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Annonces.
Beaux et superbes Arbres Ormes
6. Sc/ioone veikoopiug vau Boornen
Te Moorsléde.
Volume de la révolution de 89, que ceux de mon
âge oui vu. Alors aussi la victoire avait chassé
l'ennemi de tout notre territoire, l'exception
d'une pàriie du pays de Liège et d'une paitie
du Lukt'iribourg. L'armee patriotique était
tiorubiéuse et bien année, elle était soutenu
d'une levée en massé; et tout cela n'a pas em
pêché qu'en moins d'un moius nous u'élious de
nouveau sous la dépendance du successeur de
celui que nous avions déclaré exclu avec toute
sa famille. Telle fut la conséquence du traité de
Rèicheiibach par iequel, pour rétablir la tran
quillité "et lé bon ordre, nous acceptâmes un
armistice sous la garantie de la Prusse, de la
France et de la Hollande. Le temps et les hom
mes né sont plus les mêmes, mais tant que notre
indept ndatice n'est pas reconnue positivement
et que nous n'avons pas coiiliacté une alliance
forte et avantageusenous ne pouvons nous
bosser aller la confiance. Notre glorieuse ré
volution a des causes occultes aussi bien qu'évi
dentes.Nous ne pouvons dissimuler qu'elle n'est
liuè suite de celle de France qui a ébranlé jus
qu'en Ses foniiemens la sainte- alliance. Les peu
ples qui veulent être libres ont formé comme
fine espèce dé société d'assurance contre la ty
rannie. Mais dr's ministres furibonds peuvent
énëofc nous doriuer une guerre générale. La
Belgique a besoin d'un clnf qui lui assure par
- sa fermeté le repos et la stabilité. Je ne donnerai
jamais ma voix uu mineur. Nous avons besoia
avant tout d'indépendance* Oril me paraît
qu'il faut conclure des protocolesqu'on en
fonde les conditions et sur le système de 1815,
et sur les obligations du royaume des Pays-Bas
qtj'e fis Belges doivent satisfaire. Je ne puis
choisir iiiî chef avant de connaître l'intention
expresse itcà cinq puissances notre égard Je
voterai dôïic pour les conclusions de la section
cçDtraïe.
M. Sàroti trortve de grands avantages pour
notre conViu'eice dans la réunion de la Belgique
H Fvufrce. Il votera pour les conclusions de
la section centrale.
M. Lardmois votera également pour les
fcoriçldsiens de la section centrale.
M. JoUrand Il me paraît assez constant que
la France refuse positivement la réunion et qu'il
srrail tout fait inutile de faire de nouvelles
instances On a pài lé de limites natuiellescela
fi'efnpèehe pas que depuis 800 ans fa Belgique
li'à pi'esqûe toujours étéséparéede la France.
Le port d'Anvers qui serait en cas de réunion
situé sur ta frontière de France donnerait de
roftfbragle aux Anglais, et la France serait obli
gée dè lé déclarer port libre, si elle ne voulait
pas que l'Angleterre détruisît sa marine. Où
«h seiait alors le commerce Belge? nous ne
trouverons pas dans le prince Otlion uu chef
qui pourra rallier nos forces contre la Hollande.
11 est indispensable que nous sachions s'il n'en
tre pas dans les idées des puissances que nous
£D choisissions un autre.
M. Baillel préférerait le prince Charles de
Saxe. Le prince Othon ne pourrait jamais
son âge se placer au dessus de tous les partis.
M. Ch. Rogier: On a cherché en Europe
un prince qui pût se marier avec une fille du
roi Louis Philippe. Un prince de la confédé
ration germanique est proposé par la France
felle-même nous n'avons aucun motif pour le
repousser, son éducation constitutionnelle il
la fera chez nous. Il est temps d'< n finir les
rapports qui nous arrivent de tous côtes an
noncent que les partis agissent et n'ont rien
tant cœur que de voir continuer le piovisoire.
Si l'on pense que l'on s'est arrêté quelque
idée d'ambition que l'on, stipule dans l'acte
qui conférera la Tegetice qu'aucun des Wéfù-
bres du gouvernement précèdent ne sera ;qite
la régence. Ce scia reudie un Service signalé
aux membres du gouvernement provisoire.
Voilà pour ma pail loul ce que je désire. Ils
pourront alors prétendre sans arrieie pensée
a la reconnaissance qu'ils sonlen dioù d'exiger.
M. Lebeau J'appuie les conclusions de la
sectiou centrale, il est nécessaire que des com
missaires provoquent, sans intermédiaire une
explication qui éclaire parfaitement le congrès.
Quant la réunion je crois que le gouverne
ment français ne changera pas de résolution.
Les paitis pusssans qui diviseul la France l'em
pêchent de s'agiandir. Je suis très-contraire
a la régence cepeudant il se pourrait que ce
soit notre dernièie ressource, après les refus
delà France, si le prince de Saxe-Cobôurg
et le prince d'Orange sont généralement re
poussés Je n'ai pas perdu de vue que la ques
tion du priDce de Saxe avec la réunion des
provinces rhénanesvient seulement d'être
abandonnée par les diplomates français. On
pourrait consulter les 5 puissances sur ce
point ainsi que sur l'éleciiou du duc de
Leuchletiberg.
Ai. Deleuze-. Le prince qui nous convient
le nlienx est le prince Charles d'Autriche
parce que c'est le plus grand prince de la lerre
et le plus grand guerrier comme Napoléon
l'appelait Mais ce héros voudra-l-il de nous?
oui sa mère Afane-Thérese lui dira du haut
dés cieux Mon fils i allez saiivér vui freres.
On rit. I
M. d'Avignon: Cè rté sont pas comme on a
dit, quelques hnbiiaris-qùi demandent la réu
nion la France c'est une population tout
entièreJ'appuie les conclusions de la section
centrale, et je me déclarerai oublie uue ré
gence.
AI. Claus On a dit que là réunion la
France sérait loin de pioe'tîrfef des avantages
notie commerce et noli'é industrie. Si nos
fabriques de draps se sont aCcrùës depuis i5
ans c'est qùé nous pouvons tes livrer meil
leur marché qu'en Fiatice. La Fiance ne peut
également pas entrer'ert Concurrence avec nous
pour les fèirs. Uue pbpulàfioti lïoïïrferéusè qui
se livrait la coWtfetîeîïe âVaVù 1814 est au
jourd'hui sans pâiri éîte rèp'rénchaiî ses tra
vaux. On expoitte d'ùWéSujpfeilfieie dé 2 lieues
et demie sur trois quarts de lieue, 4«>o bateaux
dont la vale'frir sVleve 8 millions 'de francs;
M l'on pouvait dîùrintftï lé prix par la sup
pression de la tfdù'àfie oh'èn livrerait pour 10
millions e*u France. La Hollande peut se fournir
en Angleterre; nous n'avons plus qu'uoé de-
bouché, c'est la France.
Plusieurs orateurs sont encore inscrits. - La
séance est levés 4 'f4 heurè's remise de
main 10 heures.
Là iuite dit n° prochain.)
4. BELLES VENTES D'ARBRES,
Sur la commune de ff^arnéton.
Premièrement sur l'occupation de-Jean Dq/lots.
Mardi 18 janvier, i83i, 10 heures du matin,
sur une petite ferme située Florgsteért"(rn
quart de lieu de la place, occupée par ledit Du-
flots on vendra publiquement 65 marchés, de
beaux Ormes et Frênes propres aux ouvrages des
bateaux, moulins, charpentiers et charrons et
plusieurs belles pointes de moulin.
Et deuxièmement sur l'occupation de Jean-
François d'Hoine la Hutte.
Mercredi ia janViér iJfâi 10 heurts éUt
matinort rendra publiquement »ur la ferme oc
cupée par ledit d'Haân/y contre lè eabaret ap
pelé la Hutte, Or marchés dé beaux Arbres
propres toutes sortes d'ouvragés, et bois bi âltr.
Gèi ventes aut-orit heu avec termes de paie
ment moyennant d'établir de Cu-Avheteurs soi:-»
daires.
Le Notaire VIGTQ0R Messines, est ciargê i&i-
ct'ilcs et des recette*. r
5. Commune de Neuve-Êgfisè au chemin d
la CoUrté-Pipe un quart de lieue dU S- il a
et delà grande route de BuiUeul Nieppé
dans une pâture occupée par le sieur Jean*
Lag'a che-H u rlu
Consistant eh jo Marchés. Ces Arbres par leur
belle qualité sont propres tout ouvrîmes
de construction pour menuisiers charpen
tiers et pour belles pLiAches de salle
Vendreavec six mois dé crédit moyennant
d'établir caution solvaple.
Le Jeudi i'j janvier i85i, dix beures du mu
tin il sera procédé cette Vente dans lïdil*
pâture sous dcS conditions ordinaiies.
Maître THEETEN, Notaire dt résidertee Ncu ré-
Eglise est chargé de la vente et recette; t
ÔfJ Mâèndag januaryi85i tes» to urett
juist Vitor ibiddâg, zal' cr openhaerl yk verkogf-
worderi op d'hofstéde gcbririkt duor Vie ter vin
Isaker te vooien Joseph Palpe, gidigcii in da
.gemeente Moorslede iangs de stract loopetide van
dcszelis plaetse naer lloussciàereliet gt'lal Van
omirent de 5o koopen schoohe AbeelenPope-
lier en Eeken LsicJie'h en andtre Buornen
■dienstig tbt alderhatVde slag va h VVerketi.
l)e Verkooping zal gebeurén met Yedclv'ken l.yd
van betaiing voor de bootdkoopSuminrrt iliilyàtgpr
lcnde goede borgen en onder de Voorvraerdeu aU-
dâh voortdeten.
a. Deo znturdag 2a«le» jaiiuaiy 18J i ttM
een ure namiddag tei zitiliig Vân hêt
iler Burgerlyke Gmlshuiïeil fn liél Belie-
Godshuis, Rysselslraet te Ypté, zal oveigegaen
Vvorileii lot de openbaerfc ♦èikooping aw de
naschrevene partieu Bosôbtalllie eu Planlsoe-
tiente Weren
De taHîie en plantsnenén stâénde in eene par
tie planrsoéiibosch geheeteb de tes gemeien
van de Hospicêngroot oiiVré'nt.a blinder*
tj"j rœden îoélleh, liggende een tVeinig noord
van dé Keik van Wôtstën, en aeu den zuidkant
vaii de Steetistraete verdeeld iu twee btsiek-
ken, zoo vol'glt
Eersten koop zynde het eerste bestek ge-
leekend N° irfeti den westkant, gioot i
bunder 86 roeden 45 ellen, met qoo geleekeude
plantsneneD.
Tweeden koop, zynde het hveede bestek
geteekend N» a, grooi 90 roeden 85 eUeu, met
327 geleekeude plantsoenëri.
Deiden koop, de taiilie en plantsoepen
staende in eene parlie plaulsoenbosch, genoemd
de teven Lynen of het Molenbosch groot
96 rœdeti 6a elfen, liggende een weitug nooid-
00sl van de Kerke vau Woesten laug<» den
Viervoetweg, met 267 peleekénde planisoeneii.
Vieiden koop, de taiilie eu planisoenen
staende in eene partie planlsôenhoscl gehecu n
het Melengemetgioot ouïrent 34 roedeu 44
ellerr, liggende digi by den ulolen, met 79 ge-
teekènde plaritsoçtieu. 2
Tpre*. Imprîmarf» 3e R. GAMBART-MORT 1ER Libraire, sur la Granèc-Plactvis vis de l'Hôtel de Ville.