personnes employés marchands et artisans que beaucoup d'anciens Chinois plutôt que tic s'y soumettre ont quitté les ateliersqu'ils ont été emprisonnés et publiquement fustigés, et que paj suite un esprit de mécontentement et de rébellion s'est emparé de tons les habi tais. - La Çazetle de Chariestown annonce la découverte d'une mine d'or dans la Carol- line méridionale. On la dit si riche,qu'elle oc cupe déjà 5oo ouvriers. Le métal est d'une pui clé rt.uaiquabie, - Ou lit, l'art, i" du projet de constitu tion que In Belgique forme uu état indépen dant, et l'art. 2que le congrès national, avant de se dissoudre procédera au choix du chef de l'état et régiera l'ordre de succession; ainsi ce projet ne laisse pas de discussion sur la for me du gouvernement; il impose la monarchie liéiéditaire. - Commines vient aussi de payer son tribut de reconnaissance la patrie. La semaine der- nière, des listes de souscription, en faveurdes blessés des mémorables journées de Bruxelles, ont été couvertes de nombreuses signatures. La somme de (àro francs dont 208 de la pa roisse de Teubrielen a déjà été euvoyee Bruxelles. - Ou nous communique UBe lettre d'Am sterdam, datée du a5 octobre, écrite par une forte maison de banque dans laquelle on lit Nous sommes dans 1rs craintes les plus cruelles la misère, le désespoir menacent tout le monde; le peuple mm mure hautement l'exaspération est pour ainsi dire arrivée sou terme. 11 semble que les Nassaus aient juré uo- tre perte. P.-S. Si des événemens majeurs se pas saient en Belgique, employez tous les moyens possibles pour nous en donner avis. Que de- vieeidrons-iious - L'incendie de la ville d'Anvers est une affreuse vengeance des Hollandais. Ils ont vou lu porter uu coup mortel au commerce de la Belgique ne voyant pas que celle ruine doit porter un contre-coup la Hollande c'est un acte de' barbarie stupide. Le général qui com mandait Anvers avait nécessair ement l'ordre du roi agir ainsi en cas d'attaque des Belges venus de Bruxelles, autrement ou nepeul croire qu'il eût osé prendre une pareille mesure sous sa responsabilité. Les derniers liens sont rom pus cuire la Hollande et la Belgique. (Messager des Chambres OPINION DES JGUltNAUX FUAKÇA1S. Nous appelons toute l'attention de nos lec teurs sur les nouvelles de la Belgique. Ils fré miront d'horreur et d'indignation en voyaul le sort que la plus lâche cl la plusatsroce vengean ce vient d'infliger la ville d'Anvers. Tels sont les adieux du prince d'Orange el la férocité stupide des esclaves Hollandais. Après avoir cédé aux seutimens qu'inspirent ces fléaux de la civilisation et de l'humanité; après avoir versé des larmes sur la dévastation d'uue cité na guère florissanteinstruisons-nous par ce ter rible. exemple. Les lrabitans d'Anvers onlajouté foi aux paroles de leurs ennemis; ils ont voulu recourir aux mezzo-termine, aux arrangemeus, aux concessions.... luforluoés! voilà leur ré compense Il nous parvient une nouvelle sur laquelle nous ne saurions nous, dispenser de demander des ex plicalions au milieu des douloureuses im pressions qui nous préoccupent. Est-il vrai qu'il existe un projet de traité entre le cabinet du Palais-Royal et celui de Londres qui démembre la Belgique et la partage de la manière suivanle:- Anvers et Gand la Hoilaqde (Anvers grand Dieu! le duché de Luxembourg la Prusse; le reste de cette héroïque et malheureuse con trée la France? - Constitutionnel.) Tournai 3o octobre. A la première nouvelle des malheureux évé- nemeus arrivés Anvers, La Légion tournai- sienneforte de i5o bomineseuviron,s'est réu nie la voix de son chef M. Bruuo Heuard et est parti hier, vers midi4e cette ville pour voler au cours des infortunés Au ver sois - Ce malin ,(joo hojnmes de troupes de ligne, nou vellement réorganisés, ont pris également la di- rectiou d'Anvers. Bruxelles, 4 novembre Le gouvernement provisoire vient d'accepter la démission de M. Jolly, comme chef du comité de la guerre. - Le nombre des victimes du bombardement d'Anvers est encore inconnu. Au dire du jour nal l'sintwerpenaer, on découvre dans le dé blai des décombres, l'endroit où était la rue du Couvent, les cadavres de familles entières qui s'étaient réfugiées dans les caves de leurs habitations. - 1/Émancipation rapporte que le bruit courait Anvers que le gouvernement anglais venait de siguifierau général Chassé qu'un bou let tiré par la citadelle sur la ville serait une dé claration de guerre entre la Hollande et l'An gleterre. - Le Politique contient, il y a quelques jours, un article écrit de Bruxelles, où le comte Frédéric de Mérode, blessé si glorieusement au combat de Berchemétait proposé pour chef de notre futur gouvernement. Le Courrier des Pays-Baseu faisant valoir les raisons de préférence pour Ni. de Mérode sur les membres de diverses autres grandes maisons de la Belgi que, se demande cependant, s'il offre pour la siabilité de notre nouvelle organisation politi que, toutes les garant ies nécessaires et désirerait, ce sujet, que le candidat nous apprit lui-même tout ce que l'opinion qui le désigné est obligée d'exiger de lui. - MM. Vanderlinden, van Meenen et Jottrand se présentent comme candidats au congrès na tional. M. Jottrand défendra toujours le principe de l'indépendance de la Belgique. Il regarde la république comme impraticable notre époque el dans notre pays'et se proponce pour la mo narchie avec un prince indigène choisi dans la famille que l'opjuion désigne aujourd'hui; si elle refuse, il déclare ouvertement qu'il regar derait le prince d'Orange ou un de ses fils comme admissibles plutôt que de livrer le pays la république ou la domination étrangère. M. van Meeoeu aime la république, mais il est intimement convaincu que c'est la mouarchie constitutionnelle représentative qui convient notre situation intérieure el nos rapports ex teneurs. Il tient que pour gouverner les Belges, il faut être Belge. - M. le baron de Stassart, dans une lettre adressée au Courrier de la Sambte annonce qu'il regarde comme uu devoir de consacrer tous ses instars l'administration qui lui est confiée, et de ne pas quitter son poste.Il désire faire connaître celle résolution tous les élec teurs qui penseraient lui. - Le corps d'observation que le gouvernement liauovrien a établi sur nne partie des fromières du royaume, a pour objet de repousser les in surgés el surtout de la liesse électorale. - On nous apprend la triste nouvelle de la mort de M. Frédéric de Mérode. - L'ambassadeur de Frauce, ayant transmis au roi de Hollaude les réclamations des consuls d'Anvers, eu a reçu la réponse suivante: - a Monsieur l'ambassadeur, je ne sacrifierai jamais les droits de ma couronne des intéiêts parti culiers. L'Union - M. van de Weyer, membre du gouverne ment provisoire, est parti pour Londres chargé d'uue ruissiou extraordinaire. Louvain, 2 novembre. Une instruction judiciaire est commencé re lativement l'horrible attentat qui a plongé notre ville dans la consternation.-Hier, midi en vertu d'un ordre de l'autorité locale l'arbre de la liberté a été scié el brûlé sur la grande- placeattendu qu'il avait été souillé parles excès commis sur l'infortuné Gaillard qu'çn a voulu y prendre. La troupe était sous les armes for_ muni le carre, le drapeau national était enve loppé d'un crêpe funèbre, les cloches de S\. Pieire sonnaient le triste glas des morts. Extrait d'une lettre particulière. Notre ville est dans la plus triste situation et je ne pense pas qu'il y ail actuellement dans toute la Belgique un endroit où l'on soit pl^ malheureux el moins en sûreté. La populace la plus ignare, la plus violente domine ici com plète et vous connaissez quels excès elle se porte. Les traitemens qu'on a fait subir au ma jor Gaillard sont affreux on l'a promené dans les rues, en le forçaut coups de poing et de crosses de fusil marcher depuis le canal jus qu'à la grande-place; on lui a brûlé les yeux et calciné le crâne coups de torche, car c'était le soir, arrivé la grande-place, extenué, mou rant, on l'a pendu l'arbre de la liberté, mais la branche s'est rompue et le cadavre est re tombé. Alors on l'a dépouillé de ses vêtemens et pendant une heure on l'a traîné dans les ruesla corde au cou el la populace s'arrêtait de distance en dislance pour chanter et dan ser autour de sa victime. Les auteurs de ces excès abominables sont connus; le gouverne- nu nt provisoire a promis de les faire punir mais telle est la terreur qui règne Louvain qu'aucun magistral de celte ville n'ose faire une enquête: le juge d'instruction Henot adon né sa démission; 5oohommes de garnison sont arrivés samedi, mais la populace a envahi la ca serne, en a chassé i5o, et a fait promettre aux autres qu'ils ne feraient rien contre ce qu'on appelle le peuple. M. Rousselqui a rendu tant de services Louvain et qui y jouissait d'un grand ascen dant a fait couper l'arbre de la liberté qui était devenu une potence; mais aussitôt la po pulace en a replanté un autre la même place, s'est répandu en invectives contre M. Roussel, a brisé les réverbères de sa maisoD et menacé d^inccndier et de piller quiconque oserait en traver la marche et la volonté du peuple. Nous espérons que le gouvernement provisoire vien dra nous secourir, car s'il ne le fait pas, je ne sais ce que nous deviendrons. La chose est ur gente el le scandale de la flagrante impunité des excitateurs déshonore la Belgique. PROCLAMATION. k Habitans de Louvain, Une garnison belge vient parmi vous pour protéger, dans notre ville, les personnes et les propriétés contre les attentats de quelques can nibales. Une commission viendra probablement prendre connaissance des horreurs qui ont été commises que les coupables treinbleut, ils seront punis exemplairement. Louvanistes! votre honneur serait terni, si prompte justice n'était faite d'une atrocité sans exemple dans les fastes des Dations civili sées. Ce que l'on ne fait que chez les anthropo phages, on l'a vu chez nous; d'un homme peut- être coupable, la lâcheté de quelques scélérats a fait un martyr. 11 sera vengé, je le jure! ou je mourrai. Louvanistes! je suis encore votre ami, mais si le crime qui vient d'être edmmis restait im puni, je ne voudrais plus vivre au njilieu de vous et je fuirais une ville que je ne considére rais que comme le repaire d'une horde de brt- grands. - Louvain le 3r octobre i83o. Adolphe Roussel. t

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2