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de l'Europerien de plus naturel. Et croit-on
que la France elle-même, peine remise de l'é
branlement de sa propre révolution, ait désiré
qu'on ouvrît safronliéreun foyer de discorde
«m dehors et de perturbations au dedans Non
sans doute; mais ce qu'elle n'a pu, ce qu'elle
n'a pas dû empêcher, elle le subit. Elle le subit
avec ce respect qu'elle a proclamé dès le pre
mier jour pour l'indépendance des autres peu
ples elle y a trouvé au moins l'occasion de
convaincre l'Europe de la sincérité de sa con
duite et elle attend en retour l'imitation de
l'exemple qu'elle a donné.
Il s'agit enfin de s'entendre sur le principe
de la non intervention. Pour être raisonnable
ment accepté par une puissance il faut qu'il
le soit par toutes: une seule dérogation au prin
cipe et tout est en question.
Résumons notre opinion sur les affaires de
la Belgique. Tant que nous avons cru possible
nue séparation des deux royaumes -sous le
sceptre de la maison d'Orangenous l'avons
appelée de tous nos vœux.
Quand la force a décidé la question quand
nous avons vu l'indépendance de la Belgique
eci ite en caractères de sang dans les rues de
Bruxelles, nous avons désiré que ces pro
vinces choisissent, et pour elles-mêmes et pour
l'Europe, la forme de gouvernement la plus
rassurante pour leurs voisins.
Mais jamais nous n'avons pensé, jamais nous
ne penserons qne dans l'intérêt de cette même
Europe, dans l'intérêt de celte paix qui nous
est aussi chère et aussi précieuse qu'à tout au
tre on pût songer intervenir dans une pré
tendue réconciliation de la Belgique avec la
maison d'Orange, ni disposer diplomatique
ment du résultat de la dernière lutte.
Tout ce qui se fera pour le repos de l'Euro
pe sans partir de l'indépendance de la Belgi
que comme d'un fait accompliuous semble
menacer immédiatement ce repos.
Assez de points secondaires resteront trai
ter dans les affaires belges pour les grandes
puissances de l'Europe. Assez de difficultés hé
rissent encore celle question ne les rendons
pas toutes insolubles en posant dans l'intérêt
de la paix un principe dont il ne pourrait sor
tir que la guerre. - Journal des Débats.
- Lorsque le sort des armes nous arracha
tous ces peuples et toutes ces contrées, les
puissances alliées contre nous sentirent la né
cessité de fonder nos frontières un état assez
puissant pour nous contenir au besoin vers le
nord en s'alliantà la Prusse. La réunion de tous
les Pays-Bas fut arrêtée Vienne, et la maison
d'Orange appelée donner une constitution li
bre un penple qui avait eu sa liberté, même
sous le despotisme de Philippe II.
Les Pays-Bas furent donc divisés en sept
provinces gouvernées par un roi héréditaire
avec deux chambres d'étals-généraux. La li
berté l'égalité politique des cultes furent ga
ranties la nation. Ces garanties ayant été
foulées aux pieds par la maison d'Orange les
Belges sont rentrés dans leur droit naturel.
Dans cet état de chosespersonne n'a pu
s'étonner de la proclamation d'indépendance
faite pat le gouvernement actuel des Pays-Bas.
On avait murmuré au mot de république; irais
ce mol et cette chose n'avaient pas effarouché
les monarchies du temps de Henri IV et d'Eli
sabeth. Les Provinces-Unies constituées de la
sorte avaient été reconnues par tous les gou-
vernemens leur existence politique est donc
légitime; d'ailleurs, on vient de voir quelle est
la légitimité des princes de la maison d'Orange,
On nous parle aussi des intérêts des puissan
ces, opposés ce gouvernement. Quelle puis
sance pourrait parler deses intérêts maintenant,
loisque la France consent ne pas stipuler pour
ses intérêts elle si graves et si puissans?
On débat aussi la question du patronage ou
même de la possession l'égard de ces belles
provinces qui flottent depuis quelques semaines
sans maître on redoute que l'état le plus voi
sin u'exbume quelques droits oubliés et r.es'en
etnpare. Mais lequel pourrait plus qu'un autre
se croire en droit de posséder les Pays-Bas,qui
ont appartenu tourà tour l'Espagne, l'Au
triche, la France? Le grand nombre des pré
tendais n'est pas: la moindre garantie de l'in
dépendance de la Belgique.
Au reste quelles que soient les décisions
des gouveruemecs, la Belgique a pris la sienne.
Times.)
JOURNAUX ANGLAIS.
Un correspondant du Times annonce que
le gouvernement prussien a résolu de suivre
l'exemple de la France, en s'abslenant de toute
intervention dans les affaires de la Belgique.
Morning- Herald.
- Le roi de France a formé son opinion au
sujet des affaires de la Belgique il est déter
miné ne pas consentir l'occupation de ces
provinces par une puissance étrangère.
Courrier des Fays-Bas.)
Annonces.
AVIS
AUX JEUNES BELGES.
Considérant que la délivrance de la Belgique
a laissé, dans les rangs de l'armée, une grande
quantité de places vacantes; que ces places oc
cupées l'avenir sans partage par des Belges
offrent une perspective d'avancement, vu la né
cessité de remplir immédiatement toutes les pla
ces de sous-officiers, vacantes par le départ
des Hollandais. Tous les chefs de corps de
l'armée nationale sont autorisés enrôler im
médiatement, comme sous-ofticiersel caporaux,
les jeunes gens quipar leur éducation, peu
vent faire espérer qu'ils seront par la suite de
bons officiers.
Ypres le i5 octobre t83o.
Le Général de Division
Chargé de la réorganisation de l'armée
Cu. GOETHALS.
164. Maendag 18 October i83o, zal den
Instelgebeureu en den Zaturdag 3o der zelfde
maend den Overslag, l'elkens om 4 uren na
middag, in de afsparming bel Ztveerd, te Ype-
ren. - i° Van een huis met groote erve aen
de westkant van de Beeslemarkt binnen Yperen
laelst bewoond door jof. Peeren - 20 yan
een buis hebbende nieuwen steenen voorgevel
met acliter huizeken en daer medegaende erve
staende aen den noordkanl der Boterstraet te
Yperen makende het oostershoekhuis van de
Kalverstraetikans bewooud door Celestina
AsseloglWelke bel zelve met de betaling van
den koopprys zal verlaten en 3° Van een stuk
zaeiland groot 1 bunder 39 roeden 64 ellen
gelegen op St.-Jacobs nevens Yperen, zuid
by den Wielke-molengebruikt zonder pacht
1 door Johannes Deweerdt mils 60 guld. 29 ct,
boven de lasten 's jaers.
De voorwaerdeu berusten by den Notatis
Vandermeersch.
i65. Op Zaturdag a3 October 183o, tert 3
uren na middag zal 'er door den Noiaris
Renty, resideerende te Yperenvoortsgeva
ren worden in d'herberge den A. B. C. Li0.
neu de zelve slad lot den Overslag van
i° Een buis en erve gestaen en gelegen aen
de zuidzyde van den Korten-Meerscb le Ype
ren, geteekend n° 4 bewoond door de we-
duwe Hennebel.
2° Een huis en erve thans dienende voor
koetspoort en stal gelegen te Yperen, aen de
zuidzyde van hetWolle-stratjen gemeeulykge-
zegd Beuls Eersgat00k gebruikt door de
weduwe Hennebel.
Deze twee huizen zullen by verzameling ge-
veilt worden en de koopers zullen er van iu ge-
not treden met de betaling des koopprys.
3® Een huis en erve aen de uoordzyde van
de Houtmarkt te Yperen, n® 16, bewoond zou-
der pagt door Jacobus Calmein, aen fl. 5-u
cents te maende.
4Een huis en erve gestaen en gelegen te
Yperen aen de westzyde van de Rysselstraet
recht over St.-Pielers kerk, geteekend u® 138.
bewoond door Joseph Soetraert om by den
kooper in genol le treden l'einden de 3 maen-
den na den Overslag.
5® Een huis staende op grond van M. de
Buus ter plaets van Hollebeke, bewoond door
Joseph Trioen bakker, om daer aen hand te
slaen l'einden de maaud na den overslag.
De voorwaerden der verkooping berusten
ten kanlore van gezegden Notaris REJNTY
Leute-markt, n® 26.
l63. commune de warnêton plougsteert.
A l'endroit nommé Hameauun quarl
de lieue de PF'ulverghem. - A la maiso
mortuaire de Jacques-François Leynaert.
Tous les effets de Ménageconsistant en
chaises, tables, bancs coffre, armoire, garde
robe, pelles feu, pincette, chenet, crémail
lère, trépieds assiettes et plats de faïence, pol-
teriede terre, assiettes et théière d'élain, poti
de fer, deux chaudrons blancs, grand noit
chaudron, marmites, bouilloire casserole,
baratte, cuvcllesà la crème et autres, seaux
maillet, hache, serpes, louchets liauwes
fourches, brouettespendule avec sa caisse,
gros et menus bois brûler, une vache lai
et gras cochon, blé et fèves en grain et gerbes
une quantité de foin et fourrage, literies ba-
billemens et linges d'homme, enfin géoéralemerii
tous les autres objets mobilaires délaissés pal
ledit Leynaertet trouvés sa mortuaire.
A RENDRE.
Le jeudi 21 octobre i83o, commencer
neuf heures du matin il sera procédé ladit
vente sous les conditions favorables avec ter®
de paiement pour les marchés au dessus 2 florin
36 ceDts, moyennant caution solvable et ceu
au dessous doivent être payé comptant.
Maître THEETEN,Notaire JNeuve-Églis*
est chargé de celle vente et de la recette.
Qu'on se le dise.
Ypres. Imprimerie de R. GAMBART-MORTIER Libraire, sur la Grande-Place, vis via l'hôtel de ville.