Annonces.
fera donner de son côté et sans retard les ordres
nécessaires l'exécution du présent.
Bruxelles, le 21 novembre i83o, 4 heu
res api ès-midi. [Suivent les signatures.)
EXTERIEUR.
FRANCE.
Paris t a 8 novembre.
Les journaux du Nord continuent parler
des mouvem^is de troupes et des levées d'hom
mes qui s'opèrent sur divers points de l'Alle
magne Comme il arrive toujours, ces appa
rences de guerre ont donné lieu des bruits
exagérés.
On dit encore que sur la question belge la
diplomatie a trouvé un biais pour éviter toute
collision entre les grandes puissances. Le duché
de Luxembourg, qui est le véritable point li
tigieux faisant partie de la confédération ger
manique, c'est cette confédération qui soutien
dra ses droits.
S'il n'y a que de tels arrangemens pour ga
rantir la paix elle est gravement compromise.
La France d'ailleurs ne peut pas, plus s'accom
moder de l'intervention armée de la confédéra
tion que de celle de la Prusse. L'un comme
l'autre serait un signal de guerre générale. Il
{tarait qu'il y avait quelques ouvertures entre
es puissances du nord et lord Wellington pour
arriver une alliance contre la révolution. Mais
c'étaient de simples paroles échangées il n'y
avait pas de négociations entamées. Lord Wel
lington jugeait assez bien sa position pour sen
tir que de telles négociations l'eussent perdu
dans son pays. Sa chute est l'événement le plus
propre prévenir la guerre qui se prépare; Je
cabinet qui vient de se former ne peut pas la
vouloir et en encore moins y prendre part.
Courrier Français.
- M. le comte de Kergoi layassisté de M.
Berryer fiisson avocats'est préseulé le 26
midi au parquet de la cour royale jtour se
constituer prisonnier, aux termes de la condam
nation prononcée le a5 contre lui. M. le procu
reur-général a répondu que n'ayant pas encore
entre les mains l'arrêt de la cour des pairs il
ne pouvait donner les ordres nécessaires pour
son exécution.
- Le prince Léopold comte de Syracuse,
frère du nouveau roi de Naples, a été nommé
lieutenant-général en Sicile.
- On ne peut plus se dissimuler qu'un orage ne
se forme du côté de la Hollande, qui paraît de
voir s'étendre sur tout l'horizon politique de
l'Europe. C'est la France qu'en veulent les
cabinets étrangers, ou plutôt la révolution,
et l'expulsion des Nassau n'est pour la diplo
matie qu'une prétexte. La guerre est donc une
nécessité de position, nécessité fâcheuse sans
doute, mais que la prudence ordonne de recon
naître et de proclamer, pour que la France ne
soit pas prise au dépourvu. National.
- M. Charles Rogiermembre du congrès et
du.gouveinement provisoire de Bruxelles, vient
d'arriver Paris chargé d'une mission (t.)
Gazette de France.
ANGLETEUE.
Londresa 8 novembre.
On croit que la nomination du marquis d'An-
(1) On dit que c'est pour proposer la couronne
de la Belgique au duc de Nemours. Note de la G.)
glesea au gouvernement d'Irlande, amènera
des résultats favorables, et que M. O'Connell
abandonnera son opposiîiou factieuse et ses
projets contre l'Union.
- Le prince d'Orange vit très-retiré Lon
dres; il est très-abattu et a perdu cette vivacité
d'esprit que le distinguait autrefois.
- Le général Bourmoul habite avec ses trois
fils Hampstead, il a eu de fréquentes conférences
avec quelques- uns des anciens ministres.
- Le 19 de ce moisla seconde chambre des
états-généraux de La Haie a adopté une ma
jorité de 47 contre 3 la loi concernant l'emprunt
pour faire face aux dépenses extraordinaires du
royaume.
-VM. Hunt parcourt en ce moment les com
tés ravagés par les incendies, en exhortant les
pauvres laboureurs et ouvriers rester tran
quilles et s'abstenir de tout acte de violeuce.
Ses discours paraissent produire un bon effet
sur ces malheureux.
-- A Ipswich comté de Sufïolk il circule
une foule d'écrits portant ces mots Nous ne
soulfrirous pas la misère Le 6 décembre pro
chain uous recouvrerons nosdroits Nous nous
recouvrerons nos droits Nous uous réunirons
Rushmère-Hcaih 1 Souvenez-vous de Bruxel
les et de Paris Imitons-lvs
Dans la Berkshire des bandes de paysans
armés attaquent des voitures et les mettent eu
pièces sur les grandes roules.
A Chichester Cambridge Lews et
Willingham de nouveaux iucendies répandent
l'effroi et la consternation partout on ravage
des fermes des métairies et des mécaniques.
On craint toujours que les bandes de paysans
armés ne se dirigent sur les terres du duc de
Richmond près de Chichester comme ils
l'avaient annoncé.
- Les nouvelles arrivées par le bateau va
peur de Rotterdam sont très-défavorables. On
assure que le roi de Hollande a déclaré ne pas
vouloir se soumettre un armistice, moins
qu'il ne puisse conserver Anveiset Maestricht;
et qu'il a ordonné de formel une garde suisse
de 7,000 hommes. Globe.
HONGRIE.
Presbourgjç novembre.
L'empereur ayant pensé he pouvoir souscrire
la condition mise par les états leur consen
tement pour une levée de 5o,ooo recrues de
n'en effectuer présentement qu'une partie et
de ne mettre le reste sur pied qu'au printemps
prochain la dièteaprès de longs débats a
adopté la proposition que la levée intégrale ait
lieu de suite. Celle importante affaire étant ter
minée, on espère que la clôture de la diète se
fera dans le cours de la semaine prochaine et
que la famille impérialeretourneraalorsjàVicnne.
On recrute maintenant avec beaucoup d'ac
tivité dans tous les étals autrichiens.
i/&cteâ du Ç'ciùvermmen/;.
CORRESPONDANCE.
Yjjres, 19 novembre, i83o.
A M. l'Editeur du Propagateur.
Monsieur
L'arrêté du Gouvernement provisoiredu 20
de ce mois Bulletin Officiel, n° 33 dispose
que le Bulletin Officiel des Lois restera publié
en français les gouverneurs des provinces où le
flamand et l'allemand sont plus en usage que le
françaissont autorisés le faire traduire. Ce
dispositif, que 5 considérans et 7 articles étaient
et développentsemble donner lieu h plus d'une
observation. Les idées se pressent en foule. Nouj
nous bornerons faire ressortir quelques remar
ques. Déjà plus d'une discussion a surgi de
cette espèce de sanction d'une langue exclusive.
Le Belge entre autres l'occasion de la sup
pression de la chaire hollandaise dans les uni
versités athénées et collèges, a discuté cette ma
tière avec conviction énergie et indépendance.
L'arrété du 20 est loin d'obvier arfx inconvéniens,
de redresser les griefs signalés par ce journal.
- En effet le caractère officiel, malgré l'élastique
élaboration de l'arrêté susénoncéreste et de
meure toujours uniquementempreint la seule
langue française. On a beau atténuer, classifier
réglementer, la faveur, la préférence, sinon l'ex
clusion virtuelle, domine toujours toute la matiè
re.... Quoi qu'il en soit, et pour être brefs, nous
nous bornerons objecter que le 5m' considérant,
base de l'arrêté, outre qu'il est entaché de paro-
doxe reposetout entiersur une pétition de
principe c'est dire excipe d'une impossibilité
conditionnelle (serait^), relativement un fait
matériel un fait de notoriété européenne. -
Sans chercher nos preuves bien loincitons ce
qui s'est passé durant une période encore vivan
te dans nos souvenirs nous toussous le gou
vernement français. Le Bulletin des Lois n'avait-
il pas, selon les pays auxquels il était destiné,
son double texte officiel filamand allemand ou
italien Sans doute. D'où nous conclurons sup
primant pour le moment toutes les autres
considérations que nous avons fait valoir dans
notre Exposé au Congrès national et au Gouver
nement provisoire que ce que le gouvernement
français qui certes n'était pas mal avisé a
fait et pratiqué ne saurait être impossible au
Gouvernement provisoire de la Belgique. - En
dernière analyse tout citoyen belge a intérêt et
droit connaître, d'une manière uniforme, cen
trale et officiellesans intervention de pouvoirs
intermédiaires pas même de MM. les gouverneurs',
et ce, sans exception aucune, et dans chacune
des langues reconnues usitées f partant, nationa
les), les arrêtés, actes, etc., qui émanent du
Gouvernement de sa Patrie. - Espérons que le
Congrès ou le Gouvernement prendra l'initiative,
et reviendra, en choisissantsans biaiser le gou
vernement français pour boussole en ceci sur
des mesures que, sans censure et sans malignité
on peut taxer de contradiction de partialité et,
peut-être même, d'arbitraire. - Nous avons dit. (i)
Agréez Monsieur etc.
Vos abonnés
L. D. W., J. M.
Le décret récent du Congrès, sur la publica
tion de ses actes, corrobore victorieusement l'ex
posé de nos abonnés. Note de la rédaction.)
176. Definitiven OVERSLAG, zonder ver-
der uylslel, op Dyssendag 7 December i83o,
ten 3 ureu na middag 1er herberg hel Hoog-
landeken. bewoond door sieur Ygodt, ter
gemeeute Eesseu by Dixtriude.
Van eene alderschoousie Hofslede, zynde
palrimonieelmet B. i3-pt-i^ ellen mede-
gaende landen ten meerderen deele alderbeste
Terwe landen, gelegen 1er gemeente Passchen-
daele arrondissement Yperen, by den Wal-
lemolen bestaen met veele wel wassende Boo-
men gebruykl door sieur Pieter van den
Broucke tôt Bavo i833, om fl. 324-00 c.
Neèrlaods, boven aile belastingen by jaere.
Staël maer op fl. yoa-oo c. Neêrlands.
De verkoop voorwaerden en eigendom tiie-
lenby Mter PEELLAERT Nolaris resi-
derende te Dixmude dan of 00k onderrieb-
ting te bekoomeu by den heer DASON VILLE
te Eesseu.
Eli zegge het voorts. I
Y près. Imprimerie de R. GAMB ART—MORTIERLibraire, sur la Grande—Place, vis vis de l'Hôtel de Ville*
l