La Francedit-ilaujourd'hui un iule'- "Marie, dans l'intention de l'armer avec leurs canons cette tentative a échoué grâces au brave lieutenant de Vriendtdu 8mequi avait observé leurs roonvcmeos toute la journée a5 bommes ontsulli pour rendre inutiles les efforts des brigands. Pourquoi ne jdace-t-on pas quelques canons au fort Saiute-Marie ils do mineraient Liefkenshœk. 5oo Frisons sont arrivés Hulst il ne faudrait que 100 hommes pour les en chasser car ces soldats sont remplis de terreur. - Un détachement de 400 jeunes gens en rôlés voloutaiiement Bruxelles est arrivé le t3 Mous où ils seront équipés et or ganisés. - Une compagnie de canonniers a passé, le ta par Huy se rendant Namur. - Les artilleurs volontaires de Tournay ont commencé faire le service de la place con curremment avec la garde urbaine; le i3, ils ont pris les postes de la citadelle et des pri sonniers. -Encore un acte de brigandage hollandais! L'équipage d'une frégate hollandaise a der nièrement débarqué un quart de lieue en deçà du fort Philippe, au-dessus d'Austruweelet presque vis-à-vis du fort Su Marie. Ces misé rables ont pillé alois et dévasté de fond en comble uue ferme belge nommée het blauw Boufd. - Des nouvelles de Bombay arrivées Lon dres apprennent qu'un tremblement de terre vient de détruire douze villes en Chine; près d'un million d'habilaus sont devenus victimes de ce désastre. PROCÈS DU COLONEL GRÉGOIRE ET CONSORTS. Extrait de l'arrêt rendu le i5 avril i83i par la chambre des mises en accusation de la cour supérieure de Bruxelles La cour coufirme l'ordonnancé de non-lieu rendue par la chambre du conseil du tribunal de Gand, l'égard de Lucien-Prosper Cor- îierCharles Emile GoffinVictor-Benoit Joseph-Benoni-Willems François Vieille, et Benjamin Kreps. Déclare également n'y avoir lieu suivre l'égard des nommés Ernest Hertz, Félix MorreuCharles Pirard Jean Baptiste Bran don Pierre Joseph Jauquart, Nicolas van den Abeele Louis VandermeulenGaspard Cham- pon et François Légers et ordonne qu'ils se ront mis en liberté. Déclare également n'y avoir lieu suivre sur la prévention de faux eu écriture privée contre Ernest Grégoire. Renvoie devant la cour d'assises de Gand les nommés Ernest Grégoire Barthélémy de BastLouis Hutleau-dOrignyEdouard Jac- Suemyns Charles Antheunis, Edouard van en Berghe et Bernard Trossaeri-Roelanl comme prévenus d'avoir dans le courant de Celte année, formé un complot dont le but était de détruire ou changer le gouvernement de la Belgique et d'avoir en exécution dudit com plot le deux février dernier dans la ville de Gandoù ils s'étaient transportés avec une partie du 3me bataillon des tirailleurs et un détachement du 6me régiment de ligne, commis un attentat dont le but était de changer le gouvernement de la Belgique en proclamant, par la force des armesle prince d'Orange comme chef de l'état. D'après l'arrêt ci-dessussept personnes seulement sont demeurées impliquées dans le procèsles autres ont été mises en liberté la nuit dernière et reconduites aux portes de la ville. - Le Journal semi-officiel des Débats contient sur le Luxembouig un article où la question est enfin comprise ce changement est de bon augure. %rêt pressant dans la question du Luxembourg c'est que la condition de ses limitrophes ne change pas sans sou aveu et son détriment. L'indépendance de nos limitrophes tel doit être le principe de notre politique au sujet du Luxembourg. Si le Luxembourg devient sujet de l'Allemagne son état change s'il rede vient sujet de la Hollande, sou état change encore car, celle heure il n'est plus sujet de Hollande. Nous ne devotts pas souffrir que ce changement se fasse d'une manière contraire nos iutérêts nous ne devons souffrir que ce qui est simple relation devienne soumission complète.» v>.M - Le Diario di Roma annonce que la di plôme de comte palatin conféré par feu le pape Pie VIIIvient d'être envoyé M. Goet- hals-Pecsteen de notre ville. Cette distinction a été accordée aux services rendus la cause religieuse des Belges par l'oncle du comte M. le chanoine Coethais archi-prêlie de S' Bavon et grand vicaire de notre diocèse. Le Temps journal ministériel français en parlant du retour du géuéral Belliard Paris et des chances du prince de Saxe-Cobourg pour le trône de la Belgique, déclare de nou veau être assuré que cette combinaison toute profitable l'Anglelerrçn'entre pas dans le système diplomatique du gouvernement fran çais. - Nous revenous sur l'affaire du vicomtede Culhat. Sa fuite n'est plus douteuse. Nous re cevons cet égard des communications circon stanciées dont voici la substance. Le brigadier Bockhals, qui accompagnait ce condamné, n'a emporté d'Alost que ce qui lui revenait en bé néfice de fourage sa carabine et ses pistolets sont restés la brigade. Il paraît que cesous- offteiers avait eu des relations antérieures avec Culhat c'était lui qui, le 13 mars dernier avait conduit le vicomte d'Alost Gand. Quoi qu'il en soiton apprend avec certitude qu'ils ont passé tous deux par Meerdonck.Kieldrechl et de là eu Hollande, où ils ont couché Steeii, petite commune distante d'une demi-lieue de Meerdonck. Le brigadier a laissé, dans ce der nier village, sa femme sa fille qui l'y étaient venu joindre et sou cheval. - Un abonné recourt notre entremise pour soumettre au public la question suivante: <1 Les marguilliers sont ils compris au nombre des fonctionnaires publics astreint au serment Voilà cependant ce qui s'est pratiqué dernière ment West-Capelle. - Deux bandes, l'une de quatre, et l'autre de six Hollandais, se sont rendues le tb, matin la ferme du nommé Ferdinand Dumoulin Assenedequi plus d'une fois a honoré de leurs visites, et, bieu que sur le territoire belge, le sommèrent par la force des armes de lui fournir des provisions de viande de pain et de paille. On conçoit l'inquié tude que causent ces déprédations nos pauvres paysans qui n'ont, pour les défendrequ'une simple garde de gendarmerie. - Loin d'être intimidés par les dernières ar restations que Saxe-Weimara faites, tous les rapports sur le Luxembourg nous montrent les habitans de celte province comme arrivés au plus haut point d'exaltation; ils brûlent du désir de venger leurs compatriotes jetés en pri son et de se mesurer avec les troupes de la con fédération. - Il y a unanimité en Belgique pour repousser les insultantes sorties delà tribune et de la presse ministérielle de Paris. Nous reproduisons avec un vrai plaisir l'extrait suivante de Emanci pation Pour la première fois peut-être, les Jour nal des Débats descend la personnalité. C'est M. de Robauls qu'il insulte. Cet honneur était dû a l'homme de cœur et de talentdéfen-^ seur des intérêts de la révoluliou, disant la vé rité aux rois comme aux peuples. C'est lui que devaient frapper les hommes qui se placent en tre les rois et les peuples; il fallait le punir d'a voir trouvé le fil qui uous sort d'un dédale d'intrigues. Amis sincères, nous avons été bles sés au cœur, et cependant nos paroles ne se res sentiront pas de l'amerlune de nos pensées. Et d'ailleurs, quelle iujure répondre? que M. de Robaulx n'est pas de la taille de Danton? non, il ne voudrait pas grandir pareil prixil déleste les erreurs de g3. - Il a fait plus que le dire il l'a prouvé. - I.e congrès de Bruxelles la miniature de la cenvention Notre congrès national ne prend modèle ni sur la convention ni sur la chambre des députés de i83o: si l'une donna la main au bourreau, l'autre la tend la Ste. Alliance.... Mais ce pêle-mêle des hommes et des époques est plus qu'absurde. Ou ne ré pond pas de semblables choses; ou hausse les épaules. Le Journal des Débats n'a pu pardonner la Belgique son attitude fière vis-à-vis du gou vernement français, lui qui ne coDçait par l'in dépendance quand on n'est pas trelite millions d'hommes, et qui ne comprend pas qu'on ose dire la vérité nus au roi citoyen. - La Belgique! C'est umbeau nom dans la gloire et la liberté; voir sa presse périodique et sa tribune se ranger avec l'opposition française, pour mootrer l'a- byme au bout du chemin où s'est eugagé le cabinet de Louis-Philippe, c'est en vérité poignant pour uu doctrinaire. Aussi il lui prit démangeaison de jeter sur nous sou mépris et son dédain, afin de montrer, sans doute, que si le ministère se tient la tête découverte devaut les ro<s, il passe d'uu autre côté la poussière de ses sandales sur la tête des peuplesil y a com pensation. - Uu garçon brasseur, nommé Corneille Ver- reyckeu, Malines, est tombé, pendaul la nuit du 7 au 8, dans la chaudière d'eau bouillante, près de laquelle il travaillait, et en a été retiré mort. - Le général Vandersmissen n'a pu rester que six heures Cologne; il a dû aller loger au- dessus du Rhin, Mayence; il s'est vu forcé de recourir la protection de la police, ses jours élaieul menacés par les habitans. - Voici un extrait d'une lettre particulière d'Amsterdam, eu date du 5 avril: a Nous ne sommes pas encore au comble de nos misères; bientôt uous serons massacrés par ces brigands les Belges), qui ne demandent que du sang: malheureuse Hollande 1 les dons patriotiques s'augmentent continuellement, mais l'emprunt de 4° millions ne réussit point, aussi je viens d'appreudre la bourse d'aujourd'hui que no- tre bienveillant et auguste souverain a pris, son grand regret, la résolution de mettre du papier monnaie en circulation on uous com munique que plusieurs fonctionnaires publics LaHaie ont déjà reçu des assignations cet ef fet. La plupart des étrangers quilteul notre belle et riche cité. Grand Dieu! Cela durera-t-il encore longtems? - Les deux plus beaux régimens de cavalerie de l'armée française, les n°» 1 et 3 des carabi niers, qui se trouvaient en garnison Lille et Cambrai, sont appelés dans les environs de Paris; il paraît qu'ils seront caserués Versailles. - Un correspondant delà Gazette cTsdugs- bourg compte quatre partis hostiles au gouver nement de Louis - Philippe Ëourbounistes Quotidienne tl Gazette j, Ëauapartistes sans organe avoué), démocrates de la théocratie (advenir), et démagogues, lesquels se subdi visent encore eu sentimentalistes {Globe) et matérialistes Courrier - On lit dans i' Observateur Autrichien du 8: Les quatre vingt huit insurgés qui ont été pris par le lieutenant de frégate Rizzardi sont arrivé Venise. S. M. l'empereur, sur la nou-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2