JOURNAL znrpRES» eu. tTCût entât L'ABONNEMENT au INSERTIONS. ofitiÉju f ^uc)icidito BELGIQUE. près11 décembre. t- Le colonel Fodsod est Westwézel et dans les environs, avec i,5oo volontaires. Le major d'artillerie, Kessels, disposait le 4 au matin, sa demi-batterie aux avant-postesun quart de lieue dé la frontière ennemie. Hoogslraeten est occupée par la légion belge-parisienne, sous les ordres de M. Préville. Là sont les limites qui séparent la coloriue du colonel Fonson de la brigade du général Niellon. Le quartier-gé néral de ce dernier est toujours Turnbout; ses avaut-postes sont vis vis de ceux de l'en nemi Poepe. Saxe-Weiroar était Tilbourg avec 4,000 hommes environ. N° 1290. XI Vme Année. JOURNAL D1TRES Est, pour la ville et son arrondissement, fl. 1-75, P.-B., par trimestre; et 5 fl., pour toute la Belgique franc déport, par la poste. Prix 8 cents par ligne; et toutes cel les en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. ftî" Le gouvernement Français a reçu le 7 au soir,la nouvelle de la mort du Pape PIÉ VIII. (J^ Le Courrier des Pays-Baset, d'après lui, d'autres journaux, parmi lesquels nous citerons le Journal des Flandresont avancé qu'en cas de besoinla compagnie volontaire d'artillerie d'élite qui s'organise, Y près avait pris la déte'r- termination de se placer sous les ordres du comrhàn- rnandant militaire. Le lait de la formation d'une telle compagnie est réclamais, si nous sommes bien informésil y a erreur dans la circonstance que le Courrier y rattache. Cette compagnie', essentiel lement urbaine, est, uniquement et expressément, consacrée la garde et la défense de la ville et banlieue. Il ne s'agitnullementdans son Règle ment y de se placer, en cas de besoin sous les or dres du commandant militaireCependantce cas éventuel pourrait avoir lieu, par exemple, dans l'état de siège etc. etalors cette compa gnie se trouveraitpar l'exception même, aux or dres du commandant militaire d'Ypres toute fois, sans être du chef de son institution, ni soumise cè commandant, ni sous aucun autre rapport quel conque subordonnée a nul autre chef militaire ni obligée étendre, sous aucun motif, 4on service au 4c)4" rayon 4'Ypres et banlieue. n - On porté mardi dernier, 8, dans Ja mati née V l'Hôpital de Notre-Dame un malheureux vieillard plus qu'octogénaire ancien meunier dé profession', que l'excès de misère où il se trou vait en proie, depuis longues années, a réduit enfin, un acte de désespoir: ii s'était suicidé, en se noyant. Cet infortuné placé dans une des maisons prébendières de cette ville était un de ces nombreux vieillards infirmes quisans doigte, trop peu secourus par qui de droit', se voient for cés pour subvenir leur malbèurèuse existence d'implorer la charité publiquesoit en parcourant nos rues soit en se mettant aux portes de la ville où par -le spectacle de leur grand âge et de leur longue misère, ils lâchent d'exciter la commisération de leurs semblables.... N'y aurait-il aucun remède cet étal de choses, sur-tout Ypjies, où tant de legs et do dotations existent en faveur des vieil lards et des pauvres? - Si l'on peut s'en rapporter ce qui se dit du travail des sections, il faut couciuie que peu dç personnes comprennent encore aujourd'hui la liberté. Il paraît que la plupart des articles du projet de constitution qui établissent nos li- l>erlés, sont adoptés sans presque aucune modi fication, et cependant il est de lait que la lecture de ce projet est loin d'avoir répondu ce que tout lé monde atteudail. On espérait une rédac tion franche et loyale et l'on a été tout étouné de voir reparaître en partie le vague de la dé funte Loi fondamentale, et de plus la plupart des restrictionsdont le gouvernement hollan dais s'est si bien servi pour détruire l'une après l'autre toutes nos libertés. Ainsi le libre exercice du culte n'est accordé que sous i'interminalion d'une loi, qui pourra au besoin le faire cesser entièrement. La liberté de renseignement est accompagnée de l'odieux droit de surveillance qui soumettrait la famille ntème des visites inquisitoriales, si là se trouvait un instituteurdo- mestique. Mais rien n'approche de l'iniquité des restrictions mises au droit d'association. Ce droit inaliénable est accompagné d'une mesure restrictive qui tend le détruite radicalement. Dire qu'il est permis aux Belges de s'associer c'est exprimer un droit naturel; ajouter qu'une association 11e sera réputée personne civile qu'au moyeu d'une loi, c'est meure l'existence de ce droit essentiel en question, c'est le compromet tre: en effet, que servira-t-il de s'associer pour des actes de bienfaisancesi Ceux qui se réu nissent dans ce noble but ne peuventsans une loi, posséder même la maison qu'ils habitent? C'est reprendre d'une main ce que l'on donne de l'autre, tactique hollandaise, dont nous avions quelque droit de nous croire jamais affranchis. Nous croyons que les auteurs du projél n'ont pas compris leur mission, qui était de donner une constitution une peuple digne de jouir d'une liberté pleine et entière, de la liberté en tout et pour tous, comme on nous l'a vait promis; nous croyons, disons-nous- que tel a été leur seul tort; mais nous remarquerons en même temps, qu'au fond de toutes leurs restric tions, se trouvent des mesures hostiles la re ligion catholique. Qu'on y prenne gardecette reiigion forme la première et la plu6 précieuse de uos libertés le peuple n'a pas de droit plus essentielque celui de voir son cuite affranchi de toutes entraves, cl dès lors ne vaudrait-il pa.s mieux de respecter ce droitque de parler a tout propos de ses pouvoirs, voire même de sa souveraineté? Journal des Flandres. - Tous les journaux de Paris sont remplis par les séances des chambres et les extraits de la procédure des ex-ministres. - Ou dit et nous sommes foudés croire que lord Ponsonby s'est reudu Bruxelles en qua lité de médiateqr'. Nous ignorons sur quels points et entre quelles parties la médiation de sa seigneurie interviendra on pense que sa mis sion, quelle qu'en soit la nature, n'a été déférée que du consentement des cinq grandes puissan- Ces, - Lord Ponsonby s'estacquisune grande répu tation dans le monde diplomatique pour cire parvenu rétablir la paix entre Buénos-Ayres et le Brésil. - 11 fallait un traducteur en langue allemande pour les décisions du congrès; de vrais patrio tes capablespossédant plusieurs languesse seraient très-bien acquittés de cette tâche, mais un Hollandais l'a emporté. M Sommerhausen occupant déjà une place très-lucrative la banquea été chargé de ce travail. Belge.) - Une lettre envoyée un journal de Bru xelles, par MM. Vlémiuckx et Vansévendonck, fait connaître que la tenue de notre infanterie de ligne ne tardera pas être réformé de ma nière ne plus exercer décompression sur le cou et la tête. Niellon d'en a que 1,000, mais supérieure ment organisés et auimés du meilleur esprit. La position qu'il occupe est des plus importantes; elle pourrait au besoin servir de centre d'inva sion; mais ii faut renforcer la brigade; a,000 hommes d'infanterie environ deux batterie d'artillerie légère des escadrons de cavalerie, et l'on aurait sur ce point une petite armée qui, animée de l'esprit de son chef, opérerait des prodiges. - Le 6il y a eu sur la place de Meir Anvers, une belle parade. Environ 2,000 hom mes de troupes régulières parfaitement équi pées et armées ont défilé devant le général Vandetsmissen. Oa a sur-tout remarqué l'état de santé et de contentement de ces soldats, que l'on peut, en toute confiance, présenter l'en nemi. La garnison présente peu prés un effectif de 5,000 hommes. - Ou dit que sous peu de jours il paraîtra un arrêté, par lequel la circulation du genièvre sera rendue libre 4aus l'intérieur du pays. - Lesjjournaux anglais du 3 nous apprennent qne i« roi de Hollande vient de nommer défi-, nitivemeut ministre de la justice le sieur van Mauneu ministre de l'iulerieur, lcbaruuvijn

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1