albanieet qu'elle doit causer, Conslantinopleles inquiétudes les plus vives et les plus serieuses. - G'esl ime singulière circonstance que le maréchal Maison qui est un des commissai res pour escorter Charles X jusqu'à son em barquement. Il était allé recevoir Louis XVIII, Dunkerque, lors de sa première rentrée en France; et Charles X le comte d'Artois lors de sa première entrée Paris. - Il sera créé un reg1 de lanciers, sous la dénomination de lanciers d'Orléans. Ce régi sera composé d'un état-major et de six esca drons.-On assure que le vénérable archevêque de Bordeaux, M. de Cheverus, va être réintré- gré dans la pairie. Applaudissons cette jus tice, rendue au plus vertueux prélat de noire époque. Il est, dit-on aussi, nommé aumônier du roi. - Messager. - M. Emile Le Koyerofficier fétal-ma jor de la garde nationale, de Paris, s'est rendu, au cimetiere de l'Est avec un détachement pour déposer, sur la tombe du généray Foy, le drapeau tricolore. Il a prononcé quelques paroles d'enthousiasme sur la tombe de cet il lustre orateur. - En passant près de la tombe du n.arécbal Ney, M. Le Royer, a fait arrêter son détachement, et a également rendu homma ge aux mânes de ce modèle des braves. - Le brave des braves - Courrier. - La proclamation officielle du mariage de S. A. R. le prince Frédéric-Henri-Albei t de Prusse, avec S. A. R. la princesse Wilhelmine- Frédérique-Louise-Marianne des Pays-Bas, a éié faite, le i5 de ce mois La Hayede la maniéré usitée. Il a été accordé dispense pour la deuxième proclamation; et le mirage y sera célébré, le 14 septembre prochain. A cette oc casion, il y aura, le même jour, grand dîner; et le soir,cercle, la cour. Le it>, ily aura grand dîner chez S. A. R. le prince d'Orange, ët gala, au théâtre hollandais; le 17, divertisse- meris populaires et grand balla cour le 18,dîner ,chez S. A. R. le prince Frédéric des Pays-Baset galaau théâtre lrançais le 19

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1