3 y velle qu'il en a reçue, a ordonné sur le champ <jue la nationalité de chacun d'entr'eux fût éta blie, et qu'on désignât leurs gouvernemens respectifs ceux qui ne seraient pas sujet autri chiens, afin qu'ils pussent leur être livrés au plus tôt. Ceux d'entr'eux qui sont sujets autri chiens seront entendus sur les causes et la léga lité de leur séjour dans l'étranger, et s'il y a lieu, des lois existantes leur seront appliquées - La Gazelle d'Augsbourg, du i a, donne quelques détails sur la bataille du 1", dit que les Polonais auraient remporté une victoire en core plus décisive si, entraînés par leur impé tuositéils n'avaient pas tout d'abord attaqué l'eunemi la baïonnette. - La Revue britannique donne un relevé des forces russes d'après les cadres de 182g. D'a près ce tableau la garde impériale forme 2g, 200 hommes, cavalerie, infanterie et artillerie-, l'in fanterie de ligne, 381,000; la cavalerie de l'ar mée, 168,000; l'artillerie de l'armée, 44»3oo; extra-corps, 27,000. - Augmentation, par suite des levées extraoïdinaires de 1827 et 1828, 300,000. - Eu tout, 870,000. Et cette puissance colossale s'écroule sous son propre poids! Bruxelles 17 avril Nous avons annoncé que les gardes fores tiers des provinces de Luxembourg Liège et Namur allaient être mobilisés, sous le com mandement de M. de Stappers. Voici l'orga nisation de cette levée. Les célibalaires seront pris de préférence les compagnies seront coidt mandées par des sous-inspecteurs et gardes gé néraux ces corps seront sous l'autorité mili taire les gardes champêtres et les gardes fo restiers âgés de plus de cinquante ans, feront le service en l'absence des enrôlés les gardes admis recevront une solde extraordinaire de 35 cents les surnuméraires, uue solde totale de 5o cents les sous-olhciers jouiront des mê mes traitemens que ceux de la ligne les oili- ciers auront un supplément de 65 fl. par mois la campagne sera comptée pour deux ans de service en cas de danger imminent le minis tre des finances fera uu appel aux employés des douanes et des accises pour taire le même service militaire que les gardes forestiers et aux mêmes conditions. - On écrit d'Anvers, i5 avril Un des suisses, déserté le 14, de la cita delle, dit qu'on y a trouvé la nuit avant qu'il en fût sortitrois canons encloués sur les rem parts. n - On lit dans la Gazette d'Augsbourg, sous la rubrique des bords du Mein, 3 avril: a Le i5 avril est, ce qu'on dit, le terme accordé aux divers gouvernemens de la confé dération pour mettre sur pied le corps destiné agir contre le Luxembourg. Cependant, on croit qu'on ne sera pas obligé d'en venir ces dernières extrémités, surtout depuis que le gou vernement belge sait qu'il ne peut compter sur aucun appui étranger. Huy le i3 avril. Aujourd'hui est arrivé un convoi de 70 80 chevaux pour l'artillerie, probablement pour la même destination. - Le canon s'est fait entendre hier et avant hier daos la direction de Luxembourg; on dit que les prussiens au nombre de 13 i,5oo hommes auraient fait une tentative sur Arlon et qu'ils auraient été repoussés. Selon d'autres bruits, ils auraient poursuivi des déserteurs jusque sur le territoire français, où il y aurait eu une affaire entre eux et un corps français qui les aurait complètement battus. Anversi5 Avril. MM. les courtiers de commerce ont prêté aujourd'hui serment entre les mains de M. le bourgmestre. - On a arrêté ce malin deux espions sortant de la citadelle. - Les hollandais travaillent avec activité entourer de palissades le fort situé en face du Nord sur la rive opposée. - Le navire belge Franciscus d'Anvers retenu depuis le 3 de ce mois Flessiugue par les autorites hollandaises vient d'être relâché avec l'autorisation de continuer sou voyage pour Londres. Celte nouvelle est donuée par M. Jacquet Anciaux commandant maritime pour rassurer le commerce. - Des nouvelles de Colombie disent qu'un traité de commerce et de navigation a été con clu entre la république de Colombie et les Pays Bus. Un décret du to janvier interdit toute espèce d'amusemens pendant un mois, comme un hommage fa mémoire de Bolivar. Le 17 janvier les funérailles du libérateur ont eu lieu avec autant de pompe et de magni ficence que le permettent les circonstances. - Le i5, deux heures apiès-midi un brick de guerre de 22 canons est venu mouiller de vant le fort S'« Marieune lieue de la ville. A quatre heures et demie uue corvette est montée et s'est placée dans la même position. Ce malin de bonne heuretoutes les canon nières ainsi que les bâteaux vapeur, ont changé de position et se sont placés tous en tre la Têle-de-Flandies et la citadelle. Aujourd'hui deux heures, il n'y avait au cun mouvement ni devant le fort Sl« Marie ni devant la ville. Sans prétendre expliquer la cause de ces ap paritions de bâtimens, nous avons la convic tion qu'ils n'offrent aucun motif de crainte sérieuse et d'hostilité et que nous croyons que toutes allarmes seraient prématurées et qu'il n'y a pas de raison de craindre pour la sûreté publique. Nous avons, au contraire, des mo tifs d'espérance. Il est certain que la paix inté rieure est menacée la citadelle qu'il y rè gne un extrême mécontentement et des fermens de rébellion et que le chef songe plus aux moyens d'y maintenir l'ordre et la discipline qu'à tout autre projet. L'eau salubre y manque et l'on y redoute l'invasitou de maladies mor telles. Ces considérations et les dépenses ex cessives que celte occupation coûte la Hol lande nous donnent l'espérance d'une évacua tion prochaine. Journal d'Anvers. - Les nouvelles de Breda et de Bçrg-op- Zoom, ainsi que celles de l'intérieur de la Hollande s'accordent toutes sur un fait prin cipal c'est qu'il y règne un sentiment général de malaiseune lassitude de l'étal des choses qui affaiblit tous les ressorts du gouvernement et une misère croissante, résultat de la stag nation de tous les intérêts. Dans les deux villes que nons venons de citer ainsi qu'à Bois-le-duc les gardes bour geoises ne font le service qu'avec dégoût et elles considéraient une invasion belge comme une véritable délivrance. En général dans toute la Hollande, l'existence est pénible, le patrio tisme languisssant et la nation semble attendre un ordre de choses qui la ranime et la guérisse d'un marasme qui la dévore. - Ou nous apprend qu'il y a eu le t5 une sé dition très dangereuse la citadelle et que Chassé a eu beaucoup de peine l'apaiser. Il paraît qu'elle a été occasionnée par les soldats du Brabant Septentrional qui font partie de la garnison il y règne un mécontentement généraltant cause de la corruption de la nourriture que des mauvaises boissons. Une partie du régiment a dû bivouaquer hors de la porte de Beguines. Escaut. FRANCE. Paris y iS avril. La statue en bronze de Napoléon, qui était placée sur la colonne de la place Vendôme, pesait 5,i ta livres; ell avait 1 t pieds de haut. Il paraît que depuis 1314 elle est restée déposée dans les ateliers de fonderie de la foire Saiute- Laurent. On sait que Napoléon était représenté en costume impérialtenant le globe dans sa main droite. On a commencé les principaux travaux pour disposer les échafaudages destinés a faciliter lo placement de la statue sur la colonne. - Le Journal des Débats annonce que M. Desjardius, attaché l'ambassade de France eu Espagne, expédié par le comte d'Harcourt, dans les derniers jours du mois dernier a été arrêté par erreur près de ia frontière espagnole. Dès qu'il a été reconnu qu'on l'avait pl is pour un autre, il lui a été permis de continuer son voyage. - Le bruit d'une tentative d'évasion de la part de M. de Foliguac ayant été répandu par quel ques journaux, l'autorité s'est fait rendre compte des motifs qui ont pu y donner lieu. On s'est ainsi assuré que ce bruit n'a aucune espèce de fondement, et que la cheminée qu'on pré tend avoir été grillee cette occasion, l'avait été dés les premiers jours de janvier. Le 14, au soir il y a encore eu quelque fer mentation dans le quartier de l'Hôlel-de-ville. Toutes les précautions avaient été prises le i4, pour réprimer un mouvement. Une force assez considérable en troupes de ligne avait été mise la disposition de M. le préfet de police, et MM. Casimir Périer et d'Àrgout s'étaient ren dus de leur personne l'hôtel de la préfecture. Des moyens de répresion avaient été égale ment préparés le t5; mais le bon esprit des habitans seul fera échouer, nous le pensons les tentatives d'agitateurs désespérés sans doute du retour de l'ordre et d'uue reprise daus les affaires. - Un curé des environ de Bourg (Ain)s'est chargé d'habiller ses frais 4 gardes nationaux, - Nous avons reçu des nouvelles de la Co lombie jusqu'en février. Un traité de commerce entre la république et le roi de Hollande y a été publié. Il paraîtrait que la mort de Bolivar reu- uira probablement les parties sépaiées de la république. Le sud s'est séparé de Florès et a proclamé l'intégrité de la république, condi tion que la constitution de i83o serait observée. Venezuela était sur Je point d'en faire autant. Lorsqu'Urdarieta apprit la mort de Bolivar, il déclara que les pouvoirs extraordinaire du gouvernement étaient révoqués, et que la con stitution était en pleine vigueur. Le conseil des ministres, sur un rapport du pouvoir exécutif, a commandé laj réunion d'uue convention eu vertu du décret du congrès constituant, et l'en voi de commissaires dans le Venezuela et dans le sud, pour obtenir la réunion des provinces séparées; en même lems, il a donné des ordres, pour que les forces des frontières se tinssent strictement sur la défensive. - La ville de S'-Malo vient de donner un noble exemple de patriotisme. Elle a offert payera l'avance, non seulement ses contributions de i83t, mais encore celles de i83a. - Un voyageur a vu Bade des olllciers hol landais qui recrutaient pour l'armée du roi Guillaume. Il a rencontré plusieuis pelotons de ces rectues qui se dirigeaient sur la Hollande. - On écrit de Bressuire: Dix-neuf hommes de la bande de Sortant se sont indroduils daus la maison du maire de la commune de Saint-Aubin-Beaubigué Deux- Sèvres l'ont maltraité et l'ont menacé de le tuer s'il ne donnait sa démission, ce qu'il a eu la faiblesse de faire. La gendarmerie s'est mise la poursuite de cette bande que l'on croit dis persée l'heure qu'il est. a Trois ré tractai res de la bande de Diot se sont introduits chez un cabaretier, où ils se sont fait donner boire et manger. Us se sont ro

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3