Annonces.
D'un très-beau Mobilier.
avec ses vaisseaux sous les murs de la citadelle.
M. Ch. Rogier quia passéce'midi la Bourse
a félicité nos comiuerçans sur la reprise des af
faires et les a engagés a faire revenir leurs amis
qui avaient fui, attendu que toutes leurs craintes
doivent être dissipées par les mesures sévères
prises pour prévenir toute agression coDtre l'es
cadre, et a fait connaître qu'il était toujours
visible pour écouter les propositions ou récla
mations dé chacun.
Le bruit a couru en Bourse que la général
Chassé avait eu une attaque d'apoplexie fou
droyante et qu'il était dangereusement malade.
Les habitansdu faubourg de Lips (Lierrre)
ont fait parvenir M. vaa den Gheyn adju
dant-major de M. le colonel Niellon, une mé
daille de récompense pour sa valeureuse con
duite en chassant les troupes hollandaises nos
euuemis dans la nuit du 20 octobre,
- Ce n'est que le 5 qu'il a été permis de
prendre de l'eau l'Escaut pour éteindre le
feu qui continuait et qui durait l'entrepôt. Ce
n'était pas assez pour ta cruauté hollandaise*
d'avoir allumé T'incendie, il fallait jouir de ce
spectacle pendant dix jours.
La majorité des Dégocians de la ville d'An
vers, sentant la nécessité de créer un comité de
commerceil a été convenu qu'il serait fait
une invitation toutes les persouues qui y ap
partiennent de se réunir le 10 du courant, onze
heures du matin au local de la Bourse salle
des séances du tribunalafin de choisir un co
mité lequel aurait pour but de s'occuper des
ititéiêls commerciaux de la place et de toutes^
réclamations et améliorations proposer aux
autorités.
ANGLETERRE.
Londresy novembre.
Le 2 au soirlors du retour de L. M. de la
salle de spectacle de Covent-Garden la popu
lace a fait entendre des vociférations contre la
nouvelle police, et en a maltraité les ageos. Des
désordres graves et ont été la conséquence.
- Les séances des deux chambres du parle
ment ont été fort intéressantessous le rapport
du passage du discours du trône, concernant
les affaires des Pays-Bas lequel passage avait
été mal interprété la Bourse. Dans la chambre
des pairs, le duc de Wellington, en réponse
une question du comte Grey,adit: - J'espère
que nous pourrons eflecteur la pacification de
la Belgiquesans aucune nécessité d'en appeler
aux armes. Le noble comte peut être assuré que,
de notre part, il n'y a pas d'intenliou d'interve
nir par la force ou par un appel aux ârraes.
Dans la Chambre des CommunesSir R.
Peel eu traitant le même sujet, a déclaré que
les autres puissances, signataires du traité de
1814» avaient acquiescé une marche politique
par suite de laquelle il serait fait l'essai d'ame
ner un accommodement des affaires des Pays-
Bas, par l'intervention de toutes les puissances
qui sont si profondément intéressées dans l'ar
rangement de celte question.
- Le bateau vapeur Ramona est arrivé ve
nant de Hollaude et ayant bord le prince
d'Orange qui vient de débarquer.
169. Samedi, t3 novembre i83o, il sera
procédé par je Notaire Vandermeersch en
l'auberge V Êpée-Royale Ypres l'ad
judication définitive et sans remise, d'une
maison n° 8 l'ouest du Marché aux
bêtesdernièrement occupée par Melle Pee-
ren l'acquéreur entrera en juissance dès le
paiement du prix d achat. Mise prix
et enchérie 1,820 jl.
170 VENTa
En la salle de F H6tel-de-DilleVen
dredi 12 Novembre i83o 10 heures du
matin. 1
171. NOORDS HOUT,
Publiekelyk te verkoopen hinnen
OOSTENDE.
A. en J. YAN'ÎSEGHEM te Oostende
zullen aldaerop Maendag i5ea November
i83o, 'smorgens ten tien ueren precies op
den bassin, openbaërlyk aeu de meeslbiedende,
dôor het Mhiisterie van den maekelaer Du-
trente zlneten verkoopen devolgeude schoone
Houtwaren aengébragt door de Noordsclie
schepen.
Edouard, kap. E. Larsen van Mandai.
Moglestue, kap Jens Olsenvan Christiansand.
Fortusa, kap. J. Morck, van Christiania.
Talkodigheid, kap. L. Westergaardvan Arcn-
dal.
i^5o Roode planken, S 2 5 ellen lang, 3
1200 Witte dîtoj duim dik.
12600 Roode deelen, 2 5 ellen lang, 3
3aoo Witte ditô, duim dik.
36oo Balken eu kulters, 3 12 ellen lang,
5o Spieren7 1 b ellen lang.
Op de conditien alsdan -.>ooren le lezen.
TAFFETAS VEGETO-EPISPAST1QUE
DE MAVVAOES
Approuvé par l'Académie royale de Médecine
admis dans la Pharmacie particulière du Roi
et breveté de Sa Majesté.
L'utilité bien reeonnue'des vésicatoires dans une
infinité de maladies et le grand usage qu'on fait
aujourd'hui dans la pratique médicale des épispas
tiques, ont fait depuis long-temps désirer aux.
hommes de l'art qu'on pût trouver un moyen sûr
d'entretenir les exutoires, sans courir les dangers
attachés la présence des cantharidcs qui forment
la base des pommades épispastiques, malgré le
soin' qu'ont pris plusieurs préparateurs de les dégui
ser sous le nom de pommades au sain bois, au ga-
rou etc.
Les cantharides, sous les différentes formes phar
maceutiques ont tous les inconvéniens que Baglivi
a si bien signalés et démontrés par de nombreuses
expériences, inconvépiens que Stoll a également
reconnus et développés dans son traité de matière
médicale.
Un rapport fait le 25 décembre 1817 l'Acadé
mie royale des Sciences, par trois savans médecins
et chimistesmembres de l'Académie des Sciences,
MM. Partal, Percy et Thénard, confirme encore les
pernicieux effets de ces insectes. Ils ont ditau su
jet des vésicatoires: que l'absorption estquclque-
k fois si orageuse, raison des cantharides qui en-
o trent dans leur composition, et qui, portant leur
j> action tantôt sur l'appareil urinaire, tantôt sur
d'autres organes également irritables, déjà en-
flammés, causent les accidens les plus fonnida-
bles, et même la'*toort.
A combien de maux ne sont donc point exposés
ceux qui, chaque jour, entretiennent leurs vésica
toires avec de ces pommades incendiaires! quelque
faible que soit la dos^des cantharides qu'elles com
portentles effets, avec le temps, n'en sont pas
inoinus funestes. L'état de division où se trouvent ces
insectes coléoptères facilite leur entrée dans le tissu
muqueuxil passent dans le sang, l'enflamment
ou ébranlant le système nerveux de là ces inquié
tudes vagues, ce malaise continuel que le malade
ne sait quoi attribuer. D'autres sont exposés
des accidens plus terribleset éprouvent des réten
tions qui. doivent demeurer éternelles. Chei les
femmes les pommades cantharidées, en portant leur
action sur les voies urinairesles irritent, y pro_
duisent l'inflammation et forment des ulcères.
Le Taffetas végéto-épispastique, composé d'après
les onseils de plusieurs médecins pour l'entretien
journalier des vésicatoires, ne doit son action qu>â
des préparations végétales, ainsi que le cons
tate un rapport fait par M. Vauquelin, célébré
professeur de Chimie au Jardin du Roi lequel rap
port a été inséré dans le journal de pharmacie.
Une nouvelle imalyse chimique, ordonnnée par
l'Académie royale de Médecineayant pleinement
confirmé l'absence des cantharides dans le Taffetas
épispastiques de Mauvacks, elle a jugé qu'il avait
sous ce rapport une supériorité bien évidente
sans compter ses autres avantages.
L'approbation que ce rapport savant S donné au
dit taffetas en séance générale le 2 septembre 1828
ne laissant aucun doute sur son utilité, on doit
regarder comme Une découverte très précieuse celle
qui permet de substituer aux pommades épispasti
ques un moyen doux ccrtairtsans danger, tou
jours égal dans ses effets, d'un usage facile, et
que sa préparation sous différens degrés de foree,
donne la faculté de pouvoir graduerselon la sen
sibilité des personnes et l'urgence des cas: tels sont
les avantages que présente le Taffetas végéto-épis-
pastique qui a été honorédès son originedes
suffrages de tout ce que la médecine française
compte de pins célèbre et de plus distingué.
Si le trouble que les cantharides portent dans là
circulation dans les fonctions des nerfset spécia
lement sur les voies urinaires, est un 'puissant mo
tif pour apprécier un moyen qui mét l'abri d'ac-
cidens si cruels on doit considérer, en y réfléchis
sant qu'au lieu de tous les accessoires que l'on était
obligé d'employer pour attirer la suppuration
un simple morceau de taffetas suffit et remplace les
pommades de toutes espèces, la poirée, le beurre et
tout cet appareilqui n'était pas moins dégoûtant
que douloureux. En effet, comment concilier les
soins et les attentions que la propreté exige
a\ec l'emploi des substances qui se décomposent en
peu de tempp et exhalent une odeur insupportabls.
Le taffetas épispatique est exempt de toute mau
vaise odeur, et il offre la facilité de se panser soi-
même en voyagela campagneet même dans
son lit, puisqu'il ne s'agit que de l'appliquer sur le
vésicatoire; on remarquera aussi que, n'étant pas
susceptible de se déplacer et de laisser découvert
la partie sur laquelle il a été appliqué, il n'empê
che pas d'agir.
On peut dire encore de cette préparation qu'elle
réunit l'élégance l'utilité j car, loin d'offrir l'as
pect sale et désagréable d'emplâtres, comme font les
moyens ordinaires de pansement, elle parait sous
la forme d'un taffetas blanc et transparent,
Nous présentons icicomme autant de garanties
de son emploi, quelques-unes des approbations
paiticulières qu'un grand nombre de médecins qui
jonissent d'une haute réputation ont données
l'auteur de ce nouveau moyen de pansement.
Egalement bien convaincus de son utilité, MM.
les médecins et chirurgiens du Roi en ont ordonné
l'admission dans la pharmacie de Sa Majesté.
Les différens degrés de force du Taffetas sont
désignés par numéro 1 2, 5, 4-
Le n° 1 est le plus faible; chaque numéro au-
dessus a un. degré de force supérieure.
Le n° 2 est employé le plus généralement.
Par une autorisation spéciale de Son Excellence le
ministre, en faveur de cette intéressante découverte,
les armes de France sont placées sur les boîtes qui
renferment le Taffetas végéto-épispastique.
Toutes autres préparations du même genre, sot»
quelque titre qu'elles soient présentées, seraient
des contrefaçons qu'il serait d'autant plus facie
de reconnaîtrequ'elles ne porteraient pas cette
marque distinctive.
Ces contrefaçons occnltesvendues sans avoir été
soumises l'examen de l'Académie royale de mé
decine, doivent être un avertissement pour le pu
blic du danger qu'il y aurait de faire usage de
sortes de remèdes secrets.
On trouve le Taffetas végéto-épisoastiqueen J»1"
tes de 2 francs, et demi-boîtes de 1 fr. so centimes 1
fermées par une bande de papier auxarroes de France.
Se vend Ypres, chez R. Gambart-Mobth»j
Imprimeur—Libraire sur la Grande-Plo.ee
Ypres. Imprimerie de R.
GAME ART—MORTIERLibraire, sur la Grande—Place, vis vis de l'Hôtel de Ville.