JOURNAL P'YPRES, L'ABONNE AIENT au Vendredi,51 Dec. i85o. N° 1*9 -- XIV®* Awhke. JOURNAL DYPRES Est, pour la ville et son arrondissement, (1. *-75, P.-B., par trimestre; et 5 fl., pour toute la Belgique franc déport, ar la poste. INSERTIONS. Erix R cents par ligne; et toutes cel les en dessous de 7 lignes se paient 5a cents. H„ 19 OUVERTURE 3RTES I)E LA VILLE, u 51 Décembre6 17a lu FERMETURE DES ORTES DE LA VILLE. Du 16 au 5i Décembre, 5 heure* oiitl cjtlO J iidiciauej eu. iXC>okaiia£. INTER IEU R. BELGIQUE. y près, 3i décembre. tî* La cour des pairs, vidant sod délibéré, a proDoncé son arrêt dans la cause des ex-minis tres, signataires desordonnancesde juillet. MM. dePolignac, Cbantelauze, de Peyronnet et de Gueruoti-Ranvdle sont condamnés la pri son perpétuelle la perte de leurs titres, etc., avec cette clause expresse, pour le ci-devant président du conseil, que sa peine eniraîtie la mort civile, et sort tous les autres effets de la déportation. Les ex-ministres demeureront pri sonnier sur le territoire continental de la Fran ce. - ci-après. - Ce fameux procès a donné lieu, avant et après la prononciation du jugement, de nombreux rassemblemens, d'où soul résultés des troubles d'une nature assez gra ve Paris Enfin,on est parvenu rétablir le bon ordre. On parle, déjà de 400 arrestations. La garde nationale, les écoles, l'immense majorité de la population parisienne ont donné des preu ves manifestes de leur civisme, de leur dévoue ment au trône constitutionnel de Louis-Phi lippe I". Le Congrès National a, dans ses diver- Ssances, adopté, après de longues discusssions, et avec de notables amenderaens daus le sens li béral, les divers articles'du titre 1er de la Couslitutiou on délibère sur lebudj.) La liberté descultes, la liberté de l'enseignement viennent _1> A d être consacrées de la manière la plus franche et la plus large. En effet, dans notre glorieuse régénérationnous éprouvons tous un seul uu grand besoinun besoin qui domine tous les autreset qui est celui du siècle: liberté en tout et pour tous!'! - Meicredi dernier, vers une heure de re levée, on a amené, étendu sur une échelle por tée par des hommes, l'Hôpital de Notre Da me un individu dont les vêtemens annonçaient la misère, et qui venaitde se suicider dit-on, (1). Le commissaire de police et un de ses agens assistaient celte translation.... Nous nous abstiendronset pour causede tout dé tailde toute réflexion.,.. Par le temps qui court, et malgré la liberté en tout, et pour tous les amours-propres ont une par trop grande susceptibilité. Il est croire que l'uue ou l'autre autorité voudra bien avoir la con descendance de nous mettre même de donner, sut ce triste événement, le second depuis trois (1) D'autres rapportent qu'il est mort asphyxié par le froid. senaines f. n° 1290 des renseignemens certainsauPublic.ee qui uous épargnera le désagrément de revenir sur des articles d'une natuie aussi affligeanteou sur les réflexions qued'accord avec l'opiniou publique ils peuvent uous suggérer. -- M. Dandeliumajor du génie belge en résidence Ypres, fait en ce moment une tour née dans le Flandre occidentale. D'après les journaux hollandais il se trouve encore comme prisonniers de guerre en Belgique 111 officiers et i,45o sous-oiliciers et soldats hollandais. Le budjetdont les dépenses r.e seront volées que pour six mois, n'offre que la moi tié du chiffre qu'il comptait sous l'anctjn gou vernement. En effetdes 83 millions la Belgique en payait au moins 5o donc a5 par semestre. Celle fois le budjet, indépendamment des ré ductions que le congrès pourra lui faire subir, établit les dépenses sur le pied de 13,545,47" 17. Ces lapprochetaeus eu disent plus que île longues phrases. Il n'y aura plus de secrétaireriede consei 1 d'étatde ministère du culte le traitement des ministrss est réduit de moitié l'admiuistraleur de la sûr été publique renonce la totalité du sien le nombre et les appointeinens des em ployés sont réduits dans une proportion équi table. Les domaines ne seront plus réunis l'enre gistrement. Il y aura une nouvelle circons cription des recettes pour ajouter aux émolu- raeus dey receveurs qui sont ttoppeu rétribués, et diminuer les bénéfices de ceux qui le sont trop. Les inspecteurs et autres chefs de service n'auront plus de.part dans les amendes. Les iraitemens des gouverneurs sont réduits de a,ooofl.;ceux desgrefflers des élatsde 1,000 800 11. ceux des membres des étals députés de 5oo et de 3oo fl.; ceux des commissaires de district sont réduits d'un cinquième. c Messieurs, disait aux Etats-Géné raux de la Hollande, l'abbe de Polignac, am bassadeur de Louis XIV Messieurs nous traiterons chez vous, uous traiterons de vous, nous traiterons sans vous. S'il faut en croire les feuilles de Parisles puissances nous oui donné des maîtres sans uous consulter. Le prince Léopold de Saxe-Cobourg, gen dre du leu roi d'Angleterre, serait roi de la Belgique. Le Temps ajoute que Ml,« de Valois, des tinée partager le nouveau trône avec le prin ce anglo-saxon a été complimentée par le maréchal Gérard, comme reine de la Belgique. Ce que uous avons de mieux faire pour le moment,c'est de feuilleter l'almanach de Gotha. Léopold-Gcorges-ChrétieD-Fiédéric de Saxe- Cobourg né le 16 décembre 1790, est devenu veuf, le 6 novembre 1817 de Chai lotte-Au guste fille de Georges iVdernier roi d'An gleterre. Marie-Christine-Caroline-Adélaïde - Fran çoise- Léopoldtne, princesse de Valois, seconde fille de Louis-Philippeest nee le r a avril r8i3. -- Patriotes de la classe aisée! c'est le peu ple qui a fait la révolution; c'est le peuple qui, au besoin, saura la maintenir. Si vous êtes soustraits aux persécutions de la terreur néer landaise, si la presse est affranchie, si vous êtes redevenus maîtres de vos enfans si vos droits politiques soul étendus si les impôts sont ré duits de moitié, vous le devez au désintéresse ment de ce bon peuple qui mu par le senti ment de l'honneur belge, a versé son sang pour refouler daus leurs marécages les hordes de nos ennemis, et cependant est-ce sur la misère que pèse le joug politique? Patriotes de la cl; Sa; aisee! stTorangisme s'épuise eu stériles invecti ves en misérables intrigues si les couleur* nationales flouent sur le Beffroisi les barba res sont répoussés l'extrême limite du terri toire, si les cinq grande» puissances de l'Eu rope reconnaissent notre révolution, c'est nos bons et malheureux prolétaires que nous le devons. Riches, souvenez-vous des pauvres!» J. des Flandres. - Tandis que l'ennemi profit avec une mau vaise foi si évidente de l'inaciion dans laquel le l'incurie administrative relient depuis un mois, l'ardeur de nos volontaires, il u'esl pas horsde propos d'appeler l'attemion publi que sur les moyens les plus propres garantir notre indépendance. On sait que la Hoilani e n'est facilement accessible qu'en hiveret la tiers de la Hollande est catholique; le lîrabarii- sepleutrional surtout,-avec ure partie des pro vinces d'Utrecht et de Gueldre soupire après l'heurede la délivrance. Quels élémens de suc cès Nous laisserons-nous endormir eu de tel les circonstances parce que l'impuissance da cinq puissances reconnaît notre état politique, que l intrigue peut miner mais que certes Ih force ne renversera pjs? Que le gouvernement

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1