£p5*ïsflîre consulte les mémoires de l'époque tt Terra comment les Français s'emparèrentil y a trente cinq ans, de uos ci-devant provin ces septentrionales. Le seul moyen de faire évacuer. Anvers et Maeslricht par l'ennemi,c'est <ie se mettre même de leur rendre des villes hollandaises en échange, apës s'être remboursé, bien enteudu des frais de la guerre du sac <ie Bruxelles et de l'incendie d'Anvers. Nous offrons ici l'attention publique le sommaire de l'expéditiou dePichegru contre la Hollande Bois-le-Duc s'était renduCe pendant les premiers froids de l'hiver se fai saient sentir l'armée française, engagée entre la Meuse et le Wahal, n'avait ni tentes ni bois, ni vivres un dégel pouvait être suivi d'une inondation et l'engloutir.... Tout coup le froid redouble une gelée âpre et continue change les canaux, les fleuves, les bras de mer en roules solides qui portent l'armée entière avec son artillerie et ses munitions au cœur de la Hollande. Tout fut envahi, et l'on vil d'un côté des milliers d'émigrés français le sac sur le dos partir par uu froid de vingt degrés, traî nant leurs femmes et leurs petits enfans fuir travers les glaces et les neigeset passer pied sur la mer du Zuyderzée et de l'autre un corps de cavalerie française s'avancer au galop sur la même mer et aller preudre l'a bordage la flotte hollandaise. (Janvier 1795.) - On écrit de Luxembourg Un ordre de Francfortarrivé dimanche dernier Lu xembourg, a fait suspendre les travaux de la forteresse de cette ville par suite tous les ou vriers ont été congédiés. - C'est tort que le Journal de Vérviers annonce que le commerce de Liège a demandé notre réuniou la France dans une adresse qu'il a fait parvenir au congrès national l'a dresse dont il est question contient l'exposé de la situation cr itique où se trouvent plusieurs branches d'industrie de la province de Liège. Courrier de la Meuse. - On nous annonce qu'il va se former l'u niversité de Gand une faculté libre de philo sophie et letit£ qui ouvrirait ses cours en même temps que ceux des autres facultés. - Le Journal de Louvain dit que les ha- bitans notables de cette ville ODt résolu d'a dresser une pétition au congrès et au comité central pour oblenia le rétablissement intégral de leur université. De leur côté, les élèves ont adressé une lettre au comité central, pour prolester contre la me sure qu'il vient de prendre. - MM. Gendebien et van de Weyer ont été dès leur airivéeà Paris, reçus par M.Sébastiaui, ministre des affaires étrangères. - M. Adolphe Roussel est nommé secrétaire de la régence de Louvain. - On dit que des pétitions au congrès, en faveur de la réunion la France, se signent dans la plupart des comunes du Borinage. - Les travaux pour la défense de Paris nord) sont dirigés par le lieutenant-général du génie Valazé. - Le Politique contient, sur le combat de Meerssenprès Maastricht, des détails dont Voici un extrait: A dix heures et demie du matinles Hol landais au nombre de ç5o hommes, dont i5o cuirassiers et 600 fantassins, avec deux pièces de canonsortirent de Maeslricht et se dirigè rent sur Meerssen. Ce village, situé trois quarts de lieu de la ville, était occupé en ce moment par 3oo volontaires du corps de Mellinet, qui se trouvait lui-même non loin de là, avec le reste de son corps composé de 1,800 hommes munis de quatre pièces d'artillerie, etc., etc. Tout coup Mellinet parut sur la mon tagne, dite Kruisbergavec son corps tout entier et quatre pièces de canon. 11 fit charger Us Hollandais, qui, étourdis de cette attaque, s'eufuirent'en désordre laissant sur le champ de bataille quelque morts et un blessé. - On s'occupe, Courtrai, d'une souscrip tion pour donner du travail aux pauvres pen dant l'hiver; a5o actions de 100 florius four nissent 35,000 fl., qu'on emploiera l'achat de toiles, etc. qu'on revendra au comptant pour ce qu'elles pourront produire. Au mois de mai, on rendra le montant des actions sans intérêt, et sauf une réduction, s'il y en a faire, pour ce que les ventes auront produit en moins. - Et YPRES???) - Une lettre particulière des frontières de la Belgique dit qu'il ne s'agit plus de l'occupation militaire du grand-duché de Luxembourg, et que même la garnison prussiennede Trêves, la ville frontière la plus prochaines été diminuée de deux compagnies qui sont parties pour Co blence. Cette lettre ajoute que l'opinion des Luxembourgeois n'est nullement favorable l'ordre qui existe chez eux. GazUniv.) - On lit dans le Correspondant de Ham bourg sous la date du 18 décembre, ce qui suit: Les troupes russes, destinées soumettre les polonais insurgés, se rendent marches forcées vers la frontière, où elles sont trans portées en partie par des traîneaux. Sous les or- dressuprêmesde l'empereur, lesfeld-marécliaux Diébitsch et Paskewitsch et un autre généial (probablement Geismar)commanderont l'armée. On s'attend donc de grauds évéuemens pro chains. Nonobstant divers bruits, tout est tranquille dans la Gallicie, et l'on assure que le cabinet de Vienne suivra, de la maniéré la plus stricte le principe de non intervention. -MM. Dehaesnecuré et doyen de Sainte- Waudru,à Mons; d'Huard vicaire deSainte- Waudru, Wins, doyen Sainte-Elisabeth Mailletcuré dé Saint-Nicolas, Mous; Gau ler, vicaire, demandent dans une pétition que les curés primaires ne soient p'us payés par l'é tat et que les évêques ne portent plus le titre d'éroinence. Des toutes sur ,1a réalité de ces signatures sont élevés; mais, attendu que la presse instruira les vrais ou prétendus signataires, le rapport sur celle pétition avant la présentation du bud- jel est ordonné. - Séance du 2 6.) - Une dépulation de huit membres de la so ciété dide-toi a demandé être admise le 23 devant le roipour lui présenter une adresse tendante ce que la chambre des députés soit dissoute immédiatement, et ce que la chambre des pairs soit annulée. Les huit députés ont été reçus vers une heure après midi ils étaient dit- on introduits près du roi Louis-Philippe par M de Laborde. - L'indépendance de la Belgique est recon nue par les puissances: c'est un fait que l'on peut considérer comme officiel. Ce qui l'est moins c'est le choix du nouveau souverain. On s'efîorce cependant d'acci éditer que le nou veau trône est destiné au prince de Saxe Co- bourgqui épouserait la princesse Marie, fille de notre roi Louis-Philippe, et un journal va jusqu'à dire que le maréchal Gérard,l'une des derniers soirées du Palais-Royal, a félicité la jeune princesse sur le sort qui ï'aitendait. Nous répétons ce propos sans y croire. (J. du G.) - Maintenant que les cinq puissances recon naissent l'indépendance de la Belgique, en lui imposant pour souverain le prince de Saxe-Co- bourg dont on annonce le mariage avec la princesse Marie d'Orléans, nous faisons con naître nos lecteurs l'ai rivée d'un Belge, Paris, de la plus haute distinction et que nous pourrions nommer, qui venait, au nom du congrès, offrir la réunion de la Belgique la France et de prendre sur le champ nos cou leurs tricolores. {Tribune.) Nos lecteurs jugeront facilement du degré de foi accorder celte dernière nouvelle. - M. le ministre de la guerrequi une dé marche récente d'une fraction de l'école poly technique a rappelé que les élèves sont réunis pour se livrer leurs études, et non pas pour délibérer sur des questions politiques, vient de meure l'école aux arrêts jusqu'à nouvel ordre. - Depuis la condamnation des ev-ministres, personne ne peut plus être admis auprès d'eux sans une permission écrite de M. le ministre de l'intérieur. - La cour royale de Paris (chambre des mi>- ses en accusation a renvoyé MM. les abbés de Locordaire et La Mennais, rédacteurs du jour nal l'si venirdevant le jury, sous la double prévention d'exicitation la haine et au mépris du gouvernement du roi, et de provocation ta desobéissance aux lois. - Des lettres de Rome assurent d'une manière positive que la majorité des cardinaux paraît se prononcer pour le cardinal Fesch archevêque de Lyon, et oncle de Napoléon. (Faux.) - Le 18 de ce mois, deux heures, le grand- conseil du canton de Lausanne a décrété une assemblée constituante. - La Contemporaine est arrivée Toulon sur le Robuste. Elle apporte, dit-on, des manus crits curieux, fruits de ses voyages dans l'Orient. - M. van de Weyer est parti, le 29 pour Londres. - M. Firmin Rogier remplit Paris les fonc tions de premier secrétaire de la légation belge. - On a reçu ici le 19, de Varsovie la nouvelle que la dépulation polonaise se rendant Pétersbourg, composée des princes Lubecki et Jezierski, en passant Wloda y a eu une entrevue avec le grand-duc Czarewitsch, qui les a reçus avec bienveillance et a donné l'assu rance d'appuyer de son mieux leur demande, et de faire tout ce qui sera possible pour épar gner lVffusioo du sang. En tendant, les armé niens en Pologne se poussent avec un zèle in fatigable. On attend iciavec une vive impa tience, le résultat des premières délibérations de la diète, qui s'est ouverte le 18 Varsovie. Hamburg - Corresp. - On ne manque pas dans les provinces rhé nanes de la Prusse, de repiéseuter au gouver nement qu'on attend avec assurance qu'il em ploiera toute son influence dans l'intérêt de ces provinces mêmes, pour la conservation de la libre navigation de l'Escaut. Les entraves mo mentanées qu' y met la Hollande ne sont sup portées par le commerce prussien que par la raison des événemens déplorables de la Belgi que; mais jamais on ne saurait penser que celte fermeture serait arrêtée plus tard par des traités. L'Allemagne entièreal tend de la Prusse la libre navigation de l'Escaut, comme exigée par le temps et ses besoins. - Depuis son retour Dublin, M. O'Connell remue beaucoup pour agiter l'Irlande et obte nir la dissolution de l'union. -- Ou écrit de Douvers le 23: Un échantillon de fusils avec baïonnettes a été débaïqué ici venant de France, pour servir de modèle aux 100,000 fusils qui seront fabriqués en Angle terre. Rapport ue M. van de Weyer. M. van de PP'eyer lit lè rapport'suivant «A peine arrivés Paris, M. Gendebien et' moi, nous écrivîmes M. le comte Sébastiani, ministre des affaires étrangères, en lui envoyant la copie de nos lettres de créance; le lendemain, nous eûmes l'honnneur d'être reçus officiellement ei M. Sébastiani nous tint, relativement la Belgique, le langage d'une politique franche et généreuse, expression sincère de la vive sympathie de la France pour la situation de no tre pays. La reconnaissance de sou indépen dance, premier et principal objet de notre mis sion, se traitait, nous dit-il, la conférence de Londres;el il attendait une prompte solution cet égard. En effet, le lendemain, M. le comte

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2