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EXTERIEUR.
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'docteur Yanderlinden. Le docteur prétend que
toutes les ambitions se disputent le trône nou
veau et que chaque puissance cherche y
placer Un de ses princes comme une sentinelle
avancée destiné surveiller la France et
entraver ses mouvemeus. Son candidat est le
uc de Leuchtemberg fils d'Eugène Beau-
maisélevé parle célébré comte Méjeari
qu'il désigne comme plus propre rassurer la
France pour ses relations futures et concilier
tes intérêts des Belges catholiquesque le
:hoix d'un prince protestant dévoué l'Angle-
d'Anvers.
CONGRES NATIONAL.
Séance du 5 Janvier.
Présidence de M. Surlet de Chokier.
La séance est ouverte midi et demi.
Quatre-vingt babitans d'Anvers proposent
e prince de Salm-Salm pour chef de l'étal.
Congé de 8 jours est accordé M Detliier.
Proposition de il. Pirson: Le congrès nalio-
al considérant que le protocole du 20 décent
re où il est question de la reconnaissance de
a Belgique, n'est qu'une mystification, rappelle
es ageus du gouvernement provisoire envoyés
Londres et ordonne la reprise des hostilités
jcontre la Hollande. Pour que le roi Guillaume
n'en ignore pas, le présent décret sera notifié
"aux avant-postes de l'armée. (On se parle.)
M Pirson On peut conclure du protocole
.que l'indépendance ne sera reconnue que quand
iiéjjdès arrangemens auront été pris dans l'esprit
des traités de i8i4; c'est dire de former de
la Belgique une barrière contre la France. Elle
serait prête alors recevoir ou les Anglais ou
les Prussiens. C'était bon sous le roi Guillaume,
iais aujourd'hui.... On nous prend sans doute
ur des Suisses, qui se vendent qui veut les
cheter. On attribue ensuite des dioils sur le
Luxembourg ait roi des Pays-Bas, il est vrai
que nous n'avons pas une possession annale
On ne pat le ni d'Anvers ni de Maestricht. On a
dit que le 20 l'Escaut serait ouvert, c'est qu'à
celle époque les conférences de Londres nous
auront mieux enlacés. Ce n'est ni plus ni moins
qu'un partage qu'on médite. Pour déjouer ces
projets, il faut les connaître. Or, il est facile de
voir que l'on veut suivre le principe d'équilibre
de 1815, qui consistait restreindre les limites
de la France, tandis que les alliés s'étendraient
comme il leur conviendrait. Eu 1815 les-libé
raux furent parqué^ comme de vils troupeaux,
on leur faisait dire Nous sommes iibies, tandis
qu'on leur préparait la camisole de foii. C'est
la guerre et non des conférences qu'il nousTaut,
sinon nous serons réduits aller recevoir très-
humblement les ordres de nos alliés de Londres.
Ils semblent vouloir exclure du trône de la Bel
gique les maisous de France et d'Angleterre
le prince d'Orange est un prince faible et peu
judicieux, le prince Othon de Bavière est enco
re mineur, et nous suscitera toujours des em
barras tant que le rusé et faux Talley rand sera
Londres- Si le prince d'Orange était préféré
Gand Anvers Bruxelles, les provinces
du midi le repousseraient les armes a la main. La
majorité des provinces du nord ne consulte pas
assez l'intérêt des provinces du midi. Rallious-
uous tous de bonne foi occupons-m.us de la
loi fondamentale tandis que nos soldats expulse
ront l'ennemi du territoire.
La proposition est renvoyée aux sections.
M. de Robaulx fait remarquer que la pro
position est urgente. - Aux voix aux voix
L'urgence est rejetée.
Une discussion assez longue s'engage sur le
mode d'élection des membres de la cour des
1 comptes i'qui est l'ordre du jour. 11 est dé
cidé qu'ou votera par bulletin séparé.
On donna lecture de la liste imprimée des can-
didats qui sa sont présentés on procède eu-
suiteà i'électiou du président.
M. Fallon obtient 108 voix sur 160. En
conséquence il est nommé présideut. On passe
au premier tour de scrutin pour l'élection du
premier conseiller.
M. Séron obtient ^5 voix, M. Willeras 20,
M. Vaudenhove 10 M. Yiron 5, M. Bosquet
4, M. Vandievoel 3.
Au deuxième tout M. Séron a obtenu 60
voix, M. Willems 89. M. Willeros est par cou-
séquent proclamé piemier conseiller.
On passe l'élection du 2e conseiller. M. Sé
ron obtient 4o voix M. Baudière 12, M Vau
denhove 11, M. Vanwilleghem tô, M. Evene-
poel 6, M. Bosquet 2.
11 est quatre heures et un quart.
La suite au nprochain.
Anvers 4 Janvier.
11 n'y a aucun changement dans la position
de l'escadre hollandaise.
- Les glaces montent et decendent libre
ment l'Escaut. Tel est jusqu'à présent le ré
sultat des protocoles et des promesses de la
diplomatie.
- Des officiers de volontaires stationnés aux
frontières près de YVeslwéselnous ont donné
l'assurance qu'eu ce moment eucore une grab-
de partie de leurs soldats manquent d'armes
mes et des vètemeris les plus uecessaires. Le
zèle de ces braves gens survit ce déplorable
abandonet leur courage brave les frimas
comme l'ennemi. Il est certain que si les hosti
lités commençaient, la cavalerie ennemie pour-
rail facilement enlever une foule de ces sol
dats désarmés. On demande comment il se
fait qu'on manque de fusils aux frontières,
taudis qu'il n'en manque pas dans nos belles
parades des villes de l'intérieur.
Journal d'Anvers.
FRANCE.
Paris t 6 janvier.
Le corps d'artillerie de la garde nationale de
Paiis est dissous.
Il sera procédé immédiatement la réorga
nisation de ce corps.
Une commission est nommé pour procéder
celle réoiganisatiou.
- M. de Saint-Cricq, ancien ministre de Char
les X.,est depuis i5 jours rappelé la piési-
dence du bureau de commerce et des colonies.
- Notre gouvernement vient de donner l'au
torisation la douane de Dunkerque de faciliter
par tous les moyens le transit de la Belgique
dont les ports sont fermés par les glaces de
l'Escaut, après l'avoir été longtemps par la
flotte hollandaise. Désormais les uégocians bel
ges pourront donc expédier pour l'Amérique et
les pays d'outre-mer par les ports de France.
- M"»« de Geuiis est morte le 3i décembre
dans la matinée, l'âge de 85 ans.
- Le nombre des cardinaux réunis au con
clave était de 4' au 23 décembre; savoir: 35
des Etats-Romains i3 des autres parties de
l'Italie et 3 de pays étrangers.
Correspondance particulière
Nous croyons qu'en rappelant une partie de
l'armée d'Aller, et eu la remplaçant au moyen
de l'augmentation de l'effectif des régimens
reslans, le gouvernement a pour objet principal
d'avoir sous la main les excellens cadres des
régimens qui ont fait la dernière campagne. La
guerre païaîl plus que jamais inévitable. Les
nouvelles reçues de Pologne et celles de Hol
lande nous font prévoir, même avant la fin de
l'hiver, une confiagration dont nous ne pou
vons manquer de prévoir les résultats, si nous
eu restions simples spectateurs.
Cette physionnoraiede guerre, dont sont em
preintes toutes les nouvelles et les communica
tions du dehors, et de mauvais bruits sur lu
crédit dejeertaines maisons, hors de ligne jus
qu'à présentont poussé aujourd'hui les cours
la baisse. Les banquiers du ministère, ban
quiers avant d'être ministres craignent lu
guerre, par crainte de baisse; peut-être bientôt
taudra-l-il faire la guerre pour avoir de la
hausse.
ANGLETERRE.
Londres 5 Janvier.
Nous apprenons de Paris qu'une des causes
de la hausse des fonds, y était le bruit que la
meilleure intelligenceexisteentre le cabinet fran
çais et les puissauces étrangères, et qu'il avait
été fait un arrangement d'après lequel les trou
pes prussiennes et autricbieuues, qui s'étaient
avancées vers les frontières, retourneraient sur
leurs paset que les armemeus commences eu
France finiraient pareillement.
- Nous pensons que ce qui vient de se passer
Paris produira un boa effet dans les provin
ces que l'on suppose hostiles au gouvernement
constitutionnel, et en secoud lieu, que ces évé-
uemens attirent la France le respect des sou
verains qui ont déclaré que quelque regret qua
leur ail fait éprouver l'expulsion de la dernière
dynastie, ils sont très-disposés entretenir des
relations amicales avec la France constitution
nelle s'ils aperçoivent dans l'énergie de sou
gouvernement une garantie contre le retour de
l'anarchie qui, une époque antérieure, enfanta
tant d'horreurs dans le sein du payscl dynuu
lieu des tentatives de révolution si étendues.
Courrier.
- On apprend de Malte que le président de
la Grèce occidentale, et une frégate russe ayant
bord M. de Ribeaupierre, et venant de Con-
stantiuople, y étaient arrivés. La même fi égale
russe a relâché le 4 décembre Malte, d'où M.
de Ribeaupierre voulait se rendre Naples.
Le navire expédié de France Alexandrie
pour prendre bord l'aiguille de Cléopâlre
était revenu, sans avoir chargé ce monument.
- Le prince Lieveri a communiqué notre
gouvernement une circulaire relative aux af
faires de Pologne ou né doute pas dans les
cercles diplomatiques que les armées russes
ne soieut immédiatement employées pour étouf
fer la révolution dans ce pays.
1 Court-Journal.
- Un des premiers objets qui occuperont le
parlement britannique après sa prochaine ren
trée fixée comme ou saitau 3 février
sera l'importante question du renouvellement
de la charte de la compaguie des Indes orien»
taies. Sir James Macdonald a annoncé qu'il
demanderait la formation d'un comité spécial.
Lord Alihorp proposera un bill pour interdire
lu culture du tabac eu Irlande.
- L'exportation de métaux préciçu* est re
devenue fort considérable 4°°.000 onces de
monnaies et de lingots d'argent ont été embar
quées pour Calais 160,000 onces de ce métal
et 28,000 onces d'or pour Rotterdamet
84,000 onces de monnaies étrangères d'or «t
d'argent pour Pétersbourg.
- 11 lésulte de l'aveu d'un des incendiaires
condamnés mort et exécutés que ce sput 1?J
discours du fameux radical Cobbeltpendant
Ses tournées dans les provincesqui l'ont
porté commettre ce crimeauquel sans cela
il n'aurait jamais pensé.
- Les nouvelles d'Irlande continuent du
J causer de l'inquiétude. Le Courrier tic •oit"