puissante armée de re'serre, est arrêtée parle
maréchal Soulr, qui prendra lui-même un rôle
actif dans la distribution qu'il a faite du com
mandement en chef de nos armées aux généraux
Clausel, LamarqueSemeléetc. La reserve
sera placée sons les ordres du maréchal Gérard
qui deviendrait le major-général du roi des
Français si les circonstances l'exigent.
Dans le plans d'opérations du ministre de la
guerre, le petit corps d'aimée que nous avons
Morée, renforcé par de nouveaux bataillons et
par lo^tpoGrecsâ la solde française soutenu
d'ailleurs par une flotte imposante, serait ap
pelé sous le commandement du général Guiile-
tuinot des destinées importantes.
Une forte divisiou en Corse, sous les ordres
du général Merlin, avec les embarcations né
cessaires pour son facile transport vers la rivière
de Gênes, appuierait les manœuvres des troupes
disposées sur le Var et au pied des Alpes.
Ce qu'il y a de certain, c'est qu'avant sept
semaines nous serons en état de montrer nos
amis et nos ennemis toute notre puissance na
tionale. La Révolution.
- On lit dans le Journal des Flandres re
lativement la question du c'.ef de l'état:
On a parlé du duc de Nemours; nous n'exa
minerons ce choix que sous le rapport des ga
ranties qu'il peut olïrir notre indépendance.
En vain nous parlerait-on d'un prince
français, sous une constitution belge. Nous se
rions libres de droit sans doute, et qui plus est
légalement, mais de fait!...
La France n'a aucune libér/e, et nous les
roulons toutes. Croit-on que le cabinet du Pa
lais-Royal puisse s'accomoder longtemps de
l'exemple que nous donnerions la Frauee
- Ou répandait celle semaine (passée), entre
autres bruits alai mans, que notre citadelle était
mise en étal de siège par l'autorité militaire..
Cette nouvelle se réduit un redoublement de
mesures de précaution, indispensables, d'après
les plus simples notions, dans une ville distante
seulement de trois lieues des positions enne
mies. (Idem.)
- En réinm» unî/M jivcqu'à 'le nnuwWcj in
formations quelle nous paraît être la position
de la question de paix ou de guerre. La Polo
gne la décidera on se batttra sur "la Vistule
avant tout, et c'est là que commencerale grand
conflit de l'Europe. La question belge a aussi
ses chances de combat mais bien moindres.
On assure que la politique franç« commence
s'accommoder du choix d'un prince bavarois
avec la régence d'un citoyen belge. Le prince
Othoo de Bavièreroi de c5 ans et M. Félix
de Mérode régent. Par suite de son rappro
chement avec le cabinet de Munich, le cabinet
franç* espère semettreen bonne jtosiiionavec les
petits étals d'Allemagne. Le choix d'un piince
bavarois paraît d'ailleurs rendre plus facile
l'aplanissement des difficultés engagées en
vers la confédération germanique au sujet de
la propriété du giand-duché de Luxembourg.
- La garnison de Maesiriclit a fait le 7une
sortiequ'elle n'a poussée qu'a une petite dis
tance de la ville. Politique, t
- Ou lit dans le Journal de Francfort
sous la rubrique de La Haie, 3tdécentbje:
a On a reçu ici avant-hier un rapport du géné
ral Dibbelz qui annonce qu'une sortie effec
tuée sous les ordres du colonel de Quadt
sur la route de Meersen a occasionné un affai
re dans laquelle nos troupes ont mis en fuite
les rebelles qui avaient fait feu les premiers.
Le général donne l'assurance solennelle que la
suspension d'armes n'a pas été violée de notre
partmais que les tnouvemens des insurgés
qui serrent chaque jour la forteresse de plus
près auraient fini par rendre absolument im
possible de l'observer plus longtemps
- M. le général Nypels est parti le,8 au soir,
de Bruxelles pour Anvers. On dit que la nou
velle est arrivée que Saxe-Weiutar est de
nouveau en marche avec un: colonne de trou
pes hollandases, et qu'il se dirige sur Turnbouti
- Les lanciers en garnison a iVlaliuesparlent
pour le Limbourg.
- Une pet tion en faveur de la réunion la
France circule Tournai; mais il paraît que
jusqu'à présent du moins, le nombre des sig
nataires est fort peu considérable.
- Un tissez grand nombre de chevaux ponr
la cavalerie sont artivés Tournay. On en at
tend ençot e^teaucoupd'auiies sous peu de jours.
- On écrit de La Haie 3o décembre Le 8,
il a été leftjï au palais du roi un conseil de cabi
net qui a duré depuis 3 heures de relevée jus
qu'à 8 du soir. Le même soir, q heures et
demie, il y a eu au ministère des affaires étran
gères, entre les envoyés des puissances étrangè
res nine conférence qui a duré jusque bien
avant dans la nuitet dont le résultat a été de
suite communiqué S. M.
On apprend que les états-généraux repren
dront leur séances au mois de mars prochaiu.
On assoie, dit le Journal de La Haieque
les avances faites par le roi sur sa cassette,
aux Belges démisionués, s'élèvent plus de 30
millions.
La Gazette d'Hrnliem rapporte que MM.
Géraerts et Mathon,tous les deux Belges de nais
sance et lieulenans-colonels d'infanterie, ont clé
remis en activité de service.
On écrit de Btéda, 39 décembre, que d'après
un rapport êerlain, les troupes belges ont quitté
la commune de Baarie-Nassau; mais qu'ils ont
laissé environ 3oo hommes Baarie-Herlog.
Gazette de Prusse.
Gand 10 janvier.
Un engagement a eu lieu le 7, du côté
d'Eede, entre nos troupes et les Hollandais.
Nos travailleurs, soutenus par trente fantassins,
élevaient des ouvrages de terrassement, lorsque
l'ennemi lira quelques coups de fusil sur nos
vedettes. Les Belges se divisèrent aussitôt en ti
railleurs et tuèrent aux Hollandais un sergent
et cinq soldats II n'y a eu du côté des nôtres
ni tué, ni même blessé. Les habilans de Malde-
gemont braveic ■ntcomballu avec les militaires.
Une compagnie est partie, le 8 au niatiu
de Gand, pour soutenir les positions.
- Quelques inquiétudes se sont manifestées
St-Nicolas, cause de la position ouverte de
cette ville. Un escadron s'est porté d'ici vers ce
point un autre se prépare prendre la même
direction.
- De légers désordres ont éclaté dans plusieurs
villages de nos env irons. On les attribue plutôt
des dissidences locales qu'à des causes politi
ques La présence d'un commissaire de police
avait occasionné quelque troubles àSIeydinge.
Sa retraite a rétabli l'ordre.
Le général Duvivier, dont le zèle et l'activité
méritent la reconnaissance publique, a envoyé
dans ces comrouue des gens-qui ont rétabli la
tranquillité partout où elleavait été compromise.
- Parmi les pétitions adressées au congrès
et supprimées par le président commeconlraires
aux décisions de l'assemblée se trouvait celle
de quelques habilans de Gand, pour la réinté
gration des Nassau.
CONGRES NATIONAL.
Séance du y janvier.
Présidence de M. Surlet de Choliier.jc
Congé de t5 jours est accordé M. Simon
pour service public.
L'association patriotique liégeoise réclame la
suppression de l'impôt sur la libraire étrangère
et du monopole de la poste aux lettres.
M. Spitaels demande que la Belgique soit
placée sous le sceptre de Louis-Philippe 1",
qui régnerait par un vice-roi et d'après une
constitution patlicùliëre.
Trente-deux habilans de Mous demandent
qne la couronne de la Belgique soit placée sur
la tète de Louis-Philippe.
Pétition des officiers supérieurs de la garde
civique de Bruxelles, eu date du 6, où ils
avei tissent le congres de l'étal d'irritation dans
lequel se trouve le peuple, état qui augimente
tous Us jours et qu'il ne lieitl qu'au congrès de
faire cesser par une dècisiou rassurante pour
tout le pays. Quel que soit le chef que vous
choisirezy est-il dit, nous soutiendrons de
tous «os moyens vos décisions.
Suivent les signatures: MM. d'Hooghvorst,
KoekelbergMichels, anderstegen-de
Putde Donkeretc.
Pétition des officiel s de l'armée où il est dit:
Représentons d'un peuple libre et qui aime vé
ritablement son indépendance, il importe que
vous donniez au pays la stabilité dont il a besoin.
Vous avec décrété une monarchie constitution
nelle, il faut lui donner unéhef, l'anarchie, la
contre-1 évolution nous menacent, nous sommes
entourés .par une tourmente que nos ennemis
excitent. L'Europe vous contemple sauvez la
Belgique.
Suivent les signatures NypelsGoethals,
VandcrrueerenAnouly et un grand nombre
d'autres.
M. Forgeur demande la lecture de la pétition
de Mons. t Rejeté
Le président lit l'article 4'J du règlement où
il est dit que les personnes qui occupent les
tribunes demeureront découvertes et en silence.
M. Raihem fait le rapport de la section cen-,
traie sur la section 3 du titre III de la constitu
tion, où est la question du chef de l'état. Les
principales dispositions qui ont été arrêtées
sont: l'hérédité de mâle en mâle; exclusion
perpétuité des femmes et de leur descendance.
Le chef d'un autre état ne pourra être en mê
me temps chef de l'état en Belgique sans l'as-
seulimeut des deux chambres. L'inviolabilité
du chef, la responsabilité ministérielle avec le
contreseing. Le droit de déclarer la guerre et
défaire des traités secrets, pourvu qu'ils ne
soient pas destructifs des traités patens. Le
chef de l'état pourra faire des arrêtés pour l'ex
écution des loismais ils ne seront exécutés
par les tribunaux que pour autant qu'ils sont
conformes aux lois. La majorité est fixée 18
ans. (Impression et distribution
M. Dewaha- Grisart remplace M. Nagel-
maeiers comme député, M. Ernst jeune n'ayant
pas accepté.
M. Raikem fait un rapport concernant le
chef de l'état. On s'est demandé s'il y avait
urgence fixer le choix du chef on a pensé
qu'on devait s'en occuper de suitemais qu'il
fallait d'abord réunir tous les éléntens propres
éclairer ce choix. La question a été examinée
sous divers points de vue. On-a d'abord exa-
miué qui d'un prince indigène ou d'uu prince
étranger on donnerait la préférence.
La dixième section a pensé qu'il fallait d'a
bord prendre des renseignemens sur le prince
étranger dont le choix assurerait le plus notre
indépendance et tios avantages malétiels. Les
autres sections ont presque toutes accordé la
ptéféretice un prince étranger, parce qu'un
tel choix bien ditigé offrait plus (l'avantages
pour l'intégrité du territoire, l'indépendance
du pays et les intérêts commerciaux qui dépen
dent des relations extérieures. Une section a
proposé d'adjoindre des membres du congrès au
comité diplomatique, d'en envoyer d'autres en
mission Londres et Paris. A Ixtndres, pour
éclairer le congrès sur les avantages de l'élec
tion d'un prince étranger; Paris, pour savoir
si un prince français pourrait être appelé gou
verner en Belgique c'est ainsi qu'on pourra se
prononcer sans marcher au-hasard. La section
a ptévu le cas où l'on se déciderait phut tût