4-) Telles divisions d'infanterie et de cavalerie dans les environs de Prasnysz. - Les guérillas polonaises ne cessent d'in quiéter les derrieies de i'armée russe. Les Cia- coviens ont fait une démonstration sur Novogo- rod. Le général russede Fricken, cherche les couper. - Les nouvelles divisions d'infanterie et de cavalerie s'organisent activement. - On ne saurait voir qu'avec intérêt la fierté que les Polonais montrent encore dans la péni ble situation où ils se trouvent. On lit ce qui suit dans le dernier Courrier de Varso vie: Au lieu de secourir activement notre cause, les Français, sous prétexte d'être utiles aux Polonaisne font que s'amuser. Ils don nent des bals, des concerts, des représentations «l rassemblens pour nousdes donscomme pieux comme pour des mendians. On a déjà amassé de cette manière plusieurs milliersde francs.Qu'ils réservent ces présens pour quelque petite ville de France détruite par un incendie! Nous som mes prêts en Pologne leur eu envoyer tout âulatrl pour doubler la somme. - - Lors de la bataille du a5 l'ennemi était tellemeut faible et troublé, qu'après avoir épui sé toutes ses réservesil fit donner enfin ses meilleurs régimens de cavalerie, le régiment du prince Albert de Prusse et celui des dragons ceux-là mêmes qui sont entrés les premiers dans Paris avec l'empereur Alexandre, et qui por taient sur leurs casques l'inscription Invinci ble. Les cuirassiers et le régiment invincible ont été entièrement détruits. La Note secrète du cabinet français pro voque, de la part du Courrier des réflexions très justes, sous la forme de celte interrogation: Louis-Philippe est-il notre ami? Nous repro duirons quelques extraits de cet article. Nous avons plus d'uue fois engagé le gou vernement provisoire se rappeler son ôiigine révolutionnaire, se soustraire l'influence fu neste du congrès de Londres, et compléter la révolution d'abord, pour mieux la faire recon naître ensuite. Gependant Louis-Philippe figu rant parmi les médiateurs, on devait croire qu'il aurait protégé la révolution française. Examiuon» s'il est prudent de lui confier nos destinées. A près le triomphe des trois journées de juil let, le gouvernement provisoire, établi l'hôtel- de-vilie de Paris, devait choisir entre trois propositions: i° la république; a® Napoléon II; 3® Louis Philippe. Suit l'énumération des motifs qui ont fait re pousser les deux premières alternatives et adop ter le trône populaire entouré d'institutions républicaines.... Lafayette et les hommes de l'hôtcl-de-ville se sont trompés. Lé cousin de Charles Xélu parce qu'il était prince dn sang royala mieux aimé se réunir aux vieux sou venirs pour combattre la révolutiou que d'être l'homme des barricades.... Nous constatons ce fait et nous allons voir que tous les actes po litiques de Louis Philippe nous en confirment l'existence. En France, il a choisi les employés autant qu'il l'a pu hors de la sphère révolutionnaire; il s'est empressé de se débrasser de Lafayette fet de Dupont de l'Eure, les seuls qui représen taient la révolution dans son conseil et au de hors; il a conservé une chambre d'origine Vil- léliste, il a persécuté les écrivaius libéraux et a fait jeter dans les prisons les étudians et les hommes de juillet; il a conservé une magistra ture, ennemie de tout principe libéral; il a re fusé de donner les institutions qui doivent com pléter la charte constitutionnelle. Rlaisc'esl surtout l'extérieur que la politique rétrograde se montre avec la plus d'évidence. Louis-Philippe a entravé la marche de larévo- lution belge, en appuyant l'élection d'un prince de la dynastie déchueet en déclarant qu'il n'aurait pas reconnu le roi du congiés; il a pris part tous les actes de la conférence de, Lon dres pour le maintien des traités de 1814 cl 1815 il a abandonné le brave peuple polonais aux soldats de l'autocraieAinsi le gouver nement français est l'ennemi le plus dangereux de notre révolution; Qu'avons-nous dit depuis longtems? et forts d'avoir eu raison contre les habiles nous di sons encore que, sinon la nation française au moins la partie la plus active de ce peuple est invinciblement hostile aux principes de liberté civile et religieuse qui sont les mobiles de notre révolution, d'où il résulte que si nous avons perdu, grâce l'imprévoyance de nos diploma tes, la possibilité de terminer nos affaires par nous mêmes et comme dous le voulons, avec la certitude que tout fait accompli sera reconnu parles puissances, nous n'avons plus qu'à nous soumettre passivement la destinée. Mais tel événementhors de toute prévision humaine peut encore nous sauver. Comptons sur la Pro vidence son appui n'a jamais manqué aux Belges. J. des Flandres. 54- Le public est prévenu que le Mardi 39du présent mois vers les onze heures du matin il sera procédé dans un local de la Pauvre Eco le située M en in rue de Courlray n° 65 la location publique des biens ci-après indiqués appartenant aux pauvres de la dite ville. t° Une petite partie de labour de 17 per ches 72 aunes située a Halluin nord occupée par Léonard Grymonprez sans bail. 2° Uue partie de labour de 97 perches 76 aunes, située comme dessus occupée par Van- denbroucke dont le bail expire le 23 septem bre. 3® Une partie prairie d'un bonnier 6 per ches 37 aunes située comme dessus non oc cupée. 4° Uoeautre partie de prairie de 44 perches 28 aunes située comme la précédente aussi non occupée. Le cahier des charges repose l'étude du Notaire VAN ACKERE la résidence de Menin chargé de la location. Menin le 1 Mars 183 r 55VENTE PAR EXPROPRIATION FORCÉE. De primo Une maison bâtie en briques cour et jardin potager, contenant ce fond total en virons deux perches trente cinq aunes deux pau mes, ayant la dite maison étage et mansarde, composés de plusieurs places et grenier couvert en pannes, située Neuve-Eglise rue d'Ypres, aboutissant du levant la pâture de la veuve Pierre Jacques Louf, Bailleuldu midi la dite rue d'Ypres, du couchant la maison des enfans Fran çois Bernaert et du nord la dite veuve Louf, occupée par les saisis Jacques-Louis Debruyne et Agnes-Aimable Demaitre son épouse. Secundo.- Une maison aussi bâtie en briques avec son fond d'héritage grand en totalité envi rons deux pérehes trente cinq aunes deux pau mes, ayant la dite maison étage et mansarde, composés de plusieurs places grenier couvert en pannes, et une grange ayant vue sur la cour, situéè au dit Neuve-Eglise, du coté du midi de la tue d'Ypres, aboutissant du levant la mai son et fond dés enfa'ns Jean Antoine Mouton du midi François Vandelannoitté, du couchant la maison et fond de Jean-Baptiste Pourchelle, et du nord la dite rue d'Ypres, occupée par François Prince. Tertiô Une maison aussi bâtie en briques avec son fond d'héritage, grand environs une perche trente trois aunesayant également étage et mansarde, composés de plusieurs places ayant grenier couvert en pannes et écurie, située du coté du midi de la dite rue d'Ypres, aboutis sant du levant dé la maison suivante, du midi le dit François Vandelannoitté du couchaht là maison et fond de Bàrthelêmi Leclêrcq et du nord de la dite rue d'Ypres, occupée en partie par Pierre Carnella majeure partie non occupe'e.. Quarto Une Maisonnette bâtie sur fond d'arrenr tementappartenant au bureaude bienfaisance de Neii. ve-Eglise, bâtie en plâtre n'ayant qu'une étoge sans grenier et couverle eu pannes, située aïs dit Neuve-Eglise rue d'Ypres, aboutissant du levant la maison de Modeste Hynderiek du midi le sus-nontmé François Vandelannoittédu couchant la maison précédente sous le numéro trois et du nord la dite rue d'Ypresoccupée par Marie Anne Calesseveuve de Félix Debruyne. Quintô Une autre maisonnette avec son fond d'héritage grand environs deux perches vingt cinq aunes n'ayant qu'un étage, bâtie en plâtre, sans grenier et couverte en panries située au dit Neuve-Eglise rue d'Ypres, aboutissant du levant les dits Jacques-Louis Debruyne et son Epouse du midi le plus dit Vandelannoitté du couchant le sus-nommé Modeste Ilynderick et du ■nord la rue d'Ypres occupée par Jean Baron. Sexto.- Et finalement encorç une Maisonnette avec son fond d'héritage grand environs quatre aunes n'ayant qu'un étage bâtie en plâtreavec petit grenier et couverte en pannes, située Neuve-Eglise la Basseville, aboutissant du le vant Jacques Douer, du midi Pierre Linde,du couchant Léonard Dértn et du nord la dite, Basseville, occupée par Jean Menrin. Tous les biens ci-dessus détaillés sont situés au dit Neuve-Eglise arrondissement judiciaire à'Yprts province de la Flandre Occidentale. La saisie immobiliaire en a été laite par pro cès verbal d'Augustin Délmottë, buisicr près le tribunal de première instance séant Ypres, ré sidant arnêtonen date du vingt deux février mil huit cent trente unenregistré a Messines le vingt cinq du même moisvolume quatre, folio cent soixante dix verso case qua tre, charge des propriétaires Jacqacs-Louis Debruyne et Agnès-Aimable Demaitre son épou se boutiquiers demeurant an dit Neuve-Eglise et la requête du sieur Pierre-Ignace Vértneu- Ten propriétaire et tisserand domicilié au dit Neuve-Eglise. Préablement l'enrégistrement du procès ver bal de saisie et le même jour que la confection d'iceluicopies en ont été laissées; Primé: monsieur Smaelcn, greffier de la justice de paix du canton de Messines Secondo monsieur Glo— rie bourguemaître de la commune de Neuve- Eglise lequel» avec opposition de leurs visa ont signé l'originalle dit jour vingt deux févriér mil huit cent trente un. La saisie a été transcrite au bureau delà con servation des hypothèques établi h Ypresle vingt huit février dix huit cent trente unvo lume trois, numéro quarante trois, et au Greffe du tribunal de première instance séant Ypres le neuf mars mille huit cent trente un. La première publication du Cahier des char ges aura lieu l'audience du tribunal de pre mière instance d'Ypres au local ordinaire des séances le vendredi treize mai mil huit cent trente unneuf heures du matin. Maître Jacques-Francois Vandaeleavocat et avoué, près le tribunal susdit de première in stance d'Ypres y demeurant rue dn vieux mar ché au bois numéro trois est chargé par le saisissant d'occuper pour lui en sa dite qua lité d'avoué, sur les présentes poursuites de saisie. L» présent extrait a été placé au tableau qui se trouve la salle d'audience, du tribunal de première instance susdit, par moi greffier du tribunalce dix mars mil huit cent trente uttf Fait Ypres ce dix mars mil huit cent trente un signé Vandaele et Th" van den Bogacrde greffier. Enregistré sans renvois Ypres le dix rrtàrs dix huit cent trente un, volume quarante trois-, folio vingt huit verso, case six reçu pour droit quarante vingt cents et pour droit de rédac tion soixante deux cents et demifaisant en semble avec les additionnels un florin soixante dix neuf cents et demi. Le receveur signé Lè- graverand. Pour extrait conforme le greffier du tribunal de première instance séant Ypres, province de la flandre occidentale signé Th; vail delà Bo- gaerde greffier. Enregistré avec deux renvois Ypres ln Onze mars dix huit cent trente un volume quarante trois folio trente verso case troisreçu pour droit de greffe deux florins cinquante cents, faisant avec les additidnifels h-ois florins quinze cents, le receveur (signé) Legravferahd. Poox corrt cosfoixï, -L. - VASB&ELE. Ypres, -- Imprimerie de R* GAMBART—MORTIERLibrairesiir la Glande—Place, vis vis de l'Hôtel de Ville.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 4