de la manière la plus glorieuse. Dès le mois de
juilletla France a relevé de nouveau sa ban
nière; elle a proclamé de nouveau ses prin
cipes elle a déclaré qu'elle lés ferait respecter,
et elle l'a fait en enapêchanlqu'une seule baïon
nette étrangère ne parût sur le territoire belge.
Annonces.
Ce jour là même la France est sortie de l'hu
miliation si tant est qu'elle y ail été placée. Il
n'y a personneen effetqui ne sache qu'elle
a repr is son rang dans le inonde, qu'à elle
seule elle contrebalance quelquefoisdans
les délibérations des puissances, la voix de tou
tes les autres.
Dans celte situationnous voulons éviter la
guerre nous n'avons formé aucun projet d'a
grandissement; mais si nous étions provoqués,
et engagés malgré nous dans une lutte nouvelle,
nous profiterions de tous nos avantages, et les
accroissemens de territoire ne seraient plus que
la juste compensation de nos efforts et de nos
sacrifices.
Telle a été, telle est encore la politique du
cabinet français. La France, ayant recouvré
sa dignité ne songe pas sou agrandissement
pour épargner au monde une guerre universelle.
Une telle politique ne serait coupable que si
elle entraînait une apathie malheureuse et de la
tiégligence dans les préparatifs de défense.
Pour que notre système de modération soit
sans reproche et conserve tout son mérite, il
faut qu'il soit la fois un moyen d'assurer la
paix et un moyen de nous préparer pluscom-
pletemenl la guerre si elle finit par être né
cessaire le temps des négociations doit é;re
un temps de préparatifs.
C'est pourquoi, messieurs, tout en vous fai
sant entendre un langage de paix, nous venons
demander des ressources pour la guerre. Le
gouvernement nouveau avait tout la fois
réparer nos places les approvisionner,, fa
briquer des armes remouler notre cavalerie'
et compléter les rangs de notre armée. C'est
quoi il a travaillé depuis six mois et c'est ce
qui sera complètement achevé.
- Le 10, la députation belge a eu l'honneur
de dîner avec le roi la table était de quarante
deux couverts.
- M. le comte de Celles a été reçu le 11 par
le roi.
- On lit dans le Temps
v La forme dans laquelle on doit refuser la
couronue pour le duc de Nemours se discutait
Ce soir (i r j au conseil et l'on avait pris lieu
chez une dame distinguée veuve d'un écono
miste célèbre pour faire connaître le résultat
de la délibération aux députés belges qui s'y
étaient rendus. Un jeune prince fort proche
du trône devait lui-même se rendre dans celte
maisqn pour adoucir et préparer les esprits la
réponse qui doit être faite, et qui sera sans dou
te rendue publique demain.
- JV1. le comte de Flehaut est de retour
Paris.
ANGLETERRE.
LondresiS février.
On lit dans le Times
Si les Belges, et en France un parti violent
qui se plaint de l'ambitionde l'Angleterre et des
gouvernemens qui n'ont point encore éprouvé
de révolutions, insistent sur une réunion de la
Belgique la France sans égard pour l'opinion
de l'Europe; si, disons-nous, les Belges se
liguent avec ce parti pour renouveler l'incorpo
ration de leur pays avec les domaines de Louis-
Philippe, iocorporalion qui s'est effectuée par'
la conquête dans la guerre de la révolution et
a été dissoute la paix comme incompatible
45.
Gemeehte Wytschaète.
avec la sûreté générale, cette ligue serait une
confédération hostile au continent ainsi qu'à
l'Angleterre, et devrait moins qu'on ne a fit
goûter par d'importantes qualifications, dont
nous n'avons pas encore entendu parler deve
nu UDe cause légitimé de guerie. Demaudons-le
tout Français raisonnable 1 si toutefois, lors
qu'il s'agit d'agrandissement de territoire on
peut trouver uu Français raisonnable)quelle
sûreté y aurait-il pour les provinces rhénanes
de ,1a Piussesi la France dans lorgueil de son
triomphe en Belgique n'offrait comme la pro
tectrice de tous les esprits méeouieus dans les
contrées gouvernées aujourd'hui par Fiédeiic-
Guiijaume? Le gouvernement anglais consenti
rait-il laisser la France Anvers avec une
ligne de forts et Laiteries sur la rive gauche de
l'Escautaccomplissant ainsi les plus terribles
menaces de Bonoparlequi a créé cet immense
magasin de puissance navale avec ses dépen
dances pour cire un pistolet sur la gorge de
f Angleterre
Si la France s'avance encore jusqu'aux
por tes de la Hollaude qui garantira qu'elle
s'arrêtera sur le seuil de ce précieux rempart
des rivages britanifiques?N'exisle-t-il jrlus rien
qui ressemble cet espiil d'agrandissement et
d'agiession quia engagé LouisXlV àaitaquer,
et Napoléon occuper les Piovirrces-Unies
Mais on nous dira que notre langage est la
guerre! Non, ce ne sont que les suggestions
d'un vif amour de la paix; nous essayons d'é
viter le mal pour n'avoir pas le leparer.
33. Kragtens oclroy verleend door de regt-
bank van eeisteii aenleg zitting houdende te
Ypeienzullen door bel ambt vau deu Nolaris
GLOR1E, ter residmtie van Nieuwkeike ten
overstaeu van den h<er vrederegter van 'l kan-
ton Mtessen veïkngl woideu de volgende
Goederen te weleu
Eerslen koop. - Een huys met 3 roeden, 3
ellen groudmede gaende, gt slaen engelegen ter
plaels vau Drauoulrealwaer sieur Pieter-Jo-
sephus Lievekiudt overleUeuis legeuwoordig
ledigi
En tweeden koop. - 3 bunderen 16 roe
den, 5^ ellenS palmen behuysd en beplanl
grasland te Berten- 'Vrankryk ,'gebruykt
door sieur Lodewyk Fevre, voor 12 jaeieu
ingegaen voor bel gras den 25eQ décember
1821., en voor de buyzingeu en voordere ge-
bouweudeu iïn Mei 1822, ten piyze vau 102-
77 cenleti by jaèreboven de lasten.
Den Inslel zal gebeuren den Woeusdag
Febiuary ib3i.
En den Absoluten Overslag zal gebeuren ter
zelfde plaets eu uerden Woeusdag a3en Fe-
bruary ib3i.
De voorwaerden der verkooping berusten
ten kantoore van gezegdeu Notaris GL0K1E
le Nieuwkeike. a
Zeer schoone Boschtalie en Plantsoe-
nen deelmaekende van den bosch ge-
naemd den Kroonaert publiek te koo-
pen op ytschaele.
Dingsdag 23 February 1831om 3
uren
na middag in de herberg bel Geldhof,be-
woond by sieur Constant DecoDinck, ter
plaets vau Wyischaete zal'er publiek verkogt
worden de talie oud 7 jaren met 200 getee-
kende Plautsoenen staende op 4 bunders '6-j
roeden go ellen boschdcel makende van
den Kroonaertgelegen op Wyischaete, een
weinig nooid van de plaels by d'hofstede
van sieur Pieler Six, eri tusschen de straten
leedende vau Wyischaete liaer de Veurslrate
en naer Vooimezetle, verdeeld in koopea
'telks gerieve.
Toezieuders van dezen bosch Thorez en
Rousseau veldwachlers van Wyischaete.
Deze verkooping zal geschieden met langea
tyd van hetaling mils stellende goedc en
welbekende solidaire mede koopers en de be-
sprekeu dadelyk voldoende.
Den notaris VICTOOR te Meessen resi-
derendeis met dezelve verkooping en oot-
vangst dies belast. t
44. Location publique des Biens Ruraux
appartenons au bureau de bienfaisance
de la commune de Bas- ffarnéton (Bel
gique affermer pour g années qui
prendront cours pour le i" lot au 15 mars
i83nt et pour les autres au i« octobre
i83i.
Le public est prévenu que, le Mercredi2
Mars 1831 deux heures de relevée, dans une;
des places du cabaret sous l'enseigne du Cerf,
occupe par le sieur Antoine Coutouble, au-
dit Bas-Wainêton Belgique;, Mlr« COUR-
1ENS, Notaire Confines ce commis, pro
cédera la requête de JV1M. les président et
membres dudil bureau de Bienfaisance la
location des biens ci-dessus repris ci-apià
partiellement.
Bas-Warnêton Belgique.
Premier lot. - Une maison l'usage de ca
baret sous l'enseigne du Fond de l'Eau
avi c son fonds d'héritage en dépendant, occu-l
pée par le sieur Pierre-François Parez.
Deuxième lot. - 70 perches 88 aunos la-|
bour, exploitées par le sieur Jean-Philippe
Feriin.
Troisième lot. - Un fionr.ier 24 perches 4
aunes aussi labour, occupés par le sieur Henri
Lehoucq.
Quatrième lot. - 70 perches 88 aunes la
bour exploitées par J eau-Baptiste Bonuel et
Pierre-François Haezebroucq.
Cinquième lot. - 8 perches 86 aunes d'hé
ritage, occupées par ledit Haezebroucq.
Bas-Warnêton (Belgique.)
Sixième lot. 44 perches, 3o aunes aussi la
bour, occupées par le sieur Augustin Lepoutre.
Septième lot. - 44pe,c^es> 3o aunes la
bour, exploitées par le sieur Jeau- Baptiste
Marant.
Huitième lot. - 62 perches 2 aunes labour,
exploitées par le sieur Jean-Baptiste Desrna-
rêts.
Neuvième lot. - 17 perches, 63 aunes de
pré de Becque, occupées par le sieur François-
Séraphin Laumosnier.
Les adjudicataires dont la solvabilité serait
inconnue devront pour l'effet de leur Adju
dication être munis d'un co-adjudicataire re
connu solvable par MM. les membres.
Le cahier des charges, clauses et conditions,
dûment approuvé par le collège des Eiats-Dé-
putés deceite Piovince, repose en l'étndedudit
Notaire COURTENS, chargé de cette location.
Ypres. Imprimerie de R. GAôlBARI-MORTIERLibraire, sur la Grande-Place, vis vis de l'Hôtel de Ville»