JOURNAL DYPRES, FEUILLE D'ANNONCES ET AVIS DIVERS. 4'f 1 jCttietaite» f Sjjiu)laaiies cTCofcatiale eu GCcted Du Cjotivetueuieuu. JOURNAL DYPRES N° i3ao et i3ai. XlV"'e A N N K E. L'ABONNEMENT AU Est, pour la ville et son arrondissement, 11. s-75, pat trimestre; et 3 fl., «jur toute la Belgique franc déport, ar la poste. INSERTIONS. Pris 8 cents par ligne; et tontes cel les en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. omH&ÛItfRE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 1G Avril, 4 2 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 1G Avril, 8 heures. INTERIEUR. BELGIQUE. Y près g avril. Dans la nuit du 5 au 6 de ce mois notre ville a été le théâtre de grands désordres, trois maisons ont été entièrement dévastésil n'eu reste plus que les toits et les murailles; le calme est loul-à-fail rétablis etvles canons res tent Eraq*tre§ sur ia Grând'-PIaceV des fores patrouilles parcourent la ville. On fait de ti- goureuses perquisitions pour découvrir les cou pables une 4o« de personnes sont déjà arrêtés, parmi lesquels se trouvent plusieurs militaires. PROCLAMATION Du major commandant la place aux habitons d'Ypres. Habitans d'Ypres j'étais flatté quand j'ob tins le commandement de votre ville et j'avais lieu d'être content attendu que la population en tière avait tenu dans toutes les circonstances une conduite digne des plus grands éloges. Il n'en est plus de même aujourd'huile scanda leux pillage et la dévastation qui se sont com mis dans la nuit du cinq au six du courant vous ont déshonorés et vont plonger dans la misère un grand nombre de familles. Je prévins les habitans qu'à la moindre émeu te séditieuse je me verrai forcé de mettre la ville en étal de siège et que mon premier acte de rigueur sera de fermer le grand nombre de cabarets suspects. Je prévieos aussi les braves et hoonêtes ha bitans qu'ils doivent rester chez eux en cas de troubles car je suis fermement décidé faire mitrailler tous ceux qui ne se retireront pas la première sommation qui leur sera faite et je donne ma parole d'honneur que le sang coulera grands flotssi le moindre désordre encore lieu. Ypres le 7 Avril 1831 Le major commandant la Place, DULLAERT. - On écrit de Gand, 4 avril. - Le lieutenant-colonel Edeline vient d'être arrêté Ath. Appelé Bruxelles par le ministre de la guerre, il avait été mis aux arrêts par le commandant de place, mais s'était échappé, dans l'intention sans doute de gagner la France. On dit qu'une correspondance avec le général Vandersmissen a été trouvée dans sa malle, et que ces papiers jetteut un graud jour sur le complot. Les officiers de lanciers, compromis dans la conspiration doivent arriver aujourd'hui Bruxelles, où Edeline est déjà. Pour les pré server de la fureur populaire, on lésa ietenus hier daus un village uue lieue de Bruxelles. - On assure que le roi Louis-Philippe a lui- même entretenu un des membres du congrès belge, qui se trouvait Patis, de la convenauce qu'il y aurait placer le duc de Saxe-Cobourg sur le trône de la Belgique. Cette combinaison, aurait dit le monarque, applanirait toutes les difficultés; le prince épouserait une de mes filles et ainsi l'Angleterre et la France auraient un intérêt égal maintenir l'indépendance et la dignité de sa couronne. C'est là on ne peut en douter, la nouvelle combinaison que M. de Sauvage a indiquée et que M. Lebeau avouait comme u'élaut plus un secret pour personne. - La chambre du conseil du tribunal de pre mière instance de Gand vieut de renvoyer de vant la chambre de mises en accusation, comme prévenus de complot contre la sûreté de l'état, les individus suivans Ernest G régoire, lieutenant-colonel au 2e ba taillon de chasseurs pied; Bartholomé de Bast, faisant fonctions de capitaine audit bataillon Louis Hutleau d'Orignycapitaine, idem; Er nest Hertz, ier lieutenant, idem; Félix Morren, faisant fonction de 1"lieutenant, idem; Char les Pierard, 20 lieutenant, idem; Jean Baptiste Brandon, 2e lieutenant, idem Pierre-Joseph Jancquaert, capitaine au 6e régiment de ligne; Edouard Jacquemyus, professeur de chimie, Gand; Louis Vandermeulen,ageut de la banque, idem; Charles Autheunis, avocat, idem;Edou ard Vandenberghen, particulieridem Bernard Trossarl-Roelandi, fabricant de cristaux, idem; Gaspard Champon, négociant, idem; Nicolas van den Abeei, peintre en bâiimeus, idem; François Légers, négociant, idem. Vingt-huit autres-personnes ont été ren voyées de l'accusation; le ministère public a fait opposition pour cinq d'entre elles. - Ou croit qu'il paraîtra sous peu un ma nifeste de la confédération germanique relatif aux affaires de Luxembourg. Il règne une grande activité dans les burreaux de la diète. -Une liste de souscription pour offrir des épées d'houneur MM. le colonel Clump,le lieutenant-colonel Coitin et le capitaine de Ryckholt est déposée au bureau de l'Escaut Anvers. - On assure, dit le Journal de Luxembourg, que le général Vandersmissen a passéle 3 c mars, Arlon, et qu'il a gagné la terre de France par la route de Longwy. - On nous adresse de Bassevelde une lettre relative l'armement de la garde civique des campagnes. Toutes les populations de la fron tière demandent avec instance des fusils et de la poudre, pour combattre les Hollandais. Nous sommes obligés de renvoyer un autre jour la publication de cette lettre. - Quand Grégoire, après sa folle tentative, fut saisi et livré la justice, un des commissai res, délégué du gouvernement provisoire, dé clara, dans uue proclamation énergique, que le châtiment ne tarderait pas suivre le crime. Deux mois se sodi écoulés, et Grégoire, que l'on s'attendait voir juger immédiatement selou toute la rigueur des loisest toujours eu prison, sans que l'ousacheoùen est l'instruction de son procès. L'ancien ministre de la justice a bieu voulu nous dire que les magistrats chargés de mettre la cour eu état de juger l'accusé, avaient déployé tout le zèle et toute l'activité dont ils sont capables; mais cette déclaraliou ne uous empêchera point de dire qu'au bout de deux mois la justice aurait pu être suffisamment éclairée sur les projets d'un homme pris les armes la malin. I Politique. - L'ami des Grecs, M. Eynard, a envoyé la diète de Pologne 5o,ooo tr. pour les femratS et enfans des soldats qui succomberont dans la guerre. Du 5. - On nous mande de Brugesen date du 2: «Voici quelques détails sur l'a ffairedu vais seau naufiagé (le Manier o f London) et oc cupé tour tour par les Belges et les Hollan dais. Hier, deux lieulenanset trente soldats ar rivèrent de West-Capelle avec deux gendarmes vers la plage. Cette troupe fit halte cent cin quante pas de distance, et les gendarmes s'elaut

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1