Âf JOURNAL D YPRES. jjo 1266. XIVme Année. DE S. M. LE ROI PAYS-BAS. viej f iciaitej eu D^Cotauat INTERIEUR. JWîedi, 18 Sept", i83o. PAR AUTORISATION DES DES PO Du i5 ai PAYS-BAS. Y près ,18 septembre. gj» ERRATA. - Dans le Propagateur du i5, n° 1265, p. 4 y col. irc alinéa 4» omettes le double-emploi extrait du Politique et commen çant par ces mots - u Les nouvellesetc. - A l'ouverture du Théâtre de Bruxelles, le 13 de ce mois, La Feuillade a chanté la Brabançonnedont les refiains étaient repé tés, en chœur par rassemblés. On a applaudi, avec enthousiasme ce dernier couplet - Mai» malheursi de l'arbitraire Protégeant les affreux projets Sur nous du canon sanguinaire Tu venais lancer les boulets! Alors, tout est finitout change: Plus de pacte, plus de traité Et tu verras tomber l'Orange De l'arbre de la Liberté Courrier des Pays-Bas. - La régence de Chièvres Haioaui) reven dique l'honneur d'avoir signé, unanimité la demande de la séparation du Nord et du Midi. - Quatre cents bouches feu, tant sur l'Es caut que sur la Citadellesont pointées sur la ville d'Anvers que l'on arme toute force. On abat les jeunes arbres, hors de la ville, pour faire des palissades. Dans quelques joursAn- Vers sera armé en guerre. Contre qui - {ld.) - Le Journald'sfnoers (dit le Catholique du i5, n* 357 assure que, jusqu'ici, le corps diplomatique ne s'est pas prononcé pour la sé paration du Midi et du Nord. On lui annonce au contraire, dit-ilque l'Angleterre vient de faire parvenir une décision négative. - Le Ti- we» en parlant des Pays-Basdit que la sé paration des deux pays rivaux paraît le prin cipal moyen de ramener la tranquillité et la bonne harmonie. Dans ce cas dit- ille prince d'Orange serait vice- roi de la Belgique. - Ce qui suit se trouve daDS la Tribune des Départemens - Une pétition a été signée par quelques commerçans d'Anvers, contre la séparation de la Belgique et de la Hollande. Les Anversois se fondent sur la crainte que la fermeture de l'Escautet la perte des colonies hollandaises, ne soient, pour la Belgique, une conséquence, sinon certaine au moins possible, de la séparation demandée. Ces pétitionnaires s alarment, sans raison. Il y a plusieurs années, le gouvernement des Pays-Bas a lui-même soumis, un conseil des ministresla question de séparer les provinces méridionales et septen trionales du royaume par une ligne de doua nes sans, toutefois, rien innover l'étatni la nature de leurs relalious industrielles et commerciales. - Cette questionqui a été réso lue négativement, était née des difficultés sans nombre que présententpour l'assiette des im pôts, les intérêts contraires de la Belgique et de la Hollande et le motif détermiuant de cette solution paraît n'avoir été qu'un désir personnel du Roiqui a toujours cru la possibilité de foudre, eu une seule nation, deux peuples op posés de religion, de mœurs, de langage et d'intérêts. - On écrit de Cologne que le roi de Prusse avait fortement blâmé la conduite de Charles X, et que la preuve qu'il désire le bonheur de ses sujets des provinces rhénanes, c'est que, con naissant la composition de la diète de Dussel- dorfcomme libérale en majoritéau lieu de donner celte assemblée un Ravez ou un La Bourdonnaye pour présidentil lui avait en voyé en qualité de grand-maréchal, le prince de Salm-Dyck; on connaît le dévouement aux intérêts publics de ce digne époux d'une Dame pleine de talens, de grâce et de bonté, que l'on se félicite de posséder chaque hiver Paris. Trib. des Dép.) - Des lettres de Lisbonne, datées du 38 août, parlent de quelques ttoublesqui auraient eu lieu sur différens points du Portugalet plus par ticulièrement Ebora, où les constitutionnels se seraient réunis en grand nombre. - Le dernier paquebot du Brésil a apporté l'approbation de l'empereur don Pedro aux mesures qui lui avaient été proposées par la ré gence de Terceire pour le rétablissement de la charte constitutionnelle, et de la reine Dona Maria sur le trône de Portugal. Il est certain que le cabinet de Londres a in vité le marquis de Palméla se rendre en An gleterre pour y traiter de l'arrangement des affaires de Portugal. - Le National.) - M. Jacotot vient d'ouvrir, pour les pères et mères qui veulent faire l'éducation de leurs en- fans, une école gratuite d'émancipation intel lectuelle, Paris, rue et hôtel Corneille. - La Gazette de France fait les réflexions suivantes sur l'importance que pourrait avoir pour les intérêts des puissances étrangères, la séparation de la Belgique et de la Hollande: - Les cabinets qui présidèrent la formation du royaume des Pays-Bas, c'est dire Ceux de Londres, de Vienne, de Berlin et de St- OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 15 au 5o Octobre5 heures. ERMETURE TES DE LA VILLE. 3o Octobre, 7^2 heures. Pétersbourg, prirent la réunion de la Belgique la Hollande, comme un principe de sûreté et d'ordre général, qui avait déjà été convenu Chaumontle a8 février, 18i\. Le principe d'ordre et de sûreté, qui a été la base essentielle des stipulations, ne paraît pas devoir souffrir de la séparation de deux pays, alors que, comme la Hongrie et la Norwège, la Belgique concourra, la défense commune, en hommes et en tributs, et que la couronne, conservant le droit de paix et de guerre, aura le commandement des armées et la disposition de la ligne de défense. La puissance militaire d'un monarque ne dépend par de la manière d'exister, administrativement, des pays soumis son au torité; il semble, au contraire, qu'elle emprunte plus de force, en effaçant tout ce qui peut rap peler des idées de conquête, et en respectant la nationalité de ses sujets. Les Belges, par carac tère, seront d'autant plus affectionnés, qu'ils verront se réaliser ce qui a étédepuis long temps l'objet de tous leurs vœux. - Selon des lettres particulières de Bruxel les du 6Sir Charles Bagotambassadeur anglais La Hayeaurait engagé ses compa triotes qui sont Bruxellesne pas quitter cette ville attendu qu'il ue voyait aucuue né cessité pour leur départ. - Une décision royale vient d'annuler les avancemens donnés dans l'armée et les nomi nations faites dans les ordres de la Légion d'Honneur et de Si-Louispar l'ex-roi Char les Xpostérieurement aux ordonnances du a5 juillet dernier. - Depuis la dernière révolution presque tous les colonels ont prévenu les officiers et soldats de leurs régimens que la liberté de con science étant proclamée par la nouvelle charte c'est un droit pour chacun d'aller ou de ue point aller la messe. - Le gouvernement de Ferdinand songe parer la crise qui le menace. Il est question, plus que jamais de publier une charte sur le plan de celle de Louis XVI11 cet acte serait précédé d'une ordonnance qui rappelerait tous les bannis quide celte manièren'auraient plus besoin de rentrer main armée dans leur patrie. Mais pour produire un bon effetcette concession l'impérieuse nécessité des circons tances, doit être faite sans le moindre retard. Encore quelques jours, et peut-être ne sera-1-il plus temps. Mémorial de Pyrénées. - C'est un fait singulier, mais qui n'eu est pas

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1