Toutes eés troupes se forif- admirer par leur Monsieur le comte4 ce soir 4 qualr« heu res Voire dèpééïift du S m'est parvenue «*gè au congrès du portrait du ducdeLeucb- j tenberg. On voyait les membres se le passer de j main en main. - Nous apprenons que les membres de U cham bre de commerce et de fabriques de Liège vieil— lient de signer l'acte de leur adhésion au gouver nement provisoire de la Belgique. Nous apprenons que plusieurs canons de gros calibre sônt en route pour Liège. Nous ne savons pas quels motifs ont pu déterminer notre admi nistration militaire éloigner ces batteries du théâtre de la'guerre. Ces pièces se trouvent en ce moment Tongres. f Politique.J S'il faut en croire les briiits' qvii circulent, 5oo échelles seraient arrivées nos troupes qui forment le blocus de Maestricht on devait don ner un assaut vendredi prochain i4* Le i3 .la garde cominunale de Liège est partie pour Eysjen avec un train d'artillerie. Le 11 après midi on a entendu une assez vive canonnade dans la direction de Maestricht. Nous apprenons que la forteresse a tiré sur nos ti railleurs occupés la tranchée. C. de la Meuse.) Deux cent cinquante' soldats et marins hol landais ont débarqué le 11 aprs-èmidi Ter- iieuzend'où ils se sont portés au Sas de Garni. On assure qu'nn nombre décuple doit encore dé barquer sous peu Terneuzen pour être réparti entre Axel et le Sas de Gand. L'ennemi se propo sait d'ouvrir les diguee sur différens points pour inonder les polders. Il se fortifie et pousse quel quefois des reconnaissances, qu.i se replient en hâte, tlès qu'elles aperçoivent nos braves. (J. de FL - L'ordre est parfaitement rétabli dans le petit nombre de nos communes rurales,' où il avait été troublé. Les mesures de précaution se sont trou vées inutiles. (Idem.) syx Le général Chassé rient de recevoirdit un Jôurniilun bàtcau pêcheur chargé de cabil lauds, turbots etc. On lit dans la Gazette delfi&nau, du 8, la publication suivante La constitution a paru grâces aux travaux des états et aux soins de S, A. R. l'électeur, elle a été achevée le 5 de ce mois. Il y règne un esprit de justice et d'indépeudance. Elle immor talisera le nom hessois. Les espérances du pays sont assurées par un acte fondamental qui garan tit l'accomplissement de justes désirs. La mission du colonel Hauckeenvoyé par Vçuvpereur Varsovie, avait pour but de de mander la soumission absolue cette finil était muni d« quelques- lignes tracéespar. l'empereur lùi-même et portant Au peuple polonais, la sou— jnission ou la mort. Nicolas. La ville et le canton de Hulst sont pro visoirement placés sous la. juridiction des autori tés. judiciaires et administratives de l'arrondisse— tuent et du district de Termonde. Gand t3 janvier. La soirée du io, la nuit et la matioée du il ont été très-tranquilles. Cependant toutes les mesures de précaution nécessaires si peu "de distance de l'ennemi, ont,élé maintenues. Les complices de la dominatiou hollandaise ne réaliseraient pas impunément leurs odieuses menaces. Ou dit que les chaufleursenhardis par les rappoils mensongers sur les disposi tions de notre villeétendent leurs excursions. Plusieurs familleshabitant les villages voi sins du théâtre de la guerre se sont réfugiées a Gand l Jdea Flandres. - Nous apprenons que les hostiltés vont être reprises contré les Hollandais sur tous les points de la Belgique. On officierattaché au comité de la guerreest arrivé le 11 au ma tin, porteur de dépêchesau quartier-général de Garni. I Idem. - Ou remarque quelques mouvemens mili taires en notre ville- Un bataillon de 7 800 hommes, venant de Menin, est arrivé le 10en remplacement des volontaires de M. 'Aulard qui prendront la route d'Anvers. Les Gantois regretteront les braves militaires dont la coopération a si puissamment contribué leur affranchissement. Une compagnie de aoo y artilleurs est, arrivée d'Ypres et vient, prendre r. '"'^possession des batteries de la.pijadelleiiUn es cadron du 2me de chasseurs cheval vient en core de partir pour Anvers. On distinguait paftni eux beeucoup de vieux soldats. Un jdeulieue escadron de chasseurs s'organise. *1 excellente tenue et se distinguent par l'enthou siasme le pius prononcé en faveur dé la cause qu'elles feront triompher. i Idem. - UBè'vingtaiue de soldats ayant voulu, dans la nuit du jdéserter de la citadelle d'Anvers, deux seulement sont parvenus, après avoir cul buté une sentinelles'évader. Les autres ont été repris, aprèiravoir essuyé le feu d'un poste de quelques hommes. -' Le g et le 10 des troupes se sont dirigées du côté d'Eede, ou un engagement doit avoir eu lieu le 8 eulre les Beiges et les Hollandais. Nous avous surtout admiré la belle teuue du détachement du 2* chasseurs cheval. Liège, is janvier. - B*-*" Le 7 de ce mois y les troupes de Maestricht ayant fait une sortie, ont été poursuivies si vi vement par les Belges que ceux-ci se sont saisis de deux sentinelles placées prés d'une porte de la ville. Dans celte sortie, les Hollandais avaient pour but de s'emparer du bétail qu'ils pourraient trouver au village de Canne, et ils avaieul réussi dans leur projet; mais poursuivis pai les nôtres, ils ont dû lâcher prise et abandonner tout aux Belges. Ou dit que le fourrage manque la ca valerie de Maestricht. 11 paraît que le gouvernement a envoyé au commandant de l'armée de la Meuse l'or dre de s'emparer quelque prix que ce soit de la ville de Maestiicln, et de l'incendier même, s'il n'y avait nul autre moyen; nous ne garantissons cependant pas l'authenticité de celte nouvelle. (J. de Liège.) - On nous écrit de Hasseltle 7 janvier Aujourd'huide bon matiules troupes sta tionnées, tant ici que dans les environs, sesout mises en marche se diiigeanl vers Maestricht. Le général Daine était leur tête euviionuede sont état-major. On dit qu'il va établir son quarlier-géuéial Hochl ou Beckhem. Ce mou vement, ajouta-t-OH,esi le résultai des pressan tes sollicitations de ce général, qui, ne pouvant pluscuuleuii l'élan de ses troupes, s'est vu fotcé de dépêcher un officier supérieui Bruxelles pour obleuit de pou voir enfin se porter eu a vaut. L'ordre de départ a été accueilli avec enthou siasme par nos braves qui tous bi ûlent du désir d'en venir aux mains avec l'ennemi. Les \oeux, et l'on peut même dire les regrets des babitans de Hasselt les ont accompagnés car s'ils soul braves sur le champ de bataille, leur conduite a été irréprochable euvers les habitans, qui sont leurs campatrioteset l'on peut dire l'honneur du btave général Daine qu'il a con stamment maintenu la plus sévère discipline dans son corps d'aimée; en un mot, il est Lié geois, il est Belge, il est notre compatriote aussi est-il honoré Hasselt et dans tout le Limbourg. i Idem. CONGRES NATIONAL. Séance du 11 janvier. Présidence de M. Surlet de Chokier. La seauce s'ouvre 1 heure. Congé de ao jours est accordé M. Thorn pour une mission extraordinaire dans le grand- duel lé de Luxembourg. Pétitions 118 babitans dé Mons et i4o de Donr demandent la léuniuu de ta Belgique d la France. Grand nombre d'habitatis de Mon- tique, Grimagne, etc., font la même demande. Il est fait hommage au congrès d'un por trait du duc de Leuchtenbeig M. de Celles La section centrale a désiré connaître les intentions de la cour de France relativement au choix du duc de Leuchlen- '%rg -ftfi envoyé sans délai,un couiner Pa ris. Ce;lte iiuit j ai 1 eçu la pièce s'tfîVanie Paris, le 9 jativrrf r83i, onze^heuresiya^du'soirV A monsieur le comte de Celles vice-président du comité des relouons extérieures» comme la réponse était urgente je me rendis sur le champ chez M. le ministre des affaires étrangères. Il se trouvait dans ce moment au conseilchez le roi La question àce qu'il m'a dit Sol» retour, y a été longuement et mûrement discutée de sorte que les dernières déterminations du ca binet fiançais et l'expression de ses vues, de ses pensées, de ses désirs, relativement nôs affairessOul toutes récentes et ne datent en core que de quelques heures. Après que j'eus donné connaissance M, Sébasliani du contenu de votre dépèdhe et dê«r j la note qui y était jointe relativement .au due de Leuchtenberg le ministre me répondit; j <t Que ffe toutes les combinaisons la plus fà- cheuse et la plus fatale peut-être était delle qui concernait le duc ,de Leuchtenberg que le gouvernement français ne pouvait bien certai- nement ni l'appuyer ni l'approuver que ja- mais il ne consentirait le reconnaître pour chef des Belges, et qu'on pouvait regarder comme une chose peu près certaineque le cabinet anglais serait dans les mêmes dispo sitions que la France que l'on se flatterait en vain que le roi de Frauce conseutil a accorder uue de ses filles au fils d'Eugène de Beàuhar- J nais que jamais une telle union ne se ferait- que la Belgique gouvernée par le duc de Leuchtenbeig deviendrait le foyer où toutes les passions de partisans napoléoniens fermen teraient et qu'enfin la France au lieu,d'où- vrir avec nous le plus de communications possibles serait obligée de s'entourer dé bar rières et de s'eloigiiér de nous Comme j'insistais en faisant observer que par le choix du duc de Leuchtetiberg, on J avait quelqu'espéranee de rallier les opinions si divergentes du congrès, et d'arriver; un résultat prompt et définitif qui Sans cela pour- J rail être très-éloigué ce qui livrerait le pays a des dissensions et une anarchie déplorable M Sébastiani riie répondit: «Je verrai» avec l| une véritable douleur que votre pays ne cou- I servât pas jusqu'au bout ce calme et celle i union qui ont rendu Votre révolution si belle. Le congrès et la naiion belges sont assurément libres de faire tel choix qui leur convient pour le prince qu'ils appelleront le gouverner, j Mais s'il faut un choix que la France a quel- que raison de regarder comme hostilequ'ils sachent bien que c'est perdre tous les avanta- ges de bon voisinage avec elle et se priver de sa puissante amitié. Je crus alors devoir demander M. Sébas tian!, si cette résolution était irrévocable rela tivement au duc de Leuchtenberg, et si ses paroles avaient un caractère officielqui me permît de les rapporter. Oui sans doutere prit-il, et vous allez en juger. Alors faisant appeler son secrétaireil lui dicta pour M. Bresson une lettre que j'expédie avec cette dépêche et dans laquelle les intentions du gou vernement français, relativement un projet - de réunion la France, la candidature du duc de Nemours et cellfe du duc de Leuch- i tenbergsont clairement et formellement ex- primées. M. Bresson estje crois i Autorisé vous donner commànicaiionde cette lettre, qui d'ailleurs ne fenferraerîen d'autre que ce que je vous écrfe" aùjàùr(Tlipi. G'esfsans doute avec intention y*'qUê M Sébasliani l'a dictée devant moi haute Voix;' j J'ai cru motisiehrle comte que dans une affaire si importante et qui intéresse un si haut dej»ie l'avenir et le bonheur de la Belgi- 1 quï. je ne devais pas seulement m'attachera connaître la pensée du ministre français chose variable et mobile l'infini mais qu'il serait convenable dè 'savoir l'opiliioh et derecueUlic les senti mens" de'celui qui ûe change pas", j j quand tout se succède et' je modifie autour de lui. Pour y par vetiir i jè |oe suis rendueu

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2