JOURNAL DYPRES, AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS âflilt £itteiaite>j ^iiùiciaitof cXCokauaf ex- OCcteé Du Cj ouvemeuiettL. Mercredi au FERMETUR L'ABONNEMENT JOURNAL DYPRES Est, pour la ville et son arrondissement, fl. a-75, P.-B., par trimestre; et 5 il., pour toute la Belgique franc déport, par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne; et toutes cel les eu dessous de 7 lignes se paient So cents. OUVERTURE DES PORTES DE Du j6 au 3i Mai-, i DES PORTES DE LA VILLE, Du 16 au 3i Mai, 9heures. BELGIQUE. Yprès 18 mai. On lit dans le Journal de Flandres i Les ennemis de notie indépendance repren nent courage en observant la marche du minis tère. C'est au congrès c'est aux associations parer aux maux d'une méticuleuse politique. M. de Saxe-Cobouigavous-nous dit sans cesse ne pourrait accepter qu'en se soumet tant aux protocoles. Lespngitious lient les hom mes, et le gendre d'un roi d'Angleterre ne pouvait prendre la cause d'un peuple coutre un monarque. Nous trouvons la confirmation de tout ce que nous avons dit cet égard dans l'article ci après du Temps organe de M. Casimir Périeret dans les questions proposées au ministère par le Belge. Quel député restera loin de son poste dans les circonstances si graves où se trouve le pays? Aucun, sans doute; du moins ai mons-nous le croire. C'est le 18 de ce mois, que s'ouvre l'assemblée nationaleet nous avons lieu de croire qu'elle se trouvera pres que complète dès la première séance. Les plus importantes questions doivent être d'abord mi ses sur le lapis: la mystification de Saxe-Co- bourg sera dévoilée et la conduite des minis tres expliquée. Le Politique annonce que plusieurs dépu tés hésitent de se rendre Bruxelles. Leur ab sence compromettrait gravement la cause pu blique et leur démission même serait plus qu'in opportune. Espéions qu'aucun des manda taires de la Belgique ne trahira la confiance de Ses concitoyens. - On lit dans le Temps On s'attendait depuis quelques jours une solution définitive des affaires- de Belgique. Aujourd'hui ou les dit tei minées du moins quant ce qui con cerne le choix du chef'de l'état. Le prince de Saxe Cohourg a accepté la couronne qui lui était offerte avec les délimitations fixées par. l'un des protocoles. - Une scène déploiable s'est passé le 16 au soir Gand. M François Vergauwen mem bre de la commission de sûreté publique se promenait paisiblement la place d'Armes, accompagné d'un officier portugais, lorsque -M- le comte Charles d'IIane de Steeiihuyze "S élança vers luile frappa d'uu coup violant la lêle et lui prodigua d'insultantes épiphèles. A peine M. Vergauwen eut-il le tems de se reconnaître et de mettre la main ses pistolets qu'une foule considérable le sépara de M. d'Hune. Aucune querelle antérieure n'explique celle affaire laquelle nous ne savons lédle- raent encore quel nom donner. M. François Vergauweu qui jouit d'une liés grande populai itén'a rien eu de plus pressé que de retourner l'hôtel de ville et de prendre les mesures les plus promptes et les plus fories pour atrêler les suites de l'exaspé ration générale que cet événement a soulevée. Nous apprenons que la justice instruit. - Le Message de M. Lebeau adressé au gou vernement hollandais est empreint de beaucoup de dignité et de convenance quant la forme. Pour ce qui est du fond la conférence d'Aix- la-Chapelle où de Valenciennes ne pourrait être qu'un second acte de la conférence de Lou- dres sous la protection du roi de Prusse ou du roi de France uu atermoiement peite de vue. - Un vol a été commis, il y a deux semai nes environ dans la commune de Haerelbeke. Sept des coupables, dont quatre de Thielt, viennent d'être arrêtés. Le substitut du com missaire du gouvernement s'est transporté Thielt chez un des voleurs et a trouvé une Somme d'argent enfouie dans le jardin. - On éciil d'Arlon >3 mai: «On vient d'apprendre l'instant que des lanciers prus siens ont arrêté Strassen village bien au de- la du rayon de la forteresseun gendarme belge chargé de la correspondance et ne l'ont lâché qu'apiès lui avoir dit et répété satiété que toute circulation sur la roule de Strassen vers Luxembourg était interdite toute espèce de militaires de la Belgique, et qu'à l'avenir ou n'aurait plus le moindre égard pour ceux que l'on y arrêterait qu'on s eu emparerait sans considération comme prisonniers de guerre. Que l'oit juge aptes cela de la neutralité du gouvernement prussien daos les affaires de la Belgique. - On lit dans l'Echo de la Frontière journal de Valenciennesla date de Douai, 1 a mai La gendarmerie de Douaiinformée qu'un individu qui avait parcouru déjàde puis Metz toutes les places fortes de nos fron tières, devait arriver, le 9, en cette vil'e de Douaise mit sa recherche et fût assez heu reuse pour le trouver. 11 parait quesuivi par elle cet hommequ'on dit être un Psu sien a dans cette ville pus des notes sur le maté riel la garnison la population etc. ce qui a été constaté puisque le soir il été arrêté par la gendarmerie de Douaiet conduit la pri son S1 Vaast. On assure que des papiers impor tais ont été saisis sur lui il est au secret. Cet homme nommé Bernard Schmitz dem«u>e Aix-la-Chapelle; il résulte des deux interro gatoires qu'il vient de subir par devant M. le le juge d'instruction qu'il est prévenu d'in telligence avec les puissances étrangères pour leur procurer les moyens d'enlrepreudre la guerre avec la France. - On lit dans le même journalsous la da*«» de Valenciennes, i/} mai Bien positive ment, le roi vient prochainement passer en re vue les troupes de la i(jme division militaire; il paraît que cette revue aura lieu Amiens. Lille avait d'abord été désigné pour le rendez- vous mais on a ciaint qu'un giand rassemble ment militaire sur un point si rapproché de la frontière ne portât ombrage la susceptibilité des puissauces voisines. Le 25m« de ligne et 3 escadrons du 5me hussardsen garnison Valenciennes se rendrontle a5 Amiens pour passer la revue du roi le départ doit avoir lien le 17. Bruxelles16 mai. LETTRE DE M. LEBEAU. AU MINISTRE DIS AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE HOLLARDF. Le soussigné, ministre des affaires étrangè res du royaume de Belgique, après avoir pris les ordres de M. le régent et l'avis du conseil des ministres, a l'honneur de présemer M. le baron Verslolk de Soelen, minisires des'affairi-s étrangères, les considérations suivantes; qu'il prie S. Exc. de vouloir bien soumettre son gouvernement. lJ\ Au point où elle est parvenue, la révolution belge n'a tien d'hostile aux véritables intérêts delà nation hollandaise, ni la politique gé nérale de l'Europe. La séparation des deux territoires dont'se composait le royaume des Pays- Bas est accom plie en fait et eu droit, par la volonté des po pulations respectives' et par la déclaration de» états-généraux, composés des députés des pio- vinces septentiionales et méridionales. Votre Excellence a ditdans une occasion mémorabie Que la reuuioo des deux'pays ne

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1