JOURNAL D'YPRES t flo 1280. XIVme Année, JOURNAL DYPRES et oittlcJUC J ciaïkej eu D Cohxuaf. I N T E R I E U R L'ABONNEMENT AU Est, pour la ville et son arrondissement. jl_ 1-1$, P.-B., par tri mestre; et 3 il., pour toute la Belgique franc déport, par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne; et toutes cel les en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. Samedi, 6 Novembre, 1800 OUVFRTURE C DES PÔflTES DE LA VILLE. VDu i au i% Novembre, 6 1/2 h. n-, /FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE, Du 1 au 16 Novembre 6 heures. BELGIQUE. Y près6 novembre. Kj* Le résultat des votes de notre district ad ministratif pour les 4 députés et les 4 »uppléans au congrès national, qui s'ouvrira, le 6, Bruxelles, est comme il suit: - Députés, MM. Bouckaert, doyen, curé de S'-Martin, Ypres; de Langtie, ancien député aux élals-géneraux (seconde chambre i; de Coninck, avocai, ex juge d'iuslructiou et Mulie, avocat, ex-juge- soppléant. - Suppléons MM. Malou-van den Peereboom, négociant; Pollin, curé YVer- sick; Struye-Provooslbrasseur; CasleJein-de Coninck, négociant, VVervick. - Les députés, ainsi que les suppléaris, put été nommés, au premier tour de scrutin. - On apprend que l'Angleterre, la France et la Prusse, les puissances les plus voisines de la Belgique, vont tenir un congrès dans lequel elles arrêteront de certaines conditions pour la pacification de la Belgique. Ces conditions se ront présentées au gouvernement provisoire Bruxelles, pour s'y conformer dans un temps fixé par les (rois puissances. A l'expiration du terme, si les Belges refusent de lts adopter, les troupes prussienues entreront de suite eu Belgi que. On dit que le prince de Talleyrand' y a consenti. Le Sun, en donnant cette nouvelle, ajoute qu'il doute fort de son authenticité. -Le gouvernement provisoire a fait les no minations suivantes: - M. Jaequemyus est nommé commissaire du district de Roulers, en remplacement de M.f Bartels, non-acceptant. - Un arrêté du gouvernement provisoire soumet les boissons spiritueuses aux droits ac tuellement existans sur les boissous distillées l'étranger. - On assure que les troupes belges se sont emparées du fort situé au coude de l'Escaut; sa position nous laisse espérer qu'au cas où Chassé voudrait sortir du fleuve, il ne pourrait éviter le feu des batteries de ce fort qui commande ceux de la rive opposée. - Union Belge. - On lit dans la Gazette Universellesous la rubrique de Correspondance de Hambourg, que d'après des nouvelles de Londres les vues du cabinet anglais sur les moyens employer pour rétablir la paix en Belgique, différent de celles du cabinet de Russie. Le premier veut adhérer, hors une intervention armee, tout ce u' peut amener un arrangement cuire la mai son de Nassau et le pays belgeet désire qu'on puisse atteindre ce but nai la voie diplomatique. Le cabinet -russe n'adnêre ces vues que jus qu'à un certain point et incline pour l'emploi de la force si les Belges continuent être ép,in surrection permanente contre leur gotnjétne- ment, méconnaître le système de légitimité établi en Europe, ou s'ils veulent se douner une constitution républicaine ou changer la dynas tie. Le cabinet russe, dans un développement ultérieur de ces vues, aurait fait connaître qu'il peut d'autant moins admettre une séparation formelle entre la Belgique et la Hollande, que dans le congrès de Vienne où ce&b qaestion a été scrupuleusement et profondément exami née on a été généralement d'accord pour le maintien de l'équilibre politique de l'Europe d'unir les deux pays, résolution sur laquelle ou ne saurait revenir sans danger pour toutes les autres institutions. Tontefois le cabinet anglais est le plus intéressé au maintien de la tranquil lité en Belgique, et il usera de toute son influ ence pour qu'il ne soit pris aucune résolution précipitée relativement cette question; mais pour que tout se termine l'amiable, après mûre délibération et l'avantage de toutes les arlies intéresséesil est présumer d'après es intentions pacifiques de l'empereur Nicolas, que bien qu'on eût conçu Pélerbourg la résolution d'agir par la force dans les affaires de la Belgique, on pourrait fort bieu en revenir et laisser la diplomatie le soin d'arranger ce conflit. On a d'autant.plus de motifs de croire cette assertion qu'il se dit qu'il sera tenu Londres des conférences qui auront uniquement pour objets les affaires delà Belgique, et aux quelles prendra paît l'ambassadeur de France, le prince de Talleyrand. - G. Universelle. - On lit dans le Standaerd, journal qui se publie La Haye: - Le rappel de van iMaa- nen, qui n'était regretté d'aucun homme indé pendant, a produit la plus pénible sensation. Les provinces septentrionales ne peuvent rester stationnaires;à elles aussi il faut des institutions libérales; la responsabilité des ministresdes électeurs directs, la légalité de tous devant la loi et la publicité dans tout ce qui a rapport aux finances, voilà ce qui pour le Nord aussi est dorénavant un besoin. - Les horreurs commise par les Hollandais sont inouïes et les dommages incalculables. La nation anglaise perd seule plusde i5 millions; la perte des Américains n'est pas moins considérable; des uégociaus, appartenais toutes les nations, sans en excepter même ia Hollande, essuient des pertes évaluées plusieurs millions. Le dé sastre d'Anvers se fera ressentir par toute l'Eu rope; partout la conduite atroce des Hollan dais excitera la même indignation. Le général Chassé n'avait fait avertir aucun consul et les pavillons des nations étrangères n'ont pas été plus respectés que les habitations des bourgeois. - Des nouvèiles'particulièreS de Malines an noncent que M. le comte Frédéiic de Mérode va beaucoup mieux et qu'ou a maintenant tout espoir de conserver cedigoe citoyen.(V.-ci-a.) - On assure que l'ex- prince héréditaire est actuellement La Haye il s'est embarqué sur le bateau vapeur de Rotterdam. - La nouvelle régence d'Ath a déclaré, l'unanimité, qu'elle u'acceptait aucune espèce de traitement, - M. O'Connell, provoqué en duel par Sic Hardinge secrétaire d'état d'Irlande l'occa sion d'une lettre récemment écrite, a refusé par principe de conscience, de se rendre sur le terrain. - Les volontaires de Thieh sous le com mandement de M. de La Croix, ont reçu ordre de marcher sur Aerdenburg et s'y sont rendus sur le champ, ceux de Pitlheui sont allés les rejoindre journées forcées. - Le 3t octobre, un événement déplorable a répandu la consternation dans Versailles; un chien enragé a mordu jusqu'à dix-huit per sonnes. - Le colonel Poniécoulant a reçu du gou vernement provisoire l'ordre de se porter avec ses troupes sur Maeslricht. Gaz. der Prov. Tf^estvl. - Le 2 un fort détachement de nos nouvel les troupes est parti de Bruxelles, se dirigeant vers Maesiricht. - M. G.-J. Maeck bourgmestre de Crair.- hem a déclaré au conseil communal qu'il re- nouçaiten faveur de la commune, aux ap- poiutemens qui lui sont alloués. - Quelques personnes ont manifesté des craintes sur le sort des chefs d'œuvre de pein ture et de sculptnreque renferme la ville d'A vers. Ces craintes heureusement peuvent être dissipées. M. van Brée, directeur du Musée d'Anversa eu soin de les faire transporter dans des caves bien voûtées. - Le Singapore-Chronicle coutieut ce qui suit - a Le bruit court ici que le gouvernement de Java a imposé une torle taxe sur toutes bs

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1