mandent communication du protocole du 17 novembre; pièce importante et soustraite jus qu'à ce moment l'examen du congrès. M. de Robaulx demande que la séance soit rendue publique pour entendre le développe ment de sa proposition. La séance est levée cinq heures pour être reprise sept. Séance secrète du soir. La séance est repjise 7 heures et demie; l'assemblée est complété. MM. van Meenen Goblet de Foere de Theux de Moreghem etc.se suc cèdent la tribune les uns pour demander les autres pour donner des explications des quelles il résulte que Saxc-YVeimar a commis des premiers actes d'hostilité peut-être cepen- "anl avant qu'il ait reçu des ordres de La Haie qu'il y aurait peut-être avantage dé gager Maeslricht en ce sens qu'on est loin d'être sûr de la prise de cette place, tandis que par ce moyenl'ouverture de l'Escaut est certaine. - Des lettres reçues par l'un des membres établissent qu'il y a abondance dans la place qui est investie et non asssiégée. M. de Robaulx La véritable question est de savoir si nous voulons ou ne voulons pas de l'intervention. Dans le premier cas voici les jésullats. Ouverture de l'Escaut d'une part de l'autre évacuation de Venloo retraite devant Maes- trichl; vengeance des Hollandais, là où ils ren treront découragement de nos soldats qui il faut le dire méritent une autre récompense. Cela faitse présentera la question des li mites. Il faut nous attendre être battus sur tous les pointssavoirla rive gauche de l'Escaut, Maeslricht et de Luxembourg. Tout nous sera enlevéet je vous le demande la rive gauche étant la Hollande qui sera maî tre de l'embouchure de l'Escaut Si vous lisez Ravec intention la fin des protocoles des 20 dé cembre et 9. janvier, comparés avec les mé moires, vous y verrez la décision de nos juges. Soyez certains qu'alors se présentera le prince d'Orange qui d'une main nous offrira le territoire qu'ou nous aura enlevéavec une amnistie hypocrite et de l'autre la guerre contré notre pays démembré. Admettre la décision des puissances c'est nous rapprocher des traités de i8t5. Admettre l'intervention c'est traduire la liberté en coupable devaul le tribunal des puis sances. Si au contraire nous refusons l'intervention, il y aura dans notre décision quelque chose d'énergique qui plaît aux âmes généreuses, lettre indépendance déjà reconnue en princi pe sera respectée, soyez-en sûrs. Montrez-vous dignes de la liberté que le peuple a payée de son sang. Il est facile de nous soustraire aux proto coles des 17 novembre et 9 janvier. En effet il s agissait de territoire et de liberté un gou vernement définitif n'aurait pu se prononcer saris la législature a plus forte raison le gouvernement provisoire sans attributions dé terminées ne le pouvoit. Dans le cas où vous ratifieriez l'adhésion pure et simple du gouvernement vous savez comme, les puissances l'entendent. Elles veulent cire juges. Le gouvernement a pu être impru dent et dupe. Plus éclairés soyons plus sages. •Nol^e faute, a nous serait sans excuse. L armistice est un contrat entre Guillaume et nous. Les puissances n'y sont que tierce partie. Ni Guillaume ni nous ne voulons du protectorat des puissances. En admettant que l'armistice ait existé, il a été rompu 1» par Saxe-Weimar attaquant nos avant-postes et ravitaillant Maeslricht a® par les Hollandais en venant Jlulst. Mais Guillaume n'a jamais accepté réelle ment l'armistice. - S'il l'eût accepté de bonne foi, la première mesure était l'évacuation de la citadelle d'Anverscar pour ce point au moins, il n'était pas besoin des commissaires pour sa voir qu'il appartiendrait la Belgique. J'espère que vous adhérerez messieurs, ma proposition. Quelques orateurs MM. Le Hon, Devaux et Lebeau succèdent M. de liobaulxqui monte de nouveau la tribune et relit sa pro position. Elle est adoptée. Le congrès en laissant au comité diploma tique la responsabilité de ses acteslui expri me son opinion que l'armistice doit être main tenu jusqu'au 20 Que si le 20 le roi Guil laume n'exécute pas les conditionsil sera loisible aux Belges de reprendre les hostilités sans que les puissances puissent intervenir. La séance est levée 11 heures. P. S. Une très-vive discussion a eu lieu au jourd'hui (t7)dans le congrès, relativement au compte ci-dessus rendu par Émancipation du comité secret d'hier. Ce compte a été dé claré faux une très-forte majorité. J. de la Belgique. (13® Nous supprimons les séances précédentes qui sont généralement connus. FRANCE. Paris y 16 janvier. M. le docteur Antommarchi avait faitpublier dans les journaux une lettre au duc de Reich- stadt; on annonce qu'il vient d'être maudé devant le juge d'instruction raison de cette publication. M. le cardinal d'Issoard archevêque d'Auch, est ai rivé le 3o décembre Rome pour entrer au conclave. - On éiit de la Martinique, 18 novembre: Ou vient de mettre au carcan et de punir de vint-neuf coups de fouet deux nègres, pour avoir crié vive la charte! avec cette iuscriplion sur le poteau: Nègres qui ont crié vive la charte! M. le contre-amiral Depotet étant gouverneur de la Martinique pour le roi des Français Louis-Philippe Ier, M. Nogue-Dére- don, procureur-généralet M. deChampval- lier, procureur du roi. Le Moniteur contient la lettre suivante adres sée par M. le ministre des affaires étrangères M. Rogier, l'un des envoyés du gouvernement provisoire belge A M. RogierParis. «Monsieur, vous m'avez dit, il y a quelqeus jours, que les journaux avaient rendu compte d'une manière infidèle des lettres que vous aviez écrites au gouvernement provisoire. Mais ils vous attribuent aujourd'hui une nouvelle dé pêche dans laquelle il m'est impossible de re connaître ce qui a été dit daus nos derniers en tretiens. Comme ministre, je n'ai jamais eu entre tenir le roi d'aucun arrangement relatif sa famille: le roi n'a donc pu ni accorder, ni refu ser ce qui ne lui a poiutété demandé. J'ajou terai que soit comme homme, soit comme interprète des pensées royales, je ne me serais jamais expliqué avee une telle légèreté sur la famille d'un prince dont le roi estime la mémoire, et sous les ordres duquel je m'honore d'avoir longtemps combattu pour la gloire et l'indépen dance de la France. Je me plais a croire, monsieur, que la let tre dont il s'agit n'est pas votre ouvrage: s'il en était autrement, je me verrais obligé de u'avoir plus de relations avec vous que par éciit. J'ai l'honneur, etc. Horace Sébastiam. Paris, le >4 janvier i83i.» ANGLETERRE. Londres lé Janvier. Il s'est lenu hier une conférence des cinq grandes puissances sur les affaires de la Belgi que; elle a duré fort longtemps; outre les am bassadeurs ordinaires, les deux envoyés extra ordinaires de Russie et d'Autriche, le comte de M asluschewicliz elle baron de Wessenberg y ont assisté. Immédiatement après la conférence, le conseil de cabinet s'est assemblé. - Nous apprenons que le roi de Hollande a commandé, la fonderie decanousàColebrook- dalo, 3oo pièces de canon, au prix de 60 liv, st. la pièce. S. M. a pareillement commandé, en Angleterre, 4°o,000aunes de dtapw - Les manufactures d'armes d'Angleterre fa briquent en ce moment 5oo,ooo fusils pour la France, 600,000 pour la Russie, 3oo,ooo pour la Prusse, Ces armes, estimées un prix très- modéré, valent uu million et demi de liv. st. ao Van wege de JVet en Justitie. VERRÔOPiNG JBy Gedwongene Onteigening. Primo. Van een groot Huis gebouwen op erve en in steen hebbende eene kleine bemeur- de agter-erve, in weike zig een| peerde stal bevind; dit hùis met zyne afbankelykbedea ten dienste van herberge, is gebruikl door Sil~ vester van Oost, en is gelegen aen de noord- zyde van de Kattestraete op de plaetse van Sla- denarrondissement van Yperen, provincie Westvlaenderen, palende van ooslen het huis en erve van Alphonse Cybille van zuiden de Kattestraete, van westen het kerkhofstratien en van noorden het kerkliof. Secundo Van een ander liuis teu dienste vau twee woonsien met omirent vier roeden een en veerlig ellen erve waer op het zelvebuis is staende en medegaende; gebruikl de oostzy- de door Augustin Crombé en de westzyde door Jacobus Valckegelegen le Staden aea de oostzyde van eene straete leedende van dit gemeente na Roosebeke, palende van oosten numer vier, zuid den uitgang van numer vier, west de voormelde straete eu noord de kinde- ren van Isacker. Tertio Van een ander Huis met omirent vyf roeden vyftieu ellen erve, waer op het zelve is staende eu medegaende, gebruikl door B arbaraMeersseman wed u we Pie te r Sohier gelegen te Staeden van oosten de straete lee dende van dit gemeente na Roosebeke, palende oost numers vier en vyf, zuid numer zes, west de voormelde straet eu noord den uitgang vat» het volgende numer. Quarto: Van eene scheure met wagenkot r hebbende doorgang tusschen de twee voorgaen- de numers toi op de straete, met omirent de ze- veD roedeo erve waer op dit gt-bouw is staende. en medegaende, gelegen als de twee voorgaende numers, palende oost bel volgende, zuid het voorgaende noord de kinderen van Isacker west de voormelde straete. Quintù Van eene partye Zaeyland van om irent de twee en tvvintig roeden palende zuid het volgende, west de twee voorgaende numers eu noord de kindereu van Isacker. De goederen onder de numers vier en vyf zyn gebruikl door dilo Silvester van Oost. Eu sexto. Vau eene partye Zaeyland van omirent de negeD en twintig roeden veerlig el- leu, waeraf de eene helfl gebruikl is dour Jacobus V alcke en de audere helft do or Au gustin Crombépalende oost lan van Isacker, zuid Ignatius Vanhonsebrouck, west de str<n te en noord de numers drie en vyf. Aile de voorschreven Goederen zyn gelegen in de gemeeiue Studeu, arrondissement îfpet en, proYtiiçie VVestvIaeudereu.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3