- Selon le Correspondant de Hambourg
le prince ck Ai: i terme h a pris ia résolution de
se retirer tirs aliairès.
- L. nouveau ministre de la guerre de Fran
ce, maièclntl Sqult, a adresse aux généraux
rpii oui des commaiidemeiis une circulaire dont
voici ie passage le plus saillant;
L'appel solis les drapeaux de plusieurs
classes de un es soldats va exiger général,
l'emploi de tout votie zèle et celui des officiers
sou.' vos ordres La formation de nouveaux ba-
lailloYis et escadrons l'intsi uction des corps
nue adniiuisiiaiion ferme et vigilante réclame
ront aussi toute votre attention. Vous me
r ndrez compte exactement de ces résultats.
- Les journaux de Bruxelles semblent con
cevoir des inquiétudes sur la tranquillité de la
v 11c de Garni. Nous pouvons les rassurer sur ce
point, l'ordre et la tranquillité nous sont ga
rantis par les sages mesures du général Duvi-
vier. 11 marche la tète de nos concitoyens
dont le zèle est au dessus de tout éloge j ses
dispositions militaires ont mis en défaut les ma
chination.-. des perturbateurs. (J. des Ll.)
- On parle comme d'une chose certaine qu'-
A avers sera déclarée port franc JNousue pou-
Tons donner une meilleur uonveUeànos lecteurs.
- Les Belges ont pénétré dans le Brabanl
septentrional au nombre de 600. Le drapeau
incolore Hotte Putter et Bladel.
- Le général Dainevientd'arriverà Bruxelles.
- Les nouvelles de Hollande, venues par la
voie des joucuaux anglaisportent que dans
une des dernières séauces de la seconde cliam-
bie des états-généraux Là Haie, M. van
AIphen avait proposé une adresse au roi Guil-
urne pour le prier de maintenir la séparation
d la Hollande et de la Belgique, et d'empêcher
que les grand' s puissances ne songeassent en
nuie une réunion deces deux pays. L'adtcsse a
nie \'oiée une grande majorité.
- Un bataillon d'infanterie est parti le 31 de
Nàm'ur pour Maastricht sous les ordres du
Brave lieutenant-colonel J. Boucher.
- Le Courrier de la Meusedans un long
article tendant montrer le peu de possibilité
de former de notre pays une république fédé-
r.nive, contient les aperçus suivans sur l'état
politique de la Belgiqueavant son occupation
par la France
Les peuples de dos diverses provinces jouis
saient anciennement d'une grande liberté; tous
avaient force immunités, force privilèges, force
franchises, que leurs souverains étaient obligés
de respecter; mais, si l'on n'excepte quelques
courts interrègnes, quelques momens de trou
bles ils ne connurent pas le gouvernement ré
publicain proprement dit, et tout semble même
prouver qu'ils ne le voulurent point. Quelque
limitée que fût ia puissance de leurs ducs et de
leurs comtes ils étaient pourtant vraiment
souverains; ils faisaient des iois et des ordon
nances et tes taisaient exécuter. L'aulorite des
états balançait la vérité ce pouvoir, et dans
pius d'une occasion même, celte autorité devint
i'uutoi ité suprême mais ce ne fut qu'à défaut
d'un prince ou dans des guerres civiles, et celte
souveraineté ne fut jamais qu'une çsception.
Sans doute ce gouvernement était loin de res
sembler une monarchie absolue, mais il res-
,sr* ibiait encore moins une république. Qu'é-
tnii-ce donc que ce gouvernement? c'était un
gouv. 1 iienient monarchique lempéré, un gou
vernement monarchique entremêlé d'aristocra
tie mm pas d'une aristocratie élective comme
le sont en général nos gouvernemens constitu
tionnels modernes, mais d'une sorte d'aristo
cratie héréditaire. Les membres des états étaient
les represeutaosnés du peuple; ils appartenaient
des corporations privilégiées, et c'était de ces
corporations et non point du peuple qu'ils te
naient leur mandat. Tel membre du clergé fai
sait partie de ces états, et tel autre pas; c'était
la place, la dignité qui conférait ce droit. Il eu
était de même des membres de la noblesse et du
tiers-état. Ces corporations la vérité n'étaient
pas représentées de la même manière dans tou
tes les provinces en conçoit que les lois et les
usages sur cette manière variaient an peu d'a
près les localités.
Pour avoir une idée de cette représentation,
on peut voir l'extrait des résolutions des étais du
Brabanl des ab, 27^ 29, 3oet 3i décembre
1789, la page ia3 du i5 vol. des Réclama
tions belgiques recueil trop peu connu et
que nous recommandons, en passant, l'atten
tion des personnes qui veulent aujourd'hui se
mêler de nos affaires. Nous le répétonsles
états-généraux de nos provinces n'avaient
d'autre mandat m autorisation que ceux de ces
corps, qu'on pouvait appeler constitutionnels;
il 11 était pas question alors de souveraineté
populairedans le sens qu'on attache aujourd'
hui ce mot; et cela est tellement vrai que no
tre historien Harseus traite sans ménagement de
rebelles les Gantois qui, en 1477 avaient osé
usurper le gouvernement de la Flandre, sous
le nom des trois ordres des états de celle
province.
- On nous assure que le gouvernement
provisoire se propose de distribuer avec une
grande pompe, des drapeaux d'honneur aux
communes qui ont volé au secours de Bruxel
les menacée et que Fou invitera les braves
volontaires de ces communes venir les re
cevoir. Belge.
- M. le général van Halen vient de publier
la déclaration de la chambre du conseil du
tribunal de première, instance de Mous du 19
qui porte que de toutes les pièces de l'insli uc
tion il ne résulte aucun indice charge du gé
néral ni de ses co-accusés.
- Le commandant de la garde bourgeoise
de Louvain M. Deneff a publiéle 22 de
de ce mois, une pioclamatiou par laquelle il
invite ses concitoyens aller dans la Campiue
liégeoise repousser leS Hollandais qui s'y trou
vent. Par suite de cette proclamation, 5oo
hommes s'étaient réunis le 23 au matin pour
le départ.
- Dimanche 21 ,'4>ooo hommes, venant
de Bois-le-Duc sont entrés iVlaestricbt
11 heures du soir, emmenant unequantilé con
sidérable de provisions. Un corps de chas
seurs, tout composé d'étudiaas d'Utrechl et
de Leydeen fait paitie. La garnison de
Maestiicbt est "actuellement de 8 10 mille
hommes. j Politique.
- M. J.-B. Landzweert a été élu bourg
mestre d'Ostende.
Congrès National. - Analyse.
Séances du 12-23.
03» Nous nous étions proposé de donner
en leur entier, les séauces du Congrès national
mais les discussions s'étanl prolongées l'in
fini nous nous voyous forcéspour nous
mettre au courantde nous borner offrir
nos lecteursun résumé très-succint des
travaux du Congrès belge, les débats qui s'y
sont élevés, bien que jpeur la plupart, rem
plis d'éloquence parlementaire, et empreints
du haut intérêt des questions soumises la
délibération des repiéseùlaris de la patrie, ne
pouvant plus présenter eu ce momentsur-
toutque le résultat définitif des discussions
est connu, qu'un mérite secondaire, qu'un
iulétél de beaucoup moindre.
En couséqueucenous rapportons, ci-
après le résultai des travaux du Congres
savoir -
La continuation du gouvernement provi
soire
Le règlement d'ordre
L'indépendance de la Belgique
La déchéance des Nassau-Orange
La uioOcTrchif 'institutionnelle héréditaire.
L* communications diplomatiques de M. S.
van de Weyer relativement aux conférences
de Londresnous ont confirmé la haute es
pérance que nous étions en droit de concevoir
des principes qui animent les cinq grandes
puissances, dans leurs relations entre elles,
comme dans celles qu'els établiront avec la
Belgique indépendante; et le changement du
ministère anglais ne saurait que contribuer,
d'avantage encore, consacrer un principe
de droit politique aussi large que libéral et
sacré - celui de la nou intervention.
Nous coutinuerous de donner, l'avenir,
le plus de détails possibles sur les séances
subséquentes du Congrès national.
CONGRÈS NATIONAL.
Séance du a 3.
Après lecture et approbation du procès-
verbal la cotnmissiou des pétitions est nom
mée elle se compose de Mfla.J'ahbé de Foere,
Coppielers RaikemPélichy de Behrde
CellesDubus aineDestrivauxDumont et
Constantin Rodenbach.
Une lettre de M. Ch. Rogier mande l'as
semblée qu'une mission qui ne souffre plus
de retard, l'empèclie pour quelques jours,
d'assister aux séances.
II est fait hommage au coDgrès des ouvra
ges suivans Quelques mots au prince de
Mettemich par un publiciste belge Exa
men sur le projet de constitution par l'Epi
ne. Une pétition est adressée l'assemblée
elle a pour objet l'abolition de la peine de
mort.
L'ordre du jour est la discussion de la pro
position de M. Constantin Rodenbach rédigée
eu ces termes par la section centrale Le émi
grés uaiional déclare les membres de la famille
d'Orauge-Nassau exclus perpétuité de tous
pouvoirs eu Belgique.
M. Rodenbach auteur de la propositiou,
la développe de la manière suivante
a Lassée depuis iu aus du joag tyranni-
que des Nassau, la nation belge nous appelle
être Finierprèie fidèle de sa volonté en dé-
ciuraut leur déchéance. La séparation de la
Hollande, la non intervention des puissances
étrangères le calme intérieur vous ont permis
de déclarer l'indépendance de la Belgique
exclure les Nassau en est le complément né
cessaire; Vous le devez par principe et par
prudence. Eu principe parce que par là on
déclare l'illégalité des traités dont l'érection
de la souveraineté des Nassau sur la Belgique
était la condition par prudence pour montrer
aux puissances étrangères, et noire patience
et les torts de celte familleet pour leur faire
connaître que les Nassau ont violé le pacte qui
nous fut imposé comme condition de paix et
de tranquillité. Cette déclaiation nous mettra
eu dehors de toute influencé elle soumettra
le peuple nos jugemensce n'est qu'à cette
condition qu'il nous écoutera c'est par là que
nous étoufferons les intrigues de tous genres
dont l'eiranger ue manquera pas de profiter
c'est par là que nous purifierons les esprits.
Oh a semblé vouloir exclure de la déchéance
le piince d'Orange, mais, messieursaprès
ce qui s'est passé relèverons-nous les statues
de son pèreramassera-l-il une conionne cou
verte de sang et de boue, et y a-t-il d'ailleurs
une expiaiiou qui compenserait les maux souf
ferts par la patrie depuis i8i5. Ou a dit que
le prince d'Orange n'avait pas pris parti con
tre nous mais comment se fait-il alors qu'il
ail douné son frère le temps de concentrer
ses troupes Anvers? Ne soyons pas dupes
d'odieuses déceptionsne nous rendons pas
la risée de l'Europe. Supposons un moment
que le prince d'Orange occupe le trône de
qui s'entourera-t-il de ceux qui l'y aurpet