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1#6*. XIV**
yar autorisation
0E s. M. LE ROI
PAYS-BAS.
Samedi, 4 Septembre, i85o.
oîlit
pays-bas.
DBS
UVERTURE
ORTES DE LA VILLE.
Il au 16 Septembre, 5 beuru.
FERMETURE
DES PORTES DE LA VILLE.
Du au 16Septembre, 8 heure».
INTERIEUR.
Yprbs 4 septembre.
jjf» La réunion des états-généraux qui
aura lieu la Haye, le i3 septembrefait
partie de l'année parlementaire commencée le
S"" lundi du mois d'octobre 1829. - Les
députés élus, cette année, n'entreront f en
fonction que le 3me lundi du mois d'octobre
procbaiu lorsque les élats-géuéraux seront
convoqués Bruxelles.
- Les journaux de Paris rapportent tous les
détails des évènemeus de Bruxelles et con
tiennent dé longues réflexions ce sujet. -
Les Belges qui étaient Paris s'empressent
de rentrer. La présence de tous les bous ci
toyens est indispensable.
- Le bruit couraitle 29 aoûtLa Haye
que M. van Maanen a donué sa démission et
qu'il est remplacé par M. Nicolaï, premier-
président de la cour de Liège.
- La maison de Libry-Bagnano et celle de
M. Knyff servent de corps de garde. Le dra
peau aux trois couleurs y flotte.
L'horizon populairequidepuis quel
ques jours se colorait de sombres de sinis
tres couleurs, semble se rasséréner etil faut
l'espérer, bientôt luira, sur la Belgique, sur
les Pays-Bas un astre plus rassurantplus
stableplus propice. Les gardes civiques
organisées presque dans toutes les villes et
communes -, la convocation extraordinaire des
chambres; l'arrivée, Anvers et Bruxel
les, du piince d'Orange et du prince Frédé
ric, délégués de S. M., et l'établissement,
dans ces deux grandes cités d'une commis
sion spéciale,la 1" est formée du général
Chassé ,du gouverneur et du bourgmestre;
le départ des dépulations de Liège et de Brux
elles vers le roi,* l'altitude ferme, mais devenue
plus calme plus unie, de tous les bons ci
toyens amis de la patriedéfenseurs éclairés
des libertés et de l'indépendance nationales
les intentions franches loyales dignes d'un
mouarque constitutionneldu chef d'un peu
ple librequi, sans doute, animent S. M.,
?t, enfin triompheront, dans son espritd'in
justes préventions de perfides suggestions
œuvres d'incapables ou de funestes conseil
lers - tout porte croire disons-nous
btie prochaine pacification. L'ordie, la tran
quillité l'espérance renaîtrontet notre belle
patrie qui pouirait êtrequi devrait étie si
florissante si heureuseau dedans, si respec
tée au dehors, prendra, enfin après i5 an
nées d'uue attente toujours reculée souvent
déçue le rang que lui assurent, tout la fois
son industrie ses mœursla fertilité et la
richesse de son solsa civilisation son carac
tère national et osons l'espérer encore
la dynastie même que la politique européenne
que les vœux des Belges appelèrentensuite
a régner sur eux.
IV 1 I
Ne lèverions plus sur le passe: il appartient
désormais, l'histoire.... Tout, pour nous,
est dans l'avenir.... Le mouvement populaire,
la marche du siècle l'a préparé cet avenir
de concert avec les pouvoirs constitués (le ROI
et les CHAMBRES saisissous-le, au mo
ment propice... En dernière analysemalgré
ies malheurs que nous avons déplorer mal
gré ceux peut-être dont nous aurons gé
mir encore f suites presque inévitables de la
situatiou de la fermentation diverses des es
prits dans les deux grandes divisions du
royaume malgré tout ce que les évènemeus
peuvent, de nouveau amener dans leur cours:-
le ROI et les CHAMBRES peuvent sauver,
que disons-nous peuvent et doivent régéné
rer peuvent et doivent restaurer la patrie!...
La LOI FONDAMENTALE: voilà notre
boussolenotre ancre de salutnotre port
coulre les tourmentes politiques qu'enfin il
faut bien en convenir a fait éclater d'autant
plus vives plus fortes plus terribles qu'el
les avaient été plus long-temps et si violem
ment comprimées, un régime déplorable, atten
tatoire la charte constitutive subversif des
lois, destructif des droits garantis et jurés -
régime funeste, en arrière du siècle, hors de
l'esprit et du cœur du Roi, sans doute, et que
la fatalité ordinaire, attachée aux conseillers fa
voris du troue, a pu, seule, faire peser com
me machinalement, sur nos provinces.... ES
PÉRONS!!!
- On lit ce qui suit, dans le Catholiquedu
2n° »44 - <c Des troupes s'avancent de la
Hollande,et, si l'on en croit les journaux hol
landais, elles viennent dompter les n belles.
Or comme il n'y a pas de rebelles en Belgi
que, et que les citoyens compriment, eux-
mêmes, tous les désordres, ou demande contre
qui marchent les troupes? quel avenir nous
présagent de tels mouvemens - Nous remet
tons,'et pour des motifs, les réflexions que
nous suggèrent les évènemeus du jour. Nous
espéi ous que nos lecteurs nous sauront gré de
cette réserve, dans les circonstances actuelles.
- Les journaux de Paris continuent de /appor
ter les évènemeus de notre pays, et font de
longues réflexions sur notre situation actuelle.
- S. A. R. le prince Albert de Prusse arrivé
le 28 aoûtLa Hayeavec S. M. la reine et
la princesse Marianue, a passéle lendemain
29, pendant la nuitHaarlemvenant de
Cette résidence et se rendant Beriin.
- L'adresse envoyée S. M. par les habitans
de Namur est presque textuellement copiée de
celle des Liégeois.
Ur.e commission composée de MM. le baron
de Stassart, Théophile Failon, de Bruges de
Branchon, le comte de Quarré, Brabaut et,
Zoude, avocats, a été nommée pour présenter
l'adresse au Roi.
M. Fallon, qui se trouve très-malade dan»
ce moment, sera vraisemblablement hors d'état
d'accompaguer ses collègues.
M. le barou de Stassart était arrivé Namur
dimanche, 28août, a 2 heures;sa présence et la
confiance qu'il inspire ses concitoyens ont
coutribuéavec le çoncours des notables de Na
mur et de l'autorité municipale au rétablisse
ment de l'ordre. - (Courrierde la Sambre.
- On écrit d'Anvers, 31 août -
Des lettres de La Haye nous annoncent
comme une nouvelle certaine le remplacement
de M. van MaaneD par M. Nicolaï.
Cette nouvelle s'est propagée la Bourse
comme urt mouvement électrique. Toutes les fi
gures se sont l'instant épanouies. La satisfac-^
lion était générale on se félicitait mutuelle
ment et la hausse des fonds a suivi immédia
tement la chute du ministre.
- On rapporte de L:ége, 3oaoût: -
Notre ville offre maintenant un aspect ex
traordinaire l'ordre y règne; mais c'est en
quelque sorte l'ordre d'un Vaste camp. Les ci
toyens sont armés et s'arment de plus en plus.
La gai de bourgeoise est admirable; les cadies
de ses compagnies sont doublés; il est desiier
qu'ils augmentent encore, afin que les brave»
citoyens qui se dévouent pour le bien commun,
puissent pr endre quelque repos. La garde com
munale est animée du meilleur esprit.
Nous venons d'appieudre que les communes
rurales commencent également preudie 1rs
armes cela peut devenir utile et nécessaire en
beaucoup d'endroits.
- On écrit d'Anvers, 3o août -
Dans l'après-midi, la garde urbaine tant
pied qu'à cheval s'est de uouveau réunie, elle