Ot A® A f lR£. JOURNAL APRES, ictaiio e\- OX^otauat PC« 1275. XIVme ANNÉE. JOURNAL DTPRES rcr.20 Octobre, i83o INTERIEUR.. L'ABONNEMENT au Est, pour la ville et son arrondissement, fl. 1-75, P.-B., par' trismestre} et 5 il. pour toute la Belgiquefranc de port, par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne; et toutes cel les en dessous do 7 lignes se paient 5o cents. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 51 Octobre, 6 heures. 1 1 1 FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du »G au 5i Octobre, 672 heures. 0 (ifclcj UCJ BELGIQUE. Yprès 20 octobre. Kp Le Sieur Modeste de Tf^eynex-ser gent-major au 6om« rég1 de chasseurs anglais, hôte de l'Hôtel du SoleilGrand'-Place, Ypres, qui, par suite du mouvement populaire Su'en présence des forces hollandaises même avait voulu organiser eu cette ville, notam ment dans les journées du 3o septembre et du 1" octobre, avait été confiné daus la maison d'arrêt, vient d'eu être élargi, avant-hier, après Une détention de 17 jours (dont line 10" au se cret), sur les plaintes qu'il avait portées, rela tivement sa détention, au Gouvernement. - Le Sieur Modeste de eyn avait concerté, pour le 1" octobre, un mouvement avec les communes de Gbeluwe et de Wervicq, pour l'expulsion des Hollandais et Carburation du drapeau national: - ce que rendirent inutile les conséquences de la journéedu 3o septembre, dé cisive pour l'adhésion d'Ypres la cause de la Pairie.-C'est le roêmeSieur M. de ïf^eynepù, dans l'âprès-dînée du 27 septembre, avait dé livré et arboré le second drapeau tricolore. On se rappellera que, comme le premier, sorti de la maison de I'Éditeur du Propagateur cet étendard fut violemment enlevé par l'autorité militaire (hollandaise) encore existante.- On dit que le Sieur de W?yn se propose de poursui vre cette affaire auprès du Gouvernement pro visoire. - Quant au prince d'Oranges'il aspire la couronnequ'il ait soin de se présenter au peuple en s'appuyant sur des titres tout fait en dehors de sou droit de naissance, qu'il ré pudie hautement la solidarité des actes de sa famille etla face de la nation se dépouille du caractère de prince hollandais pour revê tir celui de citoyen belge. Alors on pèsera avec impartialité ses titres comme candidat .au Irône. Qu'il commence par réplamer l'éloi- gnement de notre territoire des troupes enne mies qui le souillent et reste sans défiance au milieu de nous. A ce prix peut-être la con fiance des Belges et sa popularité lui seront tendues. - Politique. - L'opinion publique en France saisit toutes les occasions de mauifester sa vive sympathie Pour la cause de la Belgique; au Vaudeville a de petits couplets qu'on chante la lin d'une pièce fort légère Arnal a eu l'heureuse idée d'ajouté* le complet suivant - Dis-moi quels s^nt donc tes projets, Roi d'Amsterdam!et de Bruxelles t Toi qui lances sur tes sujets Une mitraille paternelle Si tu t'es mis dans l'embarras Toi qui d'meur, si près d'ia France, Ah malin tu n'diras pas Que tu péchais par ignorance. Nota:.-Aucud arrêté du gouvernement pro visoire n'a supprimé la place d'aumônier de l'armée. - Aurons-nous conquis notre indépendance pour ue former qu'une vice-royauté présidée par îé'prince d'Orange Tel est le vœu de plu sieurs de nos compatriotes. Le prince d'O range, disent-ils, peut seul ramener la paix et la tranquillité dans nos provinces, lui seul peut mettre finaux inquiétudes, aux désastres qui nous affligent; hâtons-nous donc de le recevoir parmi nous et de lui conférer une autorité qu'il a perduemais que lui seul peut exercer pour le bien-être de la nation. Quoi! nous recon naîtrions un Nassau pour souverain! Nous vou lons éviter les révolutions et nous nous expo serions devoir en recommencer une autre? Avons-nous oublié que le prince d'Orange s'est constamment montré l'appui du ministre van Maanen, que lui-même présidait le conseil d'é tat, lors de l'émission du fameux message? D'ailleurs ce prince n'a-t-il pas dans les idées quelque chose de vil, de rampant, d'égoïste? Quand a-t-il promis de porter son père les vœux d'un peuple opprimé? Nest-ce pas après s'être assuré qu'on ne voulait par changer de dynastie? El si les Bruxellois en eussent té moigné le désir, qu'aurait faille prince d'O range? Aurait-il préféré la félicité publique, le salut de l'état ses intérêts privés? Que i'ou cesse de s'abuser ainsi: le prince nous a trompés, sa bienveillance nous cachait ses craintes pour l'avenirle désir de conserver le sceptre et non pas l'amour de la Belgique. D'ailleurs, de quel droit prendrions-nous pour gouverneur le prince d'Orange? Nous ne pouvons admettre un chef étranger orce prince est étranger puisqu'il est Hollandais et que la Belgique et la Hollande forment deux états part, absolument indépendans l'un de l'autre. Le descendant d'un sultan ou d'un kan des Tartares a donc autant de droit au trôue de la Belgique qu'un prince Hollandais. En outre si nous avions un vice-roi hollan dais. aurions-nous conquis réellement notre li berté? Pourrait-il être utile un peuple de se soumettre aux lois de ceuk dont-il vient de se couer le joug? Et vit-on jamais ud peuple vain queur demander Jun chef 1a nation qu'il a vain cue? Nos provinces ne seraient-elles pas régies de fait par les Hollandais qui eu ont été chassés? L'expérience de l5 années d'oppressions de vrait mieux nous iustruire l'exemple de l'Ir lande gouvernée aussi par un vice-roivexée accablée par l'Angleterre, devrait nous faire voir combien pèse la tyrannie d'un peuple sur un autre peuple. Courrier de F Escaut.) - Herlen, Sittard et tous les villages envi- ronnans, de la province de Limbourg,se sont prononcés avec énergie pour le nouvel ordre de choses. L'esprit public veut secouer le joug hollandais. - Le Morning-Post donne la biographie suivante du seigneur anglais que les troupes hollandaises ont massacré si cruellement Bt u- xelles;- «Lord Blantyre, né en 1775, servit la Hol lande en 1790; il Cl la campagne d'Egypte, eu 1801, comme aide de camp du général Stuart; il fut, en 1S07 de l'expédition cottfre la Po- méranie et la Zélande; en 1819, il prit part, sous le duc de Wellington, aux guerres d'Es pagne et de Portugal; il épousa, en 1813, lady Frances, seconde fille de l'honorable lord Joha Rodney, secrétaire en chef du gouvernement de Ceylan et fils lui-même du célèbre amiral Rodney. Lord Blantyre était en dernier lieu pair l'Angletere, major-général de l'armée bri tannique, chevalier de l'ordre du Bain et lord- lieutenant de comté de Renfrew. 11 laisse huit enfansdont l'aîné, héritier de la patrie, n'a pas douze ans le plus jeune n'est âgé que de quelques mois. Bruges 20 octobre, flfj» Nous donnons cet article textuellement du StandaerJ van Vlaenderenc a Niel tegenstaende de publicatien van de stedelyke regeéring en van de gedeputeérde staeleu der proviucie waer by de landsliedrn uytgenoodigd worden hunne graenen en le- verismiddelen als na gewoonte ter markt te brengen met verzekering voor hunne veylig- heydworden onze markteu niet voorzien uyt hoofde zegtmen dat te lande aile sonr- ten van gerugten worden verspreyd dat men het land afloopt oui het graen op. le koopen en zoo men er by voegt nae Holland te ver- zenden. Door deze omstandigheyd den prys van het brood aglervolgens geiezeu zyude heéft het volk beginnen te inarren. Gisteren morgea heéft het werkujlk in de stadsreycu

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1