JOUÏIIÏAL DYPRES, /uActat tciaitej et- D~Cotau<x£. JOLRXAIi DYPÎIES H Prix 8 cents par ligne; et toutes cel les en dessous de 7 lignes se paient 58 cents. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Do i au j5 Mars, 5 1/3 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au i5 Mars, 7 heures. Parmi les révolutions imminentes qui de venaient une suite nécessaire du mouvement de 183oles amis de la liberté et de l'humanité, ttendaient péniblemenlque la nation portugaise terrassât le monstre sanguinaire qui depuis trop long-temps pesait sur elle Ce jour est arrivé, Don Miguel, n'est plus! comme tyran, le peuple l'a reuversé; les innombrables crimes commis >ar ses ordres,sou veut sous ses yeux, ne pourront .ouais être expiés. Les malheureux proscrits ipîi végétaient parmi nous, vont reprendre leur long, comme citoyens; espérons que leur indé- lend.tuce conquise et assuiee, si jamais la nôtre lait menacée, le souvenir de l'hospitalité, rap- n lleraità leurs cœurs, que la Belgique fut pour ux uue seconde mère. Les journaux anghris, arrivés ce soir par es- afette, apportant la nouvelle de la chute de Don Miguel et la reconnaissance de donna Ma- ia. Un premier paquebot vapeur a poité Londres la nouvelle de la chute du tyran por tugais. Un seconde paquebot, en couiirmant la nouvelle donné par le premier a ajouté que la reiue donna Maria avait été aussitôt reconnue. - Le bruit qui circulait d'une insurrection dans le Tyrol allemand et italien paraît se confirmer d'après des lettres de la Suisse. ection. - On écrit de Londres, 18 février: Il se répand que le roi de Hollande pousse desarmemens avec une grande vigneur. lia fait ■acheter ici trois mille barriques de poudre, trois quatre mille carabines pour armer des carabi niers, et quatre cinq mille sabres de cavalerie. Ses agens ont aussi fait des marchés pour des canons en bronze, des draps, etc. On craint beaucoup que l'Escaut ne soit de nouveau bloqué, si les Belges ne se retirent pas des environs de Maestrichl. - A la suite d'un article sur les affaires de la Belgique t le Constitutionneldonne le post-scriptun suivant: Le général Belliard va dit-on, être nommé ambassadeur de France en Belgique. 11 a long temps commandé dans ce pays; sous l'empire, et y a laissé les plus houorables souvenirs. C'est la dépulalion belge elle-même q,ui l'a désigné au choix de Louis-Philippe. Le patriotisme de ce vieux guerrier, et la fermeté deson caractère, le rendent digne d'occuper ce poste important Ce nous serait une première preuve de la sollicitude tle Louis-Philippe, pour la Belgique, ceci annoncerait une adhésiou immédiate aux mesures qui vont être décrétées aujourd'hui. Soldat des Pyramides, le général Belliard, joiut uu esprit vaste et profond, uDe loyauté toute épreuve; l'amour de la liberté fut tou jours sacré pour lui. Représentant chez nous la nation française,-nous trouverons en lui un ferme soutien contre toute .«justice. Nous n'au rons plus craindre des formes méticuleuses et embarrasséesla noble franchise du guerrier fidèle Napoléon jusqu'aux adieux de Fontai- neblaeu, éloignera toujours de lui, les détours et les ruses diplomatiques. - Les Génois se sont insurgés en redeman dant leur vieille république, et le roi du Pié mont s'est sauvé Alexandrie. II se trouvait tiop mal dans cet état de Cènes. - L'archiduchesse Marie-Louise, forcée par le peuple de quitter Parme en toute hâte s est réfugiée dans son château de Plaisapce. Ce n'est pas uu voyage d'agi émeut. 03* M. Surlbt de Chokier, nommé régent de la Belgique dans la séauce du Congièsd'a- vant-hier, a prêté hier serment la constitution en présence du congrès, et aux acclamations d'un peuple heureux tout la fois de remettre «es destinées en desmaiossi pures, et de recom penser dans un concitoyen, quarante années d'une carrière sans tache, grande de v.erluet, de patriotisme. Journée de bonheur dans la quelle les inquiétudes sur l'avenir se taisaient devaul l'émotion du présent. Le temps n'avait pas permis de donner cette solemnilé nationaletoute la pompe extérieure que devait produire l'empressement public. Et cependant, malgré une pluie abondante, toute la garde civique faisait la haie depuis la modeste demeure du régent, jusqu'au palais de la nation; des citoyens en grand nombre affluaient de tou tes; parts; on voulut dételer la voilure destinée au regent et la traîner; mais M. Surlet s'y est obstinément refusé. Trois voitures ont formé son cortège, augmenté d'un nombreux état- ciaior de l'armée et de la garde civique. C'est an sein du congrès, que ha Hoble sensi bilité et la modestie du régent devaient se trou ver aux prises avec les témoignages de respect de ceux qui, hier encore ses collèguesle re connaissaient pour chef sans envie, et les élans d'enthousiasme de tout le peuple que la salle avait pu recevoir. Un trône avait été placé dans le congrès. M. Surleta retusede s'y asseoir. C'est debout qu'il a écouté la lecture de la constitution, if s dé crets d'iudépendanceet d'exclusion des Nassaus; c'est debout qu'il a lu sou discours où l'homme tout entier se peint si bien, c'est encore debout qu'il a écoulé la réponse M. de Gerlache. 11 est de ces caractères que ne peut rehausser l'éclat d'un trône. Nou s avons tous été émus et pénétrés quand, d'un accent qui ne trompa jamais personne il nous a déclaré qu'il ne consentirait jamais au cune transaction qui porterait atteinte soit di- reciement soit indirectement notre naiiowabié. M. Sur le t de Chokier a retrouvésur son pas sage, au retour, le même empressement, le même enthousiasme, gage de confiance, gage de sécu rité pour l'avenir. C'est aujourd'hui que le peuple belge peut franchement applaudir une révolution, qui en l'affranchissant de la lyiaonie hollandaise, le met en possession d'institutions vraiment libé rales, assure sa nationalité et son indépendance, et lui donne uu magistrat digne d'exécuter les unes, capable de defendre les autres. El vous noble citoyen trouvez dans cette marque de confiance, la plus grande que puisse donner un peuple, trouvez-y la véritable gran deur U véritable force ;ia véritable majesté celle qui pinça Franklin côté des rois. Choisi par vos égaux comme Je premier d'en tre tous, un jour vous rentrerez dans nos rangs, mais votre front, ceint un moment du diadème, s'élèvera toujoursau dessus des nôtres, de louie la majesté d'uue couronne populaire. Vos der niers jours seionl doux; car dans le repos d'uue conscience sure d'avoir voulu le bieu vous goûterez en paix le plus unifie prix d'une vie sans tache. (Émancipation.) -Voici comment M. Surlet de Chokier est jugé en France; nous extrayons ce qui suit du Jemps Un seul nous paraît convenir pour la ré gence. C'est le président. Quand nous nous rappelons Sa conduite calme et digue, son caractère de conscience et de noblesse qui ne s'est jamais démenti, l'influence grave et douce qu'il a su garder sur l'assemblée au milieu des séances i3io. XlVme Annee. L'A BONNEMENT Est, pourla ville et son arrondissement, fl. s-75, par trimestre; et 5 il., pour toute la Belgique franc de port, 3k r la poste. INSERTIONS. BELGIQUE. Y près 2 mats. CHUTE DE DON MIGUEL. Précurseur de Lyon. - Le Journal du Commerce de Lyon nous appreud que la Savoie est également en iusur- Les affaires belges hollandaises continuent d'occuper très sérieusement les esprits.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1