3 HOLLANDE. FRANCE. .lotte pas d être bientôt rendu des fonctions «dont il n'a jamais cessé d'être digne. - Par arrêté du régenten date du 11 les miliciens appartenant la réserve de i83o, sont appelés sous les armes pour le 3o de ce mois. - Lemajor vau Qmphal, adjudant du roi de Hollande, est parti, le 5, de La Haye pour se .rendre Londres par le bateau vapeur. - £o vertu du principe de la liberté d'ensei gnement les frères des écoles chrétiennessi brutalement expulsés en 1826 vont ouvrir Namur des leçons d'instruction primaire. Courrier de la Sambre. - Le 8les ministres des grandes puissances ont tenu au ministère de l'intérieur Londres, une conférence sur les affaires de la Belgique. Le s délibérations ont duré trois heures. - Nombre de volontaires ayant appartenu aux anciennes divisions qui n'ont pas été réor ganisées, et notamment aux chasseurs et grena diers, sont rentrés dans leurs foyers, et leur absence laisse dégarnis les rangs de l'armée. Des mesures promptes et efficaces viennent d'être ordonnées aux administrations locales par les gouverneurs de provinces, afin que tous les sol dats de l'ancienne armée, volontaires ou mili ciens, qui n'auraient pas encore répondu l'appel du gouvernement, se présentent aux autorités militaires de la province, qui leur donneront une destination. Du jy. - Le Vrai Patriote reproduit, d'a près un extrait de la correspondance hollandai se de la Gazette d'Etat de Prussed'après la quelle la lettre du prince d'Orange Ernest Grégoire, serait controuvée. CtVrai Patriote se garde bien de reproduire nos quelques lignes qui suivent celte assertion pour la démentir. Voilà la bonne foi du parti. - On nous mande de West-Capellei3 de ce mois. Le tocsin nous a appelés sous les armes, hier, minuit, pour marcher contre les Hollandais. Uu détachement ennemi s'était avancé, par un sentier détourné, jusqu'à notre avant-poste qui, se trouvant trop faible pour lui tenir tête, est entré au village où la moitié de nos troupes s'est trouvé l'instant sur pied. Les barbares n'attendirent pas l'arrivéedesBel ges et détalèrent. Le lendemainon vient an noncer dans l'église, après le prône de la messe de sept heures, que l'ennemi approchait de nou veau. Villageois et soldats coururent aussitôt sa rencontre, mais cette fois c'était une fausse alerte. Quelques coups de fusil lâchés par im prudence avaient donné lieu cette rumeur. P.S. La générale nous réveille. Il est minuit. Les Hollandais ont surpris notre avant poste au même endroit qu'hier. Nos braves tiennent bon. L'ennemi est en fuite. Demain ce sera peut être recommencer. Vivent les protocoles. L'ardeur de nos défenseurs est grande encoremais je ne crains pas de dire qu'elle faiblira si l'état actuel des choses se prolonge. Etre sans cesse harcelés par des misérables et ne pouvoir les châtier une bonne fois est insupportable pour des gens de cœur. J ugez de notre position deux attaques et une alerte en vingt quatre heures On vient de nous apprendre que l'ennemi reçoit des ren forts. Nous espérous avoir bieulôt ici quelqu'ar- tillerie. Bruxelles16 mars. Une dépulationde la garde nationale de Var sovie conduite par le général Lafayette et tous les membres du comité polonaisa présenté le 13 courantM. le comte de Lobaugénéral commandant de la garde nationale de Paris une adresse de la garde nationale de Varsovie aux gardes nationales de France. Nous en don nerons le textedont la lecture a excité la plus vive émotion parmi tous ceux qui étaient présens. - Voici un exemple bon suivre. Les gardes civiques formant la 3* compagnie du 7* balail-. Ion se sont réunis avant-hier dimanche pour s'exercer au tir du fusil. - Un prix avait été proposé par le capitaine M. Brias. C'est pour nous une occasion de rappeler la bonne conduite de ce citoyen pendant les jour nées de septembre. Il a été alleiut par une balle. Ses camarades ont l'intention de lui offrir en souvenir une médaille eu or. - Le 2entre 8 et 9 heureson frappa la porte du sieur Schoonboxenéclusier Some- ren village de l'arrondissement d'Eindhoven. La femme ayant demandé qui frappait, on lui répondit que c'étaient des habitans de Someren; peiue eut elle ouvert la porte, que quelques rebelles se précipitèrent dans la maison en criant vive la liberté', et lâchèrent quelques coups de fusil. Mettant ensuite la bayonuette sur le cou de cette malheuse femmeils lui ar- rachèrout une petite bourse contenant une pièce de 10 fl.un napoléon et quelqu'aulre petite monnaie, la forcèrent ensuite d'ouvrir toutes les armoires, s'emparèrent d'une montre avec clef et cachetsde quelques bagues en or de tous les habits du mari, île la femme des ertfans, de sorte qu'ils ne sont plus en état de se présen ter Ces brigands oot en outre emporté un ba ril de genièvre de 60 fl., probablement pour le transporter Westd'où ils étaient venus. Un détachemeql des troupes coloniales, sta tionné Heldond et fort de 5o hommess'est immédiatement rendu sur les lieux, en appre nant les nouvelles horreurs des brigands bel ges. On assure que les villages d'Asteren et de Someren seront sous peu mis l'abri de pareil les surprises et obtenant une forte garnison. Journal de Breda. - On disait dans Paris que l'intention de nou veau ministère était d'amnistier les délits politi ques, ou du moins tout ce que dans ces derniers six mois on a rappellé délit politique et en même temps d'anoncer la plus grande rigueur pour l'avenir. - On signe Paris, dans les bureaux de di vers journaux, un acte d'association patriotique, qui a pour but d'assurer l'indépendance Je la France et l'expulsion perpétuelle de la branche aînée des Bourbons. Tous les associés s'engagent sur la vie et sur l'honneur combattrepar tous les sa crifices personr/fls et pécuniaires l'étranger et les Bourbonset ne jamais transiger avec euxquelque extrémité que la pairie soit réduite, - Le Régent a reçu hier en audience lord Ponsonby. - Il y a eu dix heures conseil des ministres qui a duré jusqu'à midi. On suppose que ces messieurs s'occupent avec sollicitude de la question si importante, qui en ce moment tra vaille tous les esprits, la reprise des hostilités. - On ne donne pas Paris une existence bien longue au nouveau ministère, dans la compo sition duquel on ne trouve pas l'homogénité po litique requise par les principe constitutionnels. - Dans le tirage des lots de la loterie de l'in dustrie, un piano d'une valeur très-cousidérable 10,000 fr. est échu un vieux curé du Bé guinage. - On a bien aboli le privilège de la publica tion des actes du gouvernement, mais on ne sait pas encore si accès égal sera donné tous les journaux indistinctement. Noos espérons que ce sera ainsi. - On se trompait en annonçant le départ de M. d'Aerschot pour Londres. Il était encore hier Bruxelles. - Nous apprenons que le gouvernement se propose de mettre en adjudication le privilège de publier les actes de l'autorité. - Il paraît que le corps de Mellinet a reçu or dre de quitter ses positions, et qu'il va être ré parti dans diverses garnisons. - Une dépêche télégraphique de Metz en date du 13 marsannonce que le comte Walens- kiaide-de-camp d'un général polonais, est passé Metz pour se rendre Paris. Il est por teur de dépêches pour le ministre des affaires étrangères; il avait quitté Varsovie le 3 mars. A cette époque, l'armée polonaise, forte de 60,000 hommesétait sous les murs de cette villeet n'était pas entamée. Elle avait en tête 120,000 Russes, qui attendaient, pour attaquer, 30,000 hommes de gai de impériale. - Les bruits de guerre se propagent snr toute la ligne des Pyrénées. On parle beaucoup des armemetts que font les Espagnols; néanmoins tous les voyageurs qui arrivent des diverses parties de la Péninsule affirment que les levées ne sont autre chose que le recrutement ordinaire pour le remplacement des congédiés. Quoiqu'il eu soit, l'ambassadeur français Madrid va de mander formellement de suspendre ces prépa ratifs; tout dépend pour là durée de la paix de la réponse qui en sera faite. - Le bruit se répand que la Catalogne et le royaume de Valence sout en pleine insurrection. Nous ne pouvons pas attendre long-temps des reuseignemens authentiques. Le comte d'Espa gne aurait été forcé, selon les uns, de quitter le pays; d'autres disent qu'il s'est borné détacher ao mille hommes pour couvrir Madrid, dont les environs annonçaient un mouvement. Journal de Toulouse. Envers lâ mars. Le i3, une grande revue a été passée sur la place de Meir, au milieu d'uneaffluence considé rable; il y avait environ 7,000 hommes, avec un parc d'artillerie parfaitement équipé et donl toutes les pièces étaient piston. On a remar qué dans la tenue des troupes d'importantes améliorations. Hier, un bataillon du 4* régiment de ligno stationnait dès les sept heures du matin sur la Grande Place; divers rassemblemens d'ouvriers faisaient craindre pour la tranquillité publique: un arrêt du to qui diminuait leur salaire de dix cents était la seule cause de leur mécontente ment. Mais un nouvél arrêté de M. le bourg mestre qui annonçait qu'ayant reçu de Bruxelles 6,000 florins, ils seraient payés comme ils l'a vaient été jusqu'à ce jour, a dissipé tout sujet de crainte et de mécontentement^ La Haye12 Mars. Il résulte des dépêches reçues du lieutenant- général Dibbits, la date du 5que les Belges semblent songer plus sérieusement exécuter le protocole du 9 janvier. Il règne beaucoup de mouvement parmi leurs troupes. Le général Dibbits a reçu deux lettres l'une du général Dainel'autre d'un colonel nommé du Fresnel, dans laquelle on lui annonce, en termes plus polis qu'à l'ordinaire, qu'une division qui avait reçu ordre de se rendre avec ses fourgons et quelques pièces de canonde Valkeuburg Liège, passeraient, cause du mauvais étal des routespar Groudsfeld dans la voisinage de Maestricht. - {Staats-Courant.) Parisi4 mars. -Une dépêche télégraphique a fait connaître dans Naples que la ville de Messine a considé rablement souffert d'un tremblement de terre, et que Milazzo surtout a perdu le plus grand nombre de ses édifices, renversés de fond en comble par ce désastre. - Nous lisons dans le Journal du Com-\ merce de Lyon du mars Une dépêche arrive avant-hier dans nos murs par les soins de notre consul français Turin, a été de suite transmise a Paris par la.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2