SUISSE. NOUVELLES D'ITALIE. PRUSSE. Mtlasna.Toutes les causes d'anxiété' ne sont pas dissipée. C'est du moins un fait certain que le 24 ou ne se battait paset que les Busses avaient demandé trois jours pour enterrer leurs morts. Et quand une armée aussi supérieure eu nombre, et qui devait ne frapper que des coups de foudres'arrête et parlemente, ou p3ut la regarder comme ayetrt perdu tout moyen d'a gir. Orne pas agirquand on est privé de vi cies, et de luuoilious, c'est périr. Varsovie 25 février. La Gazette de Beiliu publie des nouvelles de Varsovie du 24 elle donne fort peu de détails sur les événemeus postérieurs du 21. Elle les emprunte aux journaux de Varsovie. En voici la substance Le 21 et le 22la rive droite de la Vistule a été trauquiile; les flanqueurs des deux partis ont •seuls combattu pendant quelque temps*, ensuite les Busses ont arboré un pavillon parlementaire, et un oiicicrarrivé l'avant-garde polonaise, a déclaré qu'il était envoyé par le général VVitle, qui désirait avoir une entrevue avec le général polonais qui command ât sur les lieux. C'était le général Kiukowicki, qui, après avoir obtenu l'autorisation du généraiisme, se rendit, accom pagné de quelques officiers, au rendez-vous demandé par le général ennemi. Ce dernier de manda quelques temps pour enterrer les morts, ce qui lui fut accordé. Fendant cet armistice, la plus grande tranquillité a régné dans les lignes polonaises. Le 23 l'armistice durait encore mais les ar mées étaient irèsriappi oebées; on s'attendait de nouveaux événemeos. On craignait a Varsovie que les Busses ne profitassent de ce moment de répit pour se fortifier, remplacer leurs muniti ons épuisées,, se procurer des vivres et appeler des renfows. D'un autre côté on [lense que s'ils s'enfoncent dans les bois, doot les matais sont au moment d'être entièrement dégelés, tout pé rira. Le camp polonais s'appuie d'un côté sur la Vistule, de l'autre sur les fortifications de 'Praga. Le major polonais Maruszeweki qu'on croyait mort, n'a été que blessé, mais il est prisonnier. Divers petits corps de cosaques qui avaient traversé la Vistule ont été repoussés. Après la victoice de Stoczek, le général De- wernicki a passé la Vistule avec 16 escadrons, 5 bataillons et 12 pièces d'artillerie, pour se réunir au général Sierawskiet attaquer ie duc Adam de Wurtemberg qui a sous ses ordres un corps de 8,000 hommes. - Il est remarquable qu'au même moment ou nos troupes se battaient si vaillamment près de -Grochow, toute la ville fut jetée dans la cons ternation par le bruit que l'ennemi était déjà Praga. Ce qui donna lieu ce bruit, fut une confusion momentanée dans nos rangs três-res- serrés confusion qui ne faisait que s'augmen ter eu s'éloignant du champ de bataille. Cette terreur n'a pu être que de peu de duréeen ce que l'assertion qui y donna lieu n'était pas croyable. Nota. - Il est probable que c'est cette der nière partie des nouvelles de Varsovie qui aura donné lieu au bruit répandu Anvers de la pri se de Praga par les Busses. Ce bruit a été ré pandu d'après une lettre écrite de Berlin le 3 mars. EUe ajoute que Varsovie demandait se rendre. Nous ferons observer que c'est déjà la seconde lois que la nouvelle de la prise de Var sovie est donuée la bourse d'Anvers. Baie1 mars. Dans le canton de Bàlela nouvelle consti tution, assise sur des bases très-libîrales, a été .acceptée aujourd'hui par ia très-grande majo rité des citoyens, et cet eial fédéral ne songe qu'à se consolidei dans le système adopté d'une sage représentation nationale. Ses relations avec la France sont celles de bon voisinage et l'union entre deux peuples; mais il ne peut y avoir ainsi que le bruit s'en était répandu chez nous, d'intention d'une réunion de la part de cette république libre des anciens Bauracesfort attaches l'indépendance helvé tique. Munich25 février. La feuille périodique, La Bavière Con stitutionnelle invile les états refuser les im pôts, et de forcer ainsi le gouvernement abo lir la censure. Le journal de Genève du 23 février, annonce que le drapeau tricolore dotte Borne, et dans toute la Komagne. Les portes de Borne auraient été fermées pendant huit jours et ouvertes lors que la rëvolutiou a été terminée. Les troupes se seraient réunies au peuple. Les autrichiens n'ont pas encore passé le Pô. Gênes a été mis en état de siège par le roi de Sardaigne. a 5 février. Des voyageurs venant de Romedisent que l'avanl-garde des insurgés, commandée par un ancien général français, n'en était plus éloignée que de i5 lieues; lors de leur départ. La plus grande consternation y régnait. On parlait du départ du Pape et du sacre collège toutes les caisses étaient épuisées. Les efforts du gouver nement pour organiser les habitans de la cam pagne en guérillas ont été infructueux. Oïl dit que le nouveau gouvernement de Bologne a fait partir des agens pour Londres et Paris on as sure même aussi pour Vienne. - Le cardinal Benvenuti est traité Bologne avec beaucoup d'égards, néanmoins il est surveillé par la garde nationale et considéré comme prisonnier de guerre. Gazette Universelle. Berlina 8 février. La ville de Berlin tout entière a pris la plus grande part la joie qui règne Varsovie; on rencoutre dans toutes les rues des groupes qui se félicitent sur les avantages remportes par les Polonais, leur dernière victoire est le sujet de toutes les conversations. Nous nous trouvons ici continuellement sur le qui vive, on s'attend la guerre d'un jour l'autre, et la prusse y est tout-à-fait préparée. La laodwehr a été organisée dans presque tou tes les provinces, on a aussi formé plusieurs compagnies du train. Nous avons neuf corps d'artpée sur pied, chacun de 36,000hommes. Ouassure ici que 1e roi de Prusse a écrit au roi des Français pour lui représenter que cet état moitié pacifique et moitié hostile ne pouvait durer, le premier lui aurait assuré de plus qu'aucun soldat russe oe mettrait le pied sur le sol prussien, qu'il désirait sincèrement la paix, mais qu'il priait le roi Louis-Philippe de mettre un terme l'incertitude qui règne sur la question de la paix pu de la guerre il aurait aussi demandé des éclaircisse- mens sur la destination des armemensquise font sur les frontières du Rhin. Le prince Guillaume, qui commande dans les provinces du Rhin a fait demander une aug mentation de forces, les troupes prusso-polo naises sont en marche pour cette destination. TURQUIE. Constantinople2 6janvrier. Le général Gnilleminot a de fréquentés con férences avec le reiselTendi on assure qu'elles concernant l'état d'Alger que l'ancien gou vernement de Frauce s'était engagé, par u« traité, a faire rentrer sous ia domination de h Porte, moyennant certaines indemnités stipulées entre les deux puissances contractantes. Un ûtmau du sultan donne l'archevêque plein pouvoir de rappeler les Arméniens qui sont encore en exil, et de rétablir deux églises. fiuanl aux dispositions de la Porte l'égan} de la Grèee, elles sont totalement changé; il est certain qu'elle ne donnera pas son consentement l'extension des frontières du nouvel état, qu'elle avait presque sanctionnée précédem ment. Se fondant désormais sur le nouveau principe de non- interventionelle est décidée a refuser toute demande ultérieure des puissan ces alliées. Les aimemens continuent.. Le sultan, persé vérant dans son système de civilisationporte depuis quelque temps un costume lotit euro péen, il se fait aussi construire un trône qui, par la richesse des oruemens, ne le cédera au cun de ceux des souverain de lEurope. 54- Le public est prévenu que le Mardi 29 du présent mois vers les onze heures du matin il sera procédé dans un local de la Pauvre Eco le située Menin rue de Couitray n° 65 la location publique des biens ci-après indiqués appartenant aux pauviesde la dite ville. i° Une petite partie de labour de 17 per ches 72 aunes située a Halluin noid occupée par Léonard Grymooprez sans bail. 2° Uue partie de labour de 97 perches 76 aunes, située comme dessus occupée par Vau- deubrouckedont le bail expire le 23 septem bre. 3° Une partie prairie d'un bonnier 6 per ches 27 aunes située comme dessus nou oc cupée. 4° Une^utre partie de prairie de 44 perches 28 aunes située comme la précedeute aussi uou occupée. Le cahier des charges repose l'étude du Notaire VAN ALKEKE a la résidence de Meriiu chargé de la location. Menin le 1 Mars i83i. Qu'on le redise. 1 5a Groote en merkweirdige P'erkooping Van 200 Koopen zeer schoone EEKEN OLMEN ABEELEN BOOMEN en zes bunders BOSCH-TAILLIE, Op Gheluwe. Dysscndag j5ta Maert i85i ten negen uren *s morgens précij te beginnen, zal men openbaer- lyk Verkoopen in de Bosscben gaende met d'hof- stede gebruikt door de kinderen Joannes Dessein, op liet gebugte ter Hand te Gheluwe, tweehon- derd Koopen schoone Eeken Olmen en Abcelen BOOMEN, waer vari er veel van merkwecrdige dikten en dienstig voor MolenmaekersTiihmer- lieden, Wagenmaekers en Kuypers; als ook on- trent de zes bunders BOSCH-l'AILLIE Vérdeelt in koopen naer elks genoegeri en die Zàl eerst vér- kogt worden. Deze Verkooping zal gesekieden met langen tyd van betaeling voor de koopers die zullen goe'dc borgen stellen ter voldoening van den Notaris DELEFORTRIE ter verblyfplaets Van Gheluwe. 5l. On offre de céder, pour entrer de suite en jouissance, des conditions très-avanta geuses une maison et pharmacie bien acha landée Dixmude. S'adresser pour les conditions Monsieur Legier pharmacien Dixmude. t Tpres. Imprimerie de R. GAMBART-MORTIER Libraire, sur la Grande—Tlacevis vis de l'Hôtel de Ville.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 4