^rliTwffi. ir ta£ JOURNAL DTPRES m okauat n° iîi5. xivme Année. i/aboWemext 18 Mars, i8âi. ouverture DES F DR TES DE LA VIDÉE. Du 16 au 51 M 1rs, a 5 Heures. fermeture AU JMÏlYtL t>YI>ftÊS Est.,pour la ville et son arrorelissenif'nt, fl. *-75, P.-B., par trimestre; et 5 il., pour toute la Belgique franc de port, ar la poste. IXSERTIOXS. Prix 8 cents par ligne; et toutes cel les en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. /y *'7A Elâi I £1 k *c w A-J/T /07 DES PORTÉS DE la ville. Du 16 au 3i Mars, 7 17a heures. /U()ioiai iciatto eu BELGIQUE. Ypres 18 mats. Le régent, par décret du 7 de ce mois, a statué ce qui suit Art. ier. Ils est accordé remise des peines en courues par les miliciens réfractaires de 1831 qui se sont présentés ou qui se présenteront avant le 1" avril prochain, devant l'autorité locale de leur domicile, afin de s'y faire incrire pour la levée de la milice de l'année courante. 3. Pareille remise est accordée aux parens et tuteurs des miliciens susdits qui, avant l'époque suséuoncée, se conformeront ce qui leur est prescrit par les lois concernant l'inscription de leurs enfans ou de leurs pupilles. 3. Les miliciens qui se trouvent dans le cas mentionné l'art. 1et qui n'ont pas pris part au tirage ordinaire, seront dans le premiers dix jours du mois d'avril, admis un tirage supplé mentaire, et seront tenus de suivre le n° qui leur sera échu en partage. - La haute cour a confirmé sur appel des dé cisions de conseilsde guerre, qui a valent appliqué des dispositions du code péoal militairepro nonçant des peines sévères aux soldats déser teurs, de novembre et janvier dernier. La déser tion avait eu lieu Anverset la question déciderétait celle de savoir si l'état d'armistice devait être considérée comme l'état de guerre. La résolution de la cour a été affirmative. Elle a cependant mitigé les peines prononcées en premier ressortcause de quelques circon stances atténuantes. La haute cour a également décidé que l'en gagement de service pris avant la révolution dans l'armée du royaume des Pays-Bas, n'avait pas été résolu de plein droit par cette même ré volution. Elle a condamné comme déserteur et puni comme tel lin militaire rentré dans ses fo yers et qui n'avait pas voulu rejoindre sou corps nonobstant les informations et averlissemens des autorités supériebfès fet légales. -Ou écrit de Namur, i3 de ce mois: «Notre vénérable évêtjne a été frappé, vendredi der nier; d'un coup d'apoplexie qui lui aôté l'usage de là parole. Il paraît que sa position ne laisse plus d'espoir. - Parordonnaiice du roi des Français, en date du 4, M. Félis aîné, de Mons, compositeur connu Paris par les vastes progrès qu'il a fait faire la science musicale, a été nomme chevalier dé là légion d'honneur. On se félicitera de Cette nouvelle distinction accordée un compatriote dont la science été récemment honorée en core par le diplôme de docteur l'université dé Hall. - D'après une lettre particulière de Londres, les grandes puissances auraient envoyé Paris lord Sluart, ancien ambassadeur en France, afin d'obtenir du gouvernement français une réponse catégorique sur son intention de concourir sincèrement la pacification de la Belgique. - Un fait diplomatique qui. excite l'étonue- ment en France, c'est la réunion des ambassa deurs des cmq puissances Londres. Quelle est la mission de AI. du Taileyrand? Quelles instruc tions a-t-il reçues? Cette réunion va-t-elle se changer en véritable congrès? Va-t-elle centra liser toutes les affaires politiques Londres? Ou le dirait, en lisant le dernier protocole du 6, sur les affaires de la Belgique.... Ce droit de faire rétablir l'autoritc Légitime, ue s'enteDd-il pas d'un droit d'intervention pour ainsi dire universel ESt-Cé pour renouveler les doctrines dé Vienne, de Lnybach et de Troppeau que M. der Taileyrand est Londres? Serait-il >vrai qu'il existe une correspondance en dehors des dépêches officielles du ministre des affaires étran gères? Serait-il vrai eufin que M. de Taileyrand n'est pas même étranger aux aigres ciùiquesdu Courrier anglais contré là conduite de M. Sé bastian!? Au reste, sur ce point, la Belgique prend le bon parti, elle arme; trop longtems elle s'est bercée d'une fausse sécurité. Constit Garnii5 mars. D'après des renseignemens qui paraissent certains, ce sérail M. Warzée d'Herniale,ancien avocat général la cour supérieure dé Liège, qui serait nommé commissaire, de la part de S M. notre grand-duc, popr organiser l'ordre judiciaire dans le Grand-Duché. Journal de Luxembourg.) - On vient de faire publier Dresde les piè ces présentées par le roi et le co régent de Saxe aux états. Parmi ces pièces se trouve un projet de constitution, qui répond,dit-on, aux besoius du lerns et qui a pour base la représentation du peuple. Elle garantit la liberté de la presse et dn commerce, la responsabilité des agens du pouvoir et des ministres etc. - Le Diano publie un tableau sur l'état de la population de Rome pendant les douze mois qui se sont écoulés depuis lé jour de pâquesen 1829, jusqu'au jour de pâques de r83i. La populatiota s'élevait 147,38b ames. Le Catholique de Spire contient dans une de ses dernières livraisons, une lettré de Mayèiice, où on lit ce qui suit: Le grand-duc a déclaré communales et mixtes toutes les écoles, parti culières ou publiques, et les a soustraites l'in spection ecclésiastique pour les mettre sous la dépendance du magistrat civil. En conséquence, il est défendu dans ces ëtablissemtns de réciter la salution angélique. Mayence est cependant une ville toute catholique et la tenue des écoles ri'àvait donné lieu aucune plainte. Les insti tutions seront choisis dit-onpour chaque commune, dans la religion de la majorité; mais qui lui donne le droit d'asservir la minorité? Que le gouvernement prenne gardç qu'on ne vienne parler chez nous de liberté d'enseigne ment. Ou sait ce qu'a produit aux Pays -Bas le grief du monopole de l'instruction. Le public espère que l'évêque fera d'énergiques remon- espère que trances. Du 16. - Les outrages que le parti orangiste ne cesse de déverser sur notre gouverneur pa raissent n'avoir d'autre but que d'accréditer le bruit de sa démission que ces messieurs font ré pandre. Nous 11e craignons pas de nous tromper en disent que leur espoir sera déçù. - Le miuistre des finances avait dit la tri bune que huit douzièmes étaient arriérés des contributions du Luxembourg. Des renseigne mens officiels et plus nouveaux transmis au Courrier sont plus satisfaisais. En effet, les re cettes s'élevaient au 1 février fl. (528,576-23, tandis que les rôles présentaient fl. 73 i,a5a-46 1/2. Déduisant dé la différence fl. 27,804-03 pour la ville de Luxembourg et les recettes en core inconnues de février qu'on ne peut évaluer moins de fl. 40»000 l'arriéré ue serait plus que de 35,372-21c'est-à-dire de 1734 au lieu de 871 2 Ce chiffre prouve le bon esprit du Grand-Duché. - Le Courrier publie, la demande du gé néral Mellinel, une lettre, par laquelle le mi nistre de la guerre exprime ce chef com bien le régent a été mécontent des attaques publiques qu'il s'est permises contre le caractère d'un compagnon d'armes et lui intime l'ordre de garder les arrêts. Par sa réponse, le général Mellinel annonce que le régent avec lequel il avait et un entretien s'était rendu ses motifs; il termine en disant que pour être soldai il n'en est pas moins citoyen, que lalibertéde la presse est pour lui comme pour un autre, qu il a ce pendant eu la modéràiiou de retirer différentes pièces du bureau de Y Emancipation et qu'il ne

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1