- On assure que le nombre de troupes rus- j
malie belge, mais notre politique large et vrai
ment liaLile les force faire un bien triste re
tour sur l'administration de leur propre pays.
Il s'en faut que le gouvernement du roi ci
toyen nous soit aussi favorable que la généra-
liiédu peuple français./.^ Temps, feuillesemi-
officielle, nous trouve bien roides sur la ques
tion du Luxembouig et nous en veut de ce que
nous ne repoussons pas durement, et par zèle
du statu quonos fières du Brabant septen
trional, ainsi que ceux du Grand-Duché. Tant
d'audace nous aliénera, s'il faut l'en croire, le
gouvernement qu'outeufaulé les barricades pa
risiennes. Il s'agirait moins pour la Belgique
comme pour la France de récupérer des droits
que d'acheter le eposseul besoin des sociétés
modernes au dire des hommes qui voudraient
arrêter la révolution au moment où elle a pro
curé des honeurs leur ambition et de l'argent
a lenr cupidité. Pi esse, cuite, opinions, ces li
bertés n'existent pas eu France, il est vrai,
mais on poursuit en leur nom quiconque est
suspect de trop ou trop peu de zèle pour le ré
gime nouveau. 11 y a compensation, comme on
voitEl bats-toi, bon peuple
Les hommes delà révolution belge ont mieux
compris la notion de la liberté que les entrepre
neurs de la révolution française. Ils ontrecouuu
que le peuple se soucierait peu de prodiguer
son sang pour n'aboutir en définitive qu'au
maintien des abus sous de nouveaux maîtres
et voir sacrifier la prospérité publique, avec la
liberté générale, aux intérêts de quelques-uns,
aux resseutimens de quelques autres.
Le Belge est prêt au besoin s'ensevelir
sous les ruines du temple qu'il vient d'élever la
liberté il ne reculera pas, lors même que l im
prévoyance de ses anciens défenseurs ne lui
offrirait que des vœux stériles.
Pourquoi tant d'énergie d'une parttant de
mollesse de l'autre? le Belge est-il plus brave
que le Français? non. Nous valons nos voi
sins, mais sans les surpasser.
Le Français redoute l'esprit religieux dans
les commotions politiques; le Belge, au con
traire s'en fait un auxilaire. Dieu et la Liber
ténous comprenons cette sainte alliance et
nous y cherchons notre salut quand les Fran
çais comprendront-ils que là aussi est !e leur, et
qu'ils espéreraient en vain faire quelques pro
grès dans la voie des améliorations, s'ils ne
savent intéresser au nouvel ordre de choses
vingt-cinq millions de catholiques trop loog-
tems accoutumés ne regarder le règne de la
liberté que comme celui de leur oppression
Hâtons-nous cependant de reçonnaître que
la notion de la véritable émancipation fait en
France les progrès les plus remarquable et que
la partie éclairée des catholiques est la tête
du mouvementdepuis que le Globe envahi
par le St.-Simonisme, a laissé le premier rang
venir.
Et nous, catholiques belges resterons-nous
inactifs? Nous n'avons pas, dans notre pieuse
patriecombattre les envahissemens d'un
pouvoir oppresseur, mais nous avons des doc-
trinesà faire prévaloir, l'enthousiasme des au
tels et des foyers soutenir, les masses orga
niser et vieune la sainte Alliances avec ses
baïonnettes
- On parle beaucoup d'une note diploma
tique qui aurait été adressée de la part d'une
grande paissante d'Allemagned'autres cours
allemandes et qui serait une nouvelle preuve
des intentions pacifiques qui animent cette
puissance. On y voit aussi avec plaisir une ga
rantie du maintien de la paix en Europe chose
laquelle les puissances de second ordre ont
tant d'intérêt et quisi elle était troublée
ne sauraient qu'y perdre sans pouvoir jamais
y gagner.
ses qui oùt reçu l'ordre t^e se porter anx fron
tières sera porté 200,000 hommes avec 4°°
pièces de Canon. Elles se composeront de sept
corps d'armée y compris l'armée de Pologne.
Le développement d'une force militait e aussi
imposante ne saurait être regardé que comme
une démonstration très-sérieuse, pour le cas
où les affaires de l'occident prendraient uue
tournure dangereuse pour le reste de l'Europe.
- Le gouvernement anglais offre une ré
compense de 5oo liv. sterl. pour chaque in
cendiaire dont on parviendrait s'emparer
et une autre de 5o liv. sterl. pour chaque per
turbateur qu'on arrêterait.
Gaz. Officielle de Londres.')
- Par ordonnance du 26 novembrecontre-
rignée par M. le maréchal duc de Dalmatie
ministre de la guerrele lieutenant-général
comte Bertrand est nommé commandant de
l'Ecole polytechnique.
- Le numéro du 26 du journal'Avenir
a encoie été saisi. Il contenait un article inti
tulé Oppression des Catholique signé F.
de La Meunais.
- On annonce que le général Schneider
qui se trouve en ce moment au Lazarcth de
Toulondoit êlie nommé chef d'état-majoç
de l'armée qu'on va rassembler dans la Mo
selle sous les ordres de M. le maréchal Gé
rard. Outre ces forces on doitdit-on former
trois camps de 100 mille hommes chacun
Lille, Metz et Strasbourg on y appliquerait
la garde nationale mobile.
Ce qui paraît avoir déterminé le choix de
M. Schneider c'est que cet officier-général
ancien aide de camp de Bapp, connaît parfai
tement le littoral du Rhin et la géographie mi
litaire de ces contrées. Messager.
- On écrit de Toulon On donne pour cer
tain que le ministre de la marme vientpar
une dépêche télégraphique du 18 de ce mois,
de prescrire l'armementsur le pied de guerre,
de deux vaisseaux et de six frégatesdont
trois de 60. Par une autre dépêchele ministre
aurait ordonné de faire mettre en état de com
mission deux autres vaisseaux et quatre fréga
tes. On se confond en conjectures sur le but
de cet armement immédiat.
- On parle de la réunion au pied des Pyré
nées de quinze régimens d'infanterie et de cinq
régimens de cavalerie. Globe.
- On nous écrit de Francfort qu'il paraît
certain que des troupes de la confédération
germanique vont bientôt occuper le duché de
Luxembourg. Ou dit que la lésolution prise
cet égard par la diète fédérale a été unanime.
Gazette.
- Un journal allemand annonce que le gou
vernement autrichien vient de faire acheter
11,000 chevaux pour le service de l'artillerie.
- Une frégate hollandaisede 4o pièces,
croise devant Terneusen.
- Des personnes arrivées de Hollande an
noncent que le plus grand enthousiasme y
règne partoutet que de tous les points du
pays des volontaires marchent vers la fron
tière du Brabant septentrional pour défendre
l'entrée de leur territoire.
- Vingl-liuit navires marchands destinés
pour Anvers, et venaDt de différents ports de
l'Europe et de l'Amérique sont actuellement
détenus en embargo Flessingue.
Gaz. van Gend.
- D'après une lettre de Dunkerquedu 22
de ce moisreçue Gand le transit de toutes
marchandises, l'exception du rhnm et du
genièvre destinés pour notre pays y est au
torisé par Zuydschote. The Comtesse of
Elginvenant de Londres, chargé de diver
ses marchandises destination de Gaud et
la consignation de M. Chaveron-Waltelétait
entré Dunkerque.
- La biochure de M. de Polterintitulée
Lettres mes Concitoyeus vient de pa
rlât te.
- Le Journal de Francfort contient sous
la rubrique de Nimègue 9 novembrel'arti
cle suivant
Depuis dimanche dernieril est arrivé
sur nos frontières beaucoup de troupes prus
siennes dans le seul arrondissement de Clè-
ves, il est venu plus de 7,000 hommes de toutes
aimes avec une nombreuse artillerie. Hier il
a déjà paru quelques cavaliers prussiens sur
notre territoire Beek et Ubergeu. Ces troupes
paraissent n'attendre que Tordre de franchir
la-frontière. Des lettres de Dusseldorf, Wésel
et d'autres endroits annoncent que les marches
de noupes vers les frontières des Pays-Bas
continuent sans interruption et qu'un corps
d'armée considérable se rassemble dans les pro
vinces du Rhin.
- Depuis quelques jours une frégate et quel
ques briks de guerre hollandais sont continu
ellement eii vue du portet vont aborder et
visiter indistinctement tous les bâlimeus qui
veulent entrer pu sortir.
Deux navires anglaischargés d'armes pour
poire gouvernementsont entrés Dunker
que cause du blocus d'Ostende. Ces armes
viennent d'être expédiés par bateaux sur Brux
elles déjà un bâtiment ayant i5,ooo fusils
borda passé le 27 novembre par les ca
naux de Furnes elNieuport Plasschendaele,
d'où il a contiuué sa navigation par le canal
sur Bruges.
- La Gazette (T Augsbourg publie un long
article sur l'état actuel de l'Europe. Elle con
clut ainsi
Le principe de non intervention en tant
qu'appliqué aux affaires de la Belgique est
véritablement ridicule.
et Ainsi donc, c'est se servir de vains sophis-
mes qued'invoqueraujourd'hui un système su
ranné de non interveutioD, et nous sommes cu
rieux de voir comment le priuce Talleyrand
paiviendra le faire prévaloir, ou comment il
seia eu état, sans intervention, de délier un
nœud aussi compliqué. Si quelque chose au
monde peut prouver la prudence les inten
tions pacifiques, la philanthropie et le respect
des nations, senlimeus qui animent les grandes
puissances, et particulièrement l'Angleterre,
c'est la modération que ces puissances ont mise
dans la discussion de celte question. Mais le
moment est venu de se décider avec prompti
tude et d'agir avec énergie.
Les Belges sont respectés, en leur qualité
une réunion des nobles races des Germains.
Leur congrès national est sur le poiot de s'as
sembler et nous apprendrons bientôt si ses
membres adopteront ce que la sagesse leur sug
géré et sauront faire une juste appréciation ae
leur position réelle,ou si, emportés par la vio
lence des passions désordonnées, ils veulent don
ner le signal d'une conflagration qui s'étendra
au loin.
- S'il faut en croire les bruits, une interven
tion armée, demandée par le roi des Pays-Bas,
mettra fin aux troubles de la Belgique mais
elle ne sera appuyée ni par la France ni par
l'Angleterre. La France doit même s'être pro
noncée autant contre toute extension des fron
tières que contre l'iulerveution dans les affaires
intérieures des autres nationset l'Angleterre
a reconnu ces principes comme nécessaires la
conservation de la paix.
- On lit dans le Journal de Nuremberg
L'assertion avancée dans une lettre de
Mayence qu'a publiée la Gazette Universelle
savoir que l'appel des réserves portail l'infante
rie prussienne des 3 corps d'armée près de
75,000 hommesdoit être rectifiée en ce que
chaque bataillon n'ayant que 80 hommes de ré
serve l'infanterie des provinces du Rhin aurait
été tout ap plus augmentée de 4,000 hommes.»