3 - Les officiers supérieurs hollandais qui sont prisonniers de guerre jouiront, sans distinction de graded'une solde de 1,000 fl. par an compter du jour de leur capture. Quelques heures avaDl le départ du prince d'Anversle général Chassé avait donné l'or- dtè la maréchaussée de l'arrêter. que de se rendre. Celte perspective pouvait ne pas convenir aux officiers et soldats qui l'entourent. Ce qui paraît certain c'est qu'un des principaux médecins d'Anvers a été ap-. pelé auprès du général Chassé. Un maréchal des logis était arrivé Brux elles venant de Maestricht avec monture armes et bagages. Il se reudit auprès du gé néral marquis de Cliasteler qui lui offrit l'in demnité de 300 ou a5o francs, fixée par l'or donnance. a Les blessés en ont plus besoin qae moi, repartit le brave, je leur cède ce qui m'est dû. Un brevet de sous-lieutenant délivré la minute, fut la récompense du gé néral. MM. Alexandre et Constantin Rodenbach sont arrivés hier et avant-hier. Plusieurs dépu tés de là Flandre sont attendus pour demain. Il est inutile de vous dire avec quelle impa tience l'ouverture de notre assemblée est at tendue. - Cor. de Brux.) Bruxelles, g novembre. On sait que les plénipotentiaires des grandes puissances devaient se réunir La Haye pour prononcerdisait-onsur les destinées de la Belgique;.le lieu de ce congrès paraît être changé. C'est Londres que les conférences doivent avoir lieu elles ont, dit-on, déjà com mencé. - Les circonstances actuelles et le blocus d'Anvers donnent un journal l'idée de re produire un mémoire présenté en 1797 au gou vernement français pour le rétablissement de la franchise du port d'Ostende. Ce mémoire la suite d'un développement de tous les avantages qui ont résulté de celte franchise pour le port et pour l'intérieur du pays, les résume ainsi - i° Sa position qui est unique a° la bonté d'un vaste port; 3° les commodités que présen tent trois superbes bassins clos, et de nombreux magasins 4° leS facilités des communications tant par eau que par terre; 5® les moyens faci les pour l'assurer contre les fraudes; 6° la cer titude d'y attirer le commerce interlope et le transitqui se fait aujourd'hui par la Hollande; 7® l'indispensable nécessité d'entretenir et d'en courager cette immense et précieuse navigation interne qu'alimente le commerce par Ostemle 8® enfin la grande influence que le commerce par le port d'Ostende, a sur la valeur des pro priétés, sur l'industrie nationale et sur l'agri culture. - Le gouvernement provisoire, etc., arrête.- M. le général Nypels est autorisé nommer les officiers des corps francs, tant étrangers que belgeset leur délivrer leurs brevets provi soires. Expédition du présent sera adressée au co mité de la guerre chargé de son exécution. Bruxelles, le 2 novembre i83o. Le gouvernement provisoire, Considérant que des militaires arrivant des cotys de cavalerie de l'ancienne armée, refusent de prendre service dans l'armée natioualeet se bornent réclamer la prime qui leur est ac cordée pour la remise de leurs chevaux et équi pement;5, Qu'urf pareil abus ne saurait exister sans nuire la cause patriotiquequi chaque ci toyen doit payer un juste tribut Qu'il convieut d'y mettre un terme, si l'on ne seul priver l'armée d'une bonne cavalerie ar rête Art. t. Il est ordonné fous les militaires de jex-armée des Pays-Bas de prendre rang dans larmée nationale, jusqu'à l'expiration de leur hrme d'enrôlement ou de miiice. Les volontaires dont l'engagement excéderait '8 mois seront libérés au 1"" niai i83a au «lus lard. 1 2. Seront considérés comme prisonniers de guerre, ceux qui contreviendront la disposi tion précédente, -Tropgénéreux habitausd'Anvers, ne vous faites pas d'ilusion votre sort* était décidé d'avance cette attaque a été amenée par des instigateurs soudoyés par le commerce hollan dais afin de ruiner votre belle ville et de dé truire vos bassins dont il est si jaloux s'ils ne l'ont pas faitc'est grâce aux bâlimens étrangers qui s'y trouvaient. Si le général Chassé tenait garder le poste de l'arsenalpourquoi n'y avait-il pas plus de force Pourquoilors de l'attaque les trou pes ont-elles abandonné leur position en ne faisant qu'tine faible défense; c'est qu'elles avaient ordre de ne pas se défendre et que tout était préparé pour l'incendie. La meilleure preuve c'est que le premier feu de la citadelle a été des bombesobus et fusées la Congrève, afin de ne rien épargner bien certain que l'arsenal prenant feu l'entre pôt brûlait avec. Si le général Chassé se fût défendu coups de canon aurait-il fait plus de dégât qu'il n'a faitil n'eût fait que son devoir mais il a cédé une haine nationale il s'est laissé in fluencer par des intérêts "qui devaient être étrangers un général alors il devient blâ mable. 1 Qu'a gagné maintenant la-Hollande en fai sant brûler l'entrepôt d'Anvers La haine et le mépris de toutes les nations. Les marchan dises qu'il contenait appartenaient presque toutes" au commerce anglais, français et américain. Pensent-ils que les gouvernemens populaires de ces nations laissent de pareilles perdes sans réclamations Non cela n'est pas possible et la Hollande vient de se créer une nouvelle dette dont elle n'avait pas besoin. Petit capitaine au long cours. - L'adresse des états-généraux au roi des Pays-Basque les journaux anglais nous font connaîtredit au sujet de la séparation de la Belgique d'avec la Hollande: Il n'existe qu'un seul sentiment dans les anciennes pro- viuces des Pays-Basle désir ardent que cette union qui a causé tant de malheurs par la violence employée pour la dissoudresoit lé galement révoquée. - On lisait hier dan s le Virai Patriote: Nous apprenons que le princé d'Orange n'est point parti pour f Angleterre ainsi que l'on l'avait cru. Il se fait débarquer sur les bords du Moerdyk Willemsdorp hameau situé deux lieues en deçà de Dordeechtsur la riv;e du Moerdyket composé seulement de deux ou trois maisons. Le prince, n'osant rentrer en Hollaudeoù il est l'objet des im précations et des malédictions du peuplea attendu dans cet endroit la princesse son épouse qui y est arrivée avec ses eufans. Toute la fa mille paraît devoir séjourner dans la misérable aubetge du village où elle se trouve jusqu'après la décision du congrèset partir ensuite pour la Russie si la Belgique reste fermée au prince. Bruxelles6 novembre. Nos apprenons avec plaisir quela commission chargée de la direction de l'exposition des pro duits de l'industrie, a résolu, dans une assem blée tenue il y a quelques jours, de proposer au gouvernement tjue la loterie ouverte pour l'ac quisition d'objets qui ont figuré cette exposi tion sorte son effet. On craignait que les circon stances survenues depuis deux mois n'y fussent un obstacle, et ce D'était pas un médiocre sujet de désappointement pour les industriels qui ont travaillé dans l'espoir que leurs objets seraient achetés." 1> après la proposition fuite, tous les billets qui ont été placés en Hollande seraient exclus de la loterie, charge par ceux qui en ont reçu le montant de le rembourser aux por teurs: une conséquence de ce principe serait qu'on n'achèterait aucun objet provenant des: provinces septentrionales. On calcule que les billets placés Bruxelles et dans Ire provinces du midi ont rapporté au delà de quaranta mille flo. ins: cette somme répartie avec discernement entre les industriels dont les produits sont sus ceptibles de faire partie des achats, produirait quelque bien, dans la situation fâcheuse où beaucoup d'entre eux se trouvent. Envers 8 novembre. Des négocians dp cette ville viennent d'a dresser M. le délégué du gouvernement pro visoire la demande de vouloir s'entendre avec le général Chassépour que nos navires qui sont Flessingue puissent monter la rivière et repartir, et ceux d'ici quitter le port. L'idée que nous avons émise de faire uu port libre d'Anvers ne se rattache en aucune manière un système anglaiscomme le pense la Quotidienne. Cette idéeque toutes les personnes sensées ont approuvéeest toute nôtre et n'a rien de commun avec les projets de la Grande-Bretagne. Si le gouvernement provisoire veut sauver la Belgiques'il veut protéger ou seulement être utile Anvers, qu'il la déclare sans coup férir port libre sous la protection immédiate de toutes les na tions commerçantes il ne lui reste que ce moyen de nous tirer des griffes du féroce liou batave. L'émigration de nos habitans va toujours croissant tous se réfugient dans les campa gnes et les villes voisinesd'autres quittent pour ne plus revenir. Si cet état de choses con tinue, Anvers naguère si vivante et si ani mée n'offrira plus l'œil surpris de l'étrçn- gerqu'une cité déserte et ravagée. Journ. du Commerce.) - Il paraît vrai que le prince d'Orange s'est rendu d'ici La Haye, mais c'était pour re prendre après quelques préparatifssur le champ la roule de Londres. La santé du prince est tres-aliérée. On lit dans le Journal d'envers la let tre suivante - Témoin de tous les événemens qui viennent de se succéder Anversétranger ce pays comme la Hollande je parlerai de cette ca tastrophe avec l'impartialité voulue dans cette circonstance. L'attaque de l'arsenal n'a pu être comman dée par aucun chef, puisque 2 1/2 heures de l'après-midi aucune disposition n'était prise cet effet. Les chefs des Belgespresque tous anciens militaires, savent bien que l'on ne pou vait attaquer une position aussi forte sans s'y bien prépareret que la prise même de celte position n'aboutissait rien de moins qu'à un désastre comme l'événement l'a prouvé, c'est dire au feu de la citadelle et des bateaux canonnière contre lesquels aucune défense n'a vait été préparée. Peut-ou croire que les officiers belges qui depuis le principe de la.révolution se sont tou jours conduits avec tant d'honneur et d'huma nité l'égard des prisonniers hollandais eus sent enfreint un armistice duquel dépendait le sort d'une des plus belles villes de l'Europe le seul port de mer du royaume renfermant 60,000 habitans des millions des marchandi ses appartenans toutes les nations cela n'est pas et ne peut pas être. - Un armistice indéfini a été conclu. La re prise des hostilités devra être dénoncée trois jours d'avance. En ce moment on traite avec le commandant d'escadre pour un cabotage l'in térieur; le commandant qui est allé faire la pro position au général Chassés'est engagé pour ne pas gêner la libre circulation, se retirer

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3