service divin, el grand dîner, la cour; après
quoi, la famille royale se rendra assura-t-on,
ii Amsterdam.
- On mande, de La Haye, que S. A - R- et L
la princesse d'Orange devait se rendrele 16,
rétablissement de bains, Schéveningen, où
elle se propose de rester quelqqe temps.
- La chambre de mise en accusation a pro
noncé, samedi dernier, 1.4 datls notre âffaire:
la décision de la chambre du conseil a été main
tenue. MM. Poot, et notre ancien éditeurM,
van der Straeten, ont été renvoyés devant le
tiibunal de Louvain. - Belge.
- Samedi 14, M. Claes a été cité par huissier,
devant le juge d'instruction, baron van. den
Venue d'Opbem. On lui a demandé s'il se re
connaissait l'auteur des articles incriminés ou
qu'il eût eu faire connaître les auteurs. Les
réponses de M. Claes ont été négatives.
- S. A. R. le prince Frédéric de Prusse est
ai rivé, le 10 de ce mois,.Dusseldorffde re
tour de son voyage Londres.
- Le Correspondant de Hambourg du
ri, annonce, positivement, que le priuce de
Polignac est auivé Altona el qu'il se rendra
Pélersbourg.
La même feuille rapportesous la rubrique
de Mayence: - A Feibacli, quelques lieu
d'ici, une batterie de 24 canons français est
arrivée avec le personnel nécessaire. Le duc de
Wurtemberg, gouverneur de Mayence n'a pas
fait sortir ks régimens qui auraient dû se met
tre, le 4 eu marche. Le camp de Coblence
n'aura pas lieu.
- La correspondance particulière de Berlin,
de la Gazette d'iAugsbourgen date du 6
août, parle d'un prochain voyage du roi de
Prusse, Hambourg, avant d'assister aux
grandes manœuvres des troupes, dans les pro
vinces rhénanes.
Les courriers extraordinaires se succèdent,
rapidement, Berlin, depuis quelques jours.
La légation russe auprès de cette cour a expédié
successivement, plusieurs courriers de cabinet
St-Péterbourg.
- Le 12 mai, le navire The Mathildade
Liverpoolse trouvant Bonny (îles.CélèbesJ
a été frappé de la foudre, et a sauté en l'air
avec tout l'équipage.
- Diverses nouvelles ordonnances, des 13, 14
et 16, nomment encore trois préfetsvingt-
sept sous-préfets, et plusieurs procureurs-gé
néraux en remplacement.
- M. le général Pozzo di Borgo, ambassadeur
de Russie, a fait, le 14 une visi«« M- le
comte Mole. Depuis la glorieuse révolution,c'est
la première démarche d'un membre du corps
diplomatique, auprès du nouveau gouverne
ment.
Il est évident que la longue distance de St-
Petersbourg Paris n'a pas permis M. le
comte Pozzo di Dorgo, de recevoir les instruc
tions de sa cour sur la révolution du ag juil
let. Dès lorson peut dire que M le comte
Pozzo a piis, sur lui, la démarche qu'il a faite.
- MM. L. de Bélliune et Bellel, jeunes écri
vains français condamnés en Belgique pour
avoir demandé l'abolition du droit de mouture,
Oiilcouçula patriotique idée d'offrir un banquet
leurs compagnons d'infortune MM. de Pot-
tel Ticlematis el autres. M. Fontau assistera
Cette fête.
- Les maisons de jeu du Palais-Royal qui
avaient été fermées durant tout l'interrègne
viennent de s'ouvrir.
- La souscription pour les blessés, ouverte au
bureau du Constitutionnels'élève 256,276
fr., 62 ceutimens.
- Le dey d'Alger a loué une des plus grandes
habitations de Capo di Monté ptës de Napies.
- Un ordre du gouvernement prescrit, aux
diverses directions de la marine du Zuiderzee,
de la Meuse et de l'Escaut, ainsi qu'aux gou
verneurs des provinces où se trouvent des ports,
d'admettre les navires français, tant de commer
ce que de guerre, portant pavillon tricolore,
et de ne point empêcher les navires de la même
nation qui se trouvent daus nos port£, d'arborer
ces couleurs.- r
■—en V 1
TE U I JLlll V.
FRAACL.
Paris, 18 août.
Les jeunes gens du commerce de Paris, au
norpbre d'environ neuf cents, ont été admis
offi ir au roi un drapeau tricolore surmonte d'uu
coq gaulois. Ou dit qu'il a coûté raille francs.
- Sur le rapport du ministre de la guerre
le roi vient d'instituer une commission qui sera
chargée d'examiner les litres et la position de
cfiaque officier réformé sous le dernier gouver
nement, avec pu sans traitement ou démission
naire. Cet examen a pour but de reconnaître les
droits que pourraient avoir plusieurs de ces
officiers des dédommagemeris pour les injus
tices dont ils auraient été l'objet.
-Si nous sommes bien informés, les ambas
sadeurs d'Autriche, de Prusse et des Pays lias
auraient déjà reçu des instructions favorables
de leurs coursparrapporlà lalieutenaùce-gétié-
rale du royaume, sous celle seule restriction,
que si l'état de crise dans lequel se trouvait
la France prenait un caractère d'anarchie el de
violence, ils laissaient la prudence des ambas
sadeurs le soin de décider le parti définitif
auquel il faudrait se résoudre en n'interrom
pant qu'à la dernièie exlrémiié les rapporis de
bouue harmonie qui existaient entre leurs gou-
vernemens et la nation irançaise.
Mais pour la reconnaissance solennelle et
définitive, l'étiquette diplomatique exige que
S. M. leroides Français annonce son avènement
la couronne par une lettre autographe adressée
chaque souverain; ces lettres sont parties
dimanche, 8 «lu ministère des allures étran
gères et l'on croit que la présentation diplo
matique aura lieu pour toutes les légations la
fois; cet effet, uu échange actif de courriers
s'est orgauisé entre ioutes les cours.
Courrier Français.
- Les représentais des puissances étrangères
Paris sont convenus de se donner reciproque-
nieul connaissance des communications de leurs
couis respectives. Ces Messieurs ont deux réu
nions Dar jour.
- On a fait savoir aux cardinaux, évêques,etc.,
qui avaient abandonné leur diocès qu'ils pou
vaient reprendre leuis travaux apostoliques,
sans crainte d'être gênés par le nouveau gou
vernement. - des D.
- Il n'est pas vrai que M. l'archevêque de
Paris soit Chambéri. Il n'a pas qui né son dio
cèse. - G. de brance.
-Les électeurs de 178g, qui les premiers,
ont planté le drapeau tricolore l'Hôtel de Ville
de Paris, sur la Bastille, dont ils ont ordonné
l'attaque et la démolition se réuniront le ven
dredi, 20 août, l'Hôtel de Ville de Paris,
salle du Trône, lieu de leurs anciennes séances,
l'effet de voter leurs frais une médaille ré
unissant les trois grandes époques du 14 juillet
8g, g thermidor an 3 el 28 juillet r83o,etde
régler la fondation d'un banquet annueloù
seront invités le grand-citoyen M. de La Fay
ette ses enfanset petits-enfans, ainsi que les
enfans et petits-enfans de MM. les éecteurs
aliu de perpétuer la mémoire de ces hauts-faits
el des fondateurs de nos libertés.
- On annonce que désormais la pince de
Grève cessera d'être le lieu des exécutions ju
diciaires la vicjbire du peuple l'a pour
toujours euuoblie le sang qui y coula
dans la journée du 28 juillet est uop pur pour
qu'un sang flétri doive jamais s'y mêler.
- On annonçait, le 14 M. le coiouel Fou-
cnuld, qui s'est acquis Uqesi malheureuse cé
lébrité dans la gendarmerie, était revenu Paris
revêtu d'une blouse. Le 15 au matin, il était
déjà chez le ministre de ia geurre. - Faux j
- M. Jacotol céièbie par son sysième d'en
seignement universel, est arrivé Paris. Dépu
té en 1816 lidéle au drapeau national, il avait
quitté la France quand le drapeau blanc était
la bannière du privilège et de l'oppression.
- Ce qu'on voit avec chagrin au milieu
de cet admirable désintéressement dont |s
peuple a donné l'exemple, c'est celle âpreté
qui se précipite sur les places comme sur une
curée. Tous les courriers, toutes les diligences,
tous les omnibus sont encombrés de solliciteurs
qui viennent prendre part ce grand butin. Ou
ditqueles maisons des députés sont presque as
siégées par eux, el qu'ils n'échappent qu'avec
peine celte espèce de blocus. C'est une plaie
que cette manie des places qui a saisi la France;
le meilleur moyeu de la lempéierc'est d'en
diminuer le nombre, c'est de simplifier l'admi
nistration, c'est surtout de la moins payer.
Constitutionnel.
- Charles X a dû s'embarquer le 15 Cher
bourg, soit ponr l'Angleterre, soit pour la
Sicile; on ne sait pas positivement vers lequel
de ces deux pays il se dirigera. La suite de l'ex-
famiile royale est devenue très-peu nombreuse;
parmi les personnes qui la composentse Mou
vaient deux ex-ministres, MM. de M «mi bel et
Capelle. On n'a aucune nouvelle de M. de Po
lignac, le bruit de son arrivée en Angleterre ne
s'est pas confirmé. M. d'Haussez est le seul qui
y soil arrivé.
- On écrit de Cherbourg 12 août: - Les
troupes qui accompagnaient Charles X ont éié
successivement licenciées; il ne reste auprès de
sa personne que 800 gardés du coi ps dont les
trois quarts sont retenus seulement par le sen
timent d'honneur que l'infortune rend plus vif;
mais en général fous n'aspirent qu'a revenir a
Paris et renter dans les cadres de l'armée.
Quelques-uns sont décidés quitter le service.
Indépendamment de ses voitures, Charles X
emmène plus de 35o chevaux de maiu qui ne
lui sont d'aucune utilité. Celte circonstance ne
semble laisser aucun doute sur l'espoir qu'il
conserve de voir arriver les libérateurs qu'on ni
a promis; mais cet espoir sera déçu on vient
d'envoyer Careutan le 6e léger, toute l'a gar
de nationale et l'artillerie de Cherbourg
La garde nationale «le Caen el des environs a
également reçu l'ordre de faire un mouvement
dans la direction de Vire. Ces dispositions au
ront le double avantage de protéger el d'accé
lérer la marche de Charles X.
- Une ordonnance dissout la garde royale.
Tout ce qui compose l'élal-roajor el l'inten
dance militaire de ce corps] rentre en disponi
bilité. Les officiers d« juoupe ont la soldedecon
gé; ils pourront, plus tard, être replacés dans
leur grade.
Par ordonnances du 1 3 la décoration de la
Légion d'Honneur continuera de porter, d'un
côté l'effigie, de Henri IV, el, de l'autre h
devise: - Honneur et-Patrie.
M. le vice-amiral Duperie e&t nommé ami
ral el il estainsi que M. le maréobal Soult
duc de Dalroatie nommé pair de France.
Par ordonnance royale du 12 août le
comité de la justice et contentieux du conseil
d'état prendra le nom de comité de législation
et de justice administrative. M. Benjamin Con
stant est nommé conseiller d'étal, et président
de ce comité.
Deux autre ordonnances, du 10, abrogent
celles qui avaient révoqué, de leurs fonctions
3i membres des conseils-généraux de dépS
i3 membres des conseils d'airondissemenl, et
11 maires et adjoints.
Diverses autres ordonnances, -du 11 et du
11 nomment encore plusieurs préfets, maires,
procureurs du roi, substituts, et réintégrera,