1 4 De Rennes, le 18. - Des mandats de perquisitions ont été décernés contre le marquis de Langle le »ieur Courteille ancien commissaire de Police jà Paris le vicomte Duplessis-Grénédan fils et l'abbé Dai lois, curé de Saint—Germain résultat encore inconnu. NOUVELLES D'ITALIE. Correspondance particulière. ,f Milan 16 février. Maintenant c esl le tour de Parme faire sa révolution. Le 1 o au soir il y eut une grande réunion de peuple sur la place devant le palais ducai. Quatre personnes furent députées Ma- 1 té-Louise, pour lui demander quelques réfor mes et le renvoi du colonel Derkleinque de puis la mort de Neipperg, gouverne l'état. Des réponses évasives selon la coutume furent faites. En attendant la troupe dispersa la foule sans user pourtautde violence. Quelques jours après, la fermentation allant toujours croissantet la duchesse craignant qu'elle ne vint éclater, vou lut partir. Mais il n'en était plus temps, le peu ple s'y opposa et la força rentrer dans son palais. Cela doit s'être passé du 12 au i3, parce que la nouvelle en est arrivée Milan le 14. Hier on apprit que la duchesse était parvenue s'é chapper et qu'elle était Casal-Maggiore, ter ritoire autrichien; on assurait même qu'elle était arrivée Milan,- mais quoique je vous écrive de celte ville je ne puis vous garantir celte nouvelle. Hier au soir est arrivé ici le roi de Sardaigne CQmpant passer ici une couple de jours mais au lieu de cela il est reparti le jour même. Craint-il pour ses étatsvoilà ce que l'on se demande ALLEMAGNE Francfort, 21 février. On a parlé ici d'une médiation de la Prusse dans les affaires de Pologne; il paraît qu'il n'en est pas ques tion une telle démarche n'est pas d'ailleurs dans le système prussien système dont les intérêts de la noblesse forment la base, et qui comme tout au tre sera renversé infailliblement par une paix pro longéetandis que la guerre laisse encore des chan ces de paix au parti anti-populaire auquel sont dévoués tous les partisans et la grande majorité de la noblesse allemande. - Le commerce voit avec douleur la conclusion des négociations pour la libre navigation du Rhin remise encore un temps indéfini; le gouvernement hollandais refusant- actuellement d'y donner suite. REVOLUTION POLONAISE. Varsovie ié février. Nos troupes oui attaqué l'ennemi Siedlée mais il n'a pas tenu devant elles. Un seul esca dron des noires a fait fuir une borde de Cosa ques six de nos uhlnus en ont chassé devant eux un régiment entier. Nous avons fait sept prisonniers - Le plus grand enthousiasme rè gne dans notre armée peioe si l'on peut mai- uiscr l'ardeur du soldat. Nos troupes ont aussi attaqué les russes Wengrow où ils n'ont pas tenu non plus. La désertion est considérable dans les rangs de l'ennemi. Il est arrivé Varsovie, le g au soir, 12 hussards qui avaieul déserté il disent que l'armée russe esl en très-mauvais état, les co lonnes d'infanterie sont flanquées de Cosaques pour empêcher les soldats de s'écarter et de se débander. L'ennemi n'a pas eu le temps de toucher aux magasins que nous avons Siedlée. - Un corps de l'artillerie de la garde nationale composé presque entièrement de professeurs et d'em ployés va demander au gouvernement la per mission de partir pour l'armée. Le général Clopickiqui sert l'avant-garde comme sim ple soldata été reçu par les troupes avec en thousiasme. Les principaux habitaus de Varsovie ont été appelés le g l'hôtel de ville oit on leur a de mandé s'ils consentiraient ce qu'une partie de la ville lût changée en fortifications ils ont répondu qu'ils étaient prêts faire la patrie le sacrifice non pas seulement d'une partie de la \i!le ni d'une partie de leur fortune, mais encore de la capitale entière de leur fortune et de leur vie. Si nos oppresseurs parvieunoéiil jusqu'à la Vistulelis ne trouveront qu'une seconde Saragosse. - Beaucoup d habitaus de Praga se retirent Varsovie. Diebilsch a fait donner un rouble chacun de ses soldats pour les encourager. Les nôtres ont renoncé aux gratifications qui leur étaient duesles officiers une partie de leur solde. Nos soldats déterminés toute espèce de sa crifices pour arracher leurs compatriotes a l'oppressiou puisent d'autres sources que dans les récompenses pécuniaires les motifs de leur dévouement. Par un oukase du i3 janvier l'empereur Nicolas a aboli dans les gouvernemens de Mo- liilew et de Wietepsk ,tnut ce que ces pro vinces possédaient encore d'anciennes franchi ses polonaises. 11 est arrivé ici plusieurs jeu nes gens de Samojésie pour prendre part no tre lutte. Ils annoncent que les habitaus de ces contrées attendent avec impatience le jour de leur délivrance. - Le club patriotique ap- prennant qu'il y a Varsovie plusieurs jeunes gens en état de porter les armesqui n'ont pas encrore pris rang dans l'armée, ils invitent les polonaises leur faire sentir ce qu'ils doi vent la patrie Le palatinal de Plok annonce qu'on va y former un nouveau régiment de cavalerie. - Le comteConstanlinZamoyski qui a formé ses frais le 5m4 régiment d'Uhlans sert dans ce régiment comme simple soldat. - Parmi des déserteurs qui nous arrivent de l'armée ennemie se trouvent non seulement des VVolbyniens et des Lithuaniens, mais encore des Russes proprement dits. Le trait suivant est dans toutes les bouches, et prouve le mépris des Polonais pour les Co saques. A quelques lieues en arriète de Siedlée une patrouille polonaise de 3o hommes ren contra un détachement de près de 200 Cosaques, crux-ci se débandèrent aussitôt selon leur cou tume et se mirent courir tle tous côtés autour de la patrouille, eu poussant leurs cris ordi naires, hurrali, hiha hu, nos soldants conti nuèrent de marcher et de fumer leurs pipes sans s'embarrasser d'eux. A la finl'officier qui commandait la patrouille cria aux Cosaques eh bien, qu'avez-yous crier? Que voulez- vous? Approchez. Là dessus, un des Cosaques s'approcha, tenant eu main un paquet de pa piers, et dit l'officier qu'il avait lui remettre des proclamations du comte Diebilsch et finit en demandant pour boire l'officier lui jeta un rouble et lui dit de garder ses papiers. Le Co saque descendit de chevalramassa le rouble et toute la troupe s'éloigna au plus vite. - Le comité central en faveur de Polonais nous communique la note suivante La lutte est engagée; la Pologne et aux prises avec la Russie. La tribune de la chambre des députés nous a positivement appris que les Polonais ne pouvaient espérer que nos vœux, notre sympathie, peut-être, hélas! nos regrets. Quô les souscripteurs se multiplient, que tous les amis de ce peuple malheureuxque tous les Français se hâtent de déposer leur offrande, elle servira du moins des veuves, des orphelius. Qui sait d'ailleurs quels prodiges peuvent en fanter, dans de nobles cœurs, le désespoir et l'amour de l'indépendance? Qui sait si les Po lonais ne trouveront pas une nouvelle ardeur en apprenant le vif intérêt que le peuple frau-. çais manifeste de toutes parts pour leur sainte cause. - Les nouvelles de Varsovie vont jusqu'au 17 février, et cette date, les Polonais avaient eu d'avantage dans les combats partiels qu'ils avaient livrés. Le plan de campagne des Russes paraissait être d'éparpiller lis forces des Polo nais; mais ceux-ci ont au contraire résolu de ne défendre que les points susceptibles de l'être. La température vient d'ailleurs leur secours: une chaleur de cinq degrés a amené un fort dégel, et la Gazette d'état de Prusse publie Ce qui suit On assure que J'ai niée russe qui rencontre les chemin les plus impraticables, se relire sur tous les points. 4g. Van wege de IVet en Justifie. VERKOOPINGE DOOR REGTSFERMOGEN, TE STADE N. Zondag (ieu Maerte 1831ten negen uren voorraiddag zal 'er verkooping door Regts- vermogen gebouden worden aeu de vyoniiing van Thomas Vandamme mo\émet le Sladen, van Meùbelen en roerende Goederen, beslaen- de namently k in lafelstoelen kôpcr-tin- yzer eu-gleyzeweik bout, biikketstuig, een peerdt, eene tiaem karreen meer ttndete voor- werpen, in beslag genomen op vooruoemdep Vandamme, teu verzoeke van tle heeren Amau- dus Coroyn brouwer te Poperinghe en Lode- wyk Bernard Coroyn brouwer te Roostbeke. De Vetkooping zal geschiedeu door het ambt van den Deurwaerder SANTY te Ypeieh aen wieu ailes komptaul zal iuoeten betaeld worden. Elk zegge het voorts. 1 5o. Le soussigné syndic provisoire la fail- f lile de Bruno Braemmarchand Ypres, in- S vite les créanciers ladite faillite de se ptésen- f ter dans le délai de quarante jouis, soit en i personne ou par fondé de pouvoir; afin de lui déclarer quel titre et pour quelle somme ils sont ciéauciers et de lui remettre leurs titres de créance, si mieux ils n'aiment les déposer au greffe du tribunal de cette ville. Dans l'un I comme dans l'autre cas il en sera donné récé- j pissé. Il prévient en même tems lesdjis créanciers y que la vérification des créances se fera contra- dicloirement eten présence de Monsieur le corn- S missaire, le Jeudi quatorze udvril prochain deux heures de lélévée en conséquence il prie f'; ces Messieurs de se rendre cet effetsoit en personne ou par fondé de pouvoir an greffe I du tribunal de première instance Ypres, aux V jour et heure susiodiqués. Ypres ce ad févriert83t. P. S A NT Y. 4y. Commune de zantfooede Non loin de la Place de ce lieu. Sur le Verger et teins oépendans de l'occupation du sieur Charles Ferrest. Quantité de très-beaux OPAJESma jeure partie fines Ecailles, FrênesSau les Peupliers indigènes et Chênes Propres faire entrebuts et l'utilité des Charpentiers Charrons Sabotiers et autres et en outre un nombre de très-m beaux Fruitiers reconnus pour les plus beaux du contourri vendre. Mardi 8 Mars i83i, 9 heures du matifll précises sur les lieux on vendra les arbres sus-pi indiqués pour le paiement desquels on accol- dera crédit moyennant caution. Une somme de 2 floiins 36 cents devra être par ce sur chaque, niai cl ié le jour de la vente valoir sur le principal et accessoires. M,r* COURTE S notaire Comices chargé de cette vente. i Ypres. Imprimerie de R. GAMBART-MORTIER Libraire, sur la Grande-Place, vis vis de l'Hôtel de Ville.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 4