Ét a ts-G én ér aux
tnohis vrai, qu'au moment où "Charles X de
mi ode 1111 asyle l'empereur d'Autriche., uue
antre proposition lui est faite. Ce serait le ma-r
liage du jeune Napoléon avec l'une des filles I
de Louis-vBhilippe, et sa nomination comme roi
de la Grèce avec un régence de trois ans. Ce
coup de politique a été tenu aussi secret que
possible. - Court-Journal.)
tirages 16 septembre.
Une adressé, pour la séparation entre le Nord
et le Midi de la pari de cette villesera inces
samment envoyée au Roi.
Ou commue ici l'organisation de la garde
bourgeoise les citoyens son! convoqués par
section pour être inscrits, et coopérer la
nomination des chefsdont le choix est entiè
rement laissé au corps.
- La garde bourgeoise et organisée elle se
compose de 8 compagnies ayant .chacune un
capitaine, un licunnant et deux sous-lieule-
«uns. Elle a fait son premier service le 14
ce mois.- Gaz. der Prou, fïestvl.
Nous tenons d'une source certaine et res
pectable, et nous nous estimons heureux de
pouvoir allumerqu'aucune adresse n'a été
envoyée S. M. par des négocians de Bruges
pour protester contie la pétition de la régence,
tendant obtenir la séparation de la Belgique
d'avec la Hollande. Un projet de requête,
où, côté d'une réclamation contre tous
les griefs se trouvaient manifestées des crain
tes sur notre avenir, requête qui n'eut au
cune suite a seul donne lien" cette uouvelle.
Bruxelles iô septembre.
Le 8, deux dépulalions d'Amsterdam se sont
présentées l'audience ordinaire du Roi l'une
des liabitans notables, et l'autre du commerce
de la ville.Ou assure que la première a protesté
au nom de ses comuiettans, de leur fidélité et
attachement a la jKMSOime de S. M. et l'ordre
constitutionnel au maintien desquels ils se dé-
clareul prêts tout sacrifier.
Celle du commerce doit avoir dit que dans
le cas où Ja séparation des deux parties du
royaume pourrait, dans des vues politiques,
être considérée comme juste et uiile, et ne serait
pas contraire aux traités, le commerce d'Am
sterdam n'aurait pas d'objections y faire.
- Nos députés sont partis tous ensemble par
le bateau vapeur d'Anvers sur Rotterdam.
MM. Reypbius et de Moor étaient déjà La
Haye.
Le 11, la régence elles principaux habitans
de la ville d'Aarschot ont signé une adresse
contenant la demande de séparation de la Hol
lande d'avec la Belgique.
Des menées sourdes furent employées pour
semer la désunion, Grammont, mais grâce
la modération de ce que la ville renferme de
plus respectablesles propriétés furent respec
tées, et le bon ordre ne fut point un instant
troublé; une garde bourgeoise est complètement
organisée.
Une pétition en redressement des griefs, revê"
tue de la signature des notables de la ville, a été
envoyée S. M.
- La régence de la ville de La Roche, grand-
duché de Luxembourg, vient de voter l'u
nanimité une adresse S. M. dans le sens de
celle de Liège, tendante la séparation de la
Hollande d'avec la Belgique. Les habitans ont
arboré les couleurs brabançonnes. Eu quittant
la salle des séances, les membres de la régence
sont montés sur le perron de l'Hôtel de Ville,
décorés des mêmes couleurs. On va organiser
uue garde urbaine.
Le g, dans la soirée, les habitans de Saint-
Hubert, ayant entendu la publication faite par
ordre de la régence de la proclamation du 5 du
courant, ne crurent pouvoir mieux y répondre
qu'en se réunissant en masse sur la place du
Maiché, où ils oui arboré, sur l'Hôtel de Ville,
les couleurs brabançonnes, uoir, jaune et rouge.
Au uue autorité n'ayant présenté le moindre
Y 2
bbslaclè la manifestation des semimensdu
peuple, ^ucmie voie de fait n'a eu lieu, ni con
tre les fonctionnaires ni contre les particuliers.
Tout est dans le calme le plus profond.
Courrier des Pays-Bas.
- S. A. R. le duc de Bruuswick-Oels a tra
versé le n de ce mois Utreclu, se rendant par
Rotterdam en Angleterre. 11 voyage sous le
nom du comte Walberg-Eberstal. S. A. R. se
sauve de ses étals, la populace de Brunswick
ayant entièrement saccagé et brûlé sou palais.
On se rappelle que ce jeune priucea été pendant
long-temps eu différend avec S. M. le feu roi
d'Angleterre.- Utrechtsche Courant
- Ou dit qu'à la prochaine assemblée des
états de la Bavière il sera proposé uue loi pour
abolir la peiue de mort.
- Hier a eu lieu l'Hôtel de Ville un con
seil auquel out pris part un capitaine, uu sous-
officier et un garde de chaque section, 11 y a
été résolu qu'on enverrait une adresse ailx dé
putés des provinces méridionales. L'adresse
rédigée comprenait plusieurs points dont le
principal était l'inviiatjon faite aux députés
de prier S. M. de faire rentrer dans leurs gar
nisons respectives les troupes hollandaises qui
stationnent maintenant dans nos provinces.
Cette séance du matin a été fort orageuse,
cause des propositions étrangères l'objet
mis en discussion, faites par plusieurs person
nes. M. van de Weyer et d'autres membres du
comitéparviurenl ramener l'ordre, et s'op
posèrent ce que de semblables propositions
lussent de nouveau présentées.
Cette séance se prolongea jusque vers les
trois heures. Les sections avaient nommé dans
leur sein un comité de rédactionchargé de
présenter l'adresse l'assemblée 6 heures
du soir. Cette séance du soir se passa dans le
plus grand calme. M. van de Weyer, après
avoir consulté le présidant exprima de nou
veau la ferme résolution de ne permettre au
cune proposition tumultueuse. L'adresse fut
adoptée l'unanimité.
Une députatioo de plusieurs personnes qui
s'étaient offertes de bonne volonté a été nom
mée par le conseil de la garde bourgeoise. Cette
députation est partie pour La Haye.
Des groupes nombreux et impatiens s'étant
formés sur la place de l'Hôtel de Ville MM.
d'Hooghvorst et van de Weyer les haranguè
rent leur communiquèrent la décision de
l'assembléelaquelle fut accueillie par des ac
clamations unanimes. Un quart d'heure après
cette courte allocutionla plus grande trau-
quililé régna sur la Place.
Envers iâ septembre.
Voici la résolution prise par l'administration
municipale de cette ville au sujet de l'adresse
envoyée au Roi par les négocians notables
d'Anvers, relativement la séparation des pro
vinces méridionnaleset septentrionales: -
Le conseil de régence de la ville d'Anvers
convoqué extraordinairement l'effet d* pren
dre, d'office, connaissance d'une adresse pré
sentée au Roi par un grand nombre d'hahitans
de cette ville.
Vu l'article 160 de la loi fondamentale
qui autorise les administrations locales ap
puyer auprès du Roi les intérêts de leurs admi
nistrés, déclare adhérer en tout point l'adresse
ci-dessus transcrite, et charge le collège des
bourgmestre et échevins de la mettre respectu-
sement sous les yeux de S. M. le Roi.
Liège i5 septembre.
Le i3 dans l'après-miditrente-sept militai
res liégeois qui avaient abandonné leur corps
et qui venaient de la direction de Maastricht
sont arrivés ici avec armes et bagages. Ils ont
aussitôt quitté le costume militaire pour re
prendre l'habit bourgeois.
Quinze autres miliciens venant des environs
de Luxembourg et qu'on dirigeait sur Maas
tricht sont également arrivés le i3 Liège
ils retournent dans leurs Foyersne voulant
pas porter les ai mes coutre leurs concitoyens.
Une adresse pour demander la séparation
des deux parties du royaume a été envoyée
la seconde chambre des états-généraux revê
tue des signatures des conseillers de régence
et des plus notables de llerve. -
Courriet de la Meuse.
- On continue de réunir de grands moyens
de défense la Caserne des Ecoliers. Uue tren
taine d'ouvriers y sont constamment occupés
faire des cariouehes et des gargousses. Plus de
vingt pièces d'artillerie de différens calibres, y
sont montées sur leurs affûts. Une compagnie
d'artilleurs les manœuvrent déjà comme le fe
raient de vieux soldats.
Cinq cents hommes de troupes venant de
Maastricht sont entrés, le 13, dans la Citadelle;
l'arrivée de ce renfort qu'en croyait beaucoup
plus considérable avait jeté quelque agitation
dans la ville.
Séance extraordinaire du 13 septembre.
Aujourd'hui, a eu lieu l'ouverture, parle
Roide la session extraordinaire des états-gé
néraux, convoqués par arrêté du 28 août i83o.
Les membres des deux chambres se sont réu
nis midi précis dans la salie ordinaires des
séances.
Celte séance a été ouverte par le prince C.-A.
de Gavre, qui fit lire un arrêté royal, par le
quel il était nommé président de la pi entière
chambre.
Une commission de 16 membres fut nommée
ensuite pour recevoir .S. M. de la part de leuis
N. P. l'entrée du bâtiment l'introduire dans
la salle des séance, et l'accompagner ensuite
sa sortie.
Les ministres cl les membres du conseil d'é
tat s'élanl rendus l'assemblée vers uue heure,
S.M., accompagnée du prince d'Orange, fut in
troduite dans la salie avec sa suite.
S. M. assise sur le ttôiie prouonça le discouis
suivant -
(Nous ledonnons ici d'après la Gazette des
Pays-Bas.)
«Nobles et PuissansSeigneurs, votre session
extraordinaire, que j'ouvre aujourd'hui, a été
rendue nécessaire par des circonstances deplo-
rablesel impérieuses.
L'état, eu paix avec tous les peuples de l'Eu
rope, venait de voir la guerre heureusement
teiminée dans ses colonies. Il florissail dansua
heureux repos, par l'ordre, le commerce et
l'industrie. Je m'occupais du soin d'alléger les
charges du peuple et d'int roduiresuccessiv ement
dans l'administration intérieure les améliorations
que l'expérience avait indiquées. Tout coup
une émeute éclate Bruxelles, et cet exemple
est imité dans quelques autres localités; l'iucen-
die et le pillage signalètenl ces désoidies, trop
aflligeaus pour mou cœur, la nation et l'hu
manité, pour que j'en offre celle assemblée le
triste tableau.
En attendant le concours de V. N. P., dont
la convocation a été ma première penséej'ai
pi is sans délai toutes les mesures qui dépendaient
de moi pour arrêter les progrès du niai, proté
ger les bons citoyens contre les malveillans et
détourner du royaume le fléau de la guerre civile.
Remonter aux causes de ce qui s'est passé, n
examiner avec V. N. P. le véritable caiactère,
la tendance elles suites probables, est moins
urgent dans l'intérêt de la patrie, que de cher
cher les moyens de rétablir l'ordre, la tran
quillité et l'empire des lois, non seulement pour
le moment, mais d'une maniéré assuiée et du
rable.
Mais, au milieu du choc des opinions, de
l'exaltation des pissions des vues et des inté
rêts qui se ci oiseut, c'est uue lâche bien difficile,
N. et P. S.,que deccuciiier mes vœux pour le