pour fait de désertion par ceux qui n'auraient
dessus du pain on delà pâte, on obtient de Pal-
cool, que l'on distille ensuite; un paio de quatre
livres fournit trois quarts d'once d'esprit. Ce
nouveau bénéfice des boulangers les met même
de baisser le prix du pain.
AFFAIRES DE LA BELGIQUE.
'Opinions des journaux fonçais sur de discours
du roi d'Angleterre.
Le Journal de Débats organe seufi-offi-
«ciel du cabinet français «....:Quant aux ques
tions européennes, lions savons combien il est
délicat d'aborder dans un langage aussi solen
nel des négociations eucote pendantes-et uous
nous étonnons moins que nous nous affligeons
de voir que le discours du roi d'Angleterre
n'autorrse -pas une esper;rtrce plus fondée d'une
prompte solution des affaires de la Belgique.
Le do juin approche, et il est triste que les
difficultés qui retardent encore la reconnais
sance de l'indépendance belge ne soient point
-assez applanies pour annoncer qu'on espèrfe
triompher des derniers obstacles.
Le Temps On n'a pas même exprimé un
vague espoir pour la Belgique; on avoue qu'on
c'est encore arrivé aucune conclusiou et l'on
se borne assurer que l'accord le. plus parlait
règne parmi des plénipotentiaires. Nous Vou
lons Je croire mais le peu de paroles tombées
du trône d'Angleterre, concernant la Belgique
ne sont pas de nature augmenter l'espoir que
Ton avait conçu.
Le Courrier Français Le paragraphe
Sur la Belgique n'est qu'une paraphrase de pro
tocoles sur la non -intervention qui donne la
conférence le droit d'intervenir de la manière
la pius directe et la plus impérieuse même au
besoin par la menace et par la force dans les af
faires de la Belgique.
On nous écrit de Bruxelles en date du a5
minuit Le ministère est réuni depuis
neuf heures du soir: il attend MM. les commis
saires Aothomb et Devaux qui doivent précéder
la députation. ils ue sont pas encore arrivés,
au moment où je vous écris: ce relard ne peut
être attribué qu'aux vents contraires ou quel
que autre accident imprévu.
- Les journaux anglais du 22 gardent le plus
profond silence sur la question belge. Nous ne
savons comment expliquer ce sileuce de tous les
partis 1
- Le 19, vers huit heures du soir, le ton-
nere est tombé dans la commune de Dullel
province d'Anvers, sur deux maisons; d. ns
l'une il a tué un enfant de 16 mois, blessé mo -
tellement dans l'autre une fille de 19 ans et
causé des dégâts qui montent 887 florins.
- Le dernier protocole et les annexes ont
leur curiosité voilà la conférence qui ch< rche
rapprocher deux parties qui déclineut égale
ment sa juridiction la voilà forcée même de
désavouer la lettre de son plénipotentiaire
Bruxelles.
On remarquera avec qu'elle déférence les
cinq puissances agissent l'égard du roi de
Hollande, qu'elles ne cessent de qualifier du
titre de roi des Pays-Bas. Avec quel empresse
ment elles désavouent ce qui blesse ses inté
rêts la conférence n'a pas la même attention
pour les Belges. Avec ceux-cion tient un lan
gage impérieux on prend l'expression du com
mandement on menace de l'invasion de la
guerre. Cela se conçoit: Guillaume était un roi
de la Sainte-Allianceun des monarques du
congrès de Vienne; les Belges ne datent que de
la révolution de juilletils ne peuvent avoir
droit la même bienveillance.
Il faudrait pourtant savoir quel point on en
est arrivé; que signifie cette vieille qualification
de roi des Pays-Bas, encore domiée au roi de
Hollande La Belgique n'est donc comptée
pour rien Le congrès est méconnu comme s'il
r'exis'ait oasj la révolution de Belgique est-
T-tt j\^\vr\V[Y t
elle un fait qu'on puisse considérer comme non
avenu? y-a-t il encore un royaume des Pays-
Bas ou bien une Belgique et une Hollande sé-
paiées? Il paraît que ces questions ne sont pas
résolues officiellement par la conférence.
Que la conférence renonce ces foi mules qui
brouillent les idées les plus simpleet retardent
indéfiniment les questions politiques. Si l'on
veut se déclarer ai bitre dans la question belge
il faut avant tout reconnaître la qualité et les
droits des deux parties, c'esl-à-due la légi
timité du congres aussi bien que celle du rot de
Hollande, et ne pas partir d'une fiction pour
arriver une réalité. Courrier Français.
- Les annales historiques ne peuvent four
nir une époque où dans l'espace de douze mois,
la royauté ait éprouvé des evéuemeiis plus dé-
sastieux que pendant les douze dernieis mois.
Pendant celte epoquedouce potentats oui cessé
de régnet les voici
Angleterre George IV, mort. - Hanovre,
George IV mort. - France Charles X détrô
né. Alger, Mahmoud, chassé. - RomePie
V1H mort. - NaplesFrançois 1er, mort. -
Belgique, Guillaume Ier, deliôné. - bardai-
gué Charles-Félix mort. - Binnswick Char
les déliôné. - Biesildon Pedro 1erabdiqué.
Nous ue mentionnons ni la defrôuLalion mo
mentanée du duc de Modene et de Marie-Louj-
se de Parme ni la détrônisation de Nicolas 1er
de Pologne ni le partage du pouvoir eu Saxe
ni enfin la présidence piesque éteinte du comte
Capo-d'Islriaseu Grèce.
Bruxelles2/ juin.
Le 24, il est arrivé une lettre confidentielle
d'un des membres de notre députation de Lon
dres; celle lettre donne comme ce; tain le letour
immédiat de fa députation sans solution Que
les vrais patriotes, que les hommes de la révolu
tion sachent donc nettement voir et apprécier
leur position. La question est d'un côte la guene
avec la Hollande, et la dignité nationale; de
l'autreles piolocoles et la honte. Emancip.
- Le 5me régiment de ligne est parti pour aii-
veis. Il paraît qu'après la revue, la ligne et le
premier ban de la gaide civique recevront l'or
dre de partir pour la frontière.
- Les généraux Goethals, Oaine, Tiecken de
Terhove et Malheibe, qui élaieut dans notre
ville depuis quelques jours, ont reçu l'ordre
d'en repartir immédiatement, pour retourner
leurs postes. Ils ont quitté Biuxelies dans i'a-
vant-demiére nuit du 24.
- Dix curés et vicaires de Nivelles et des en-
viroDS viennent d'écrire M. le régent'que,
mus par le désir de contribuer l'indépeudance
et au bouheur de la patrie, ils le prient de faire
opérer au profit de l'état une retenue de 4°/o sur
leurs traitemeris ou pensions, pendant 1 année
183 iCette offie patriotique a été acceptée par
M. le régent qui a fait remercier ces honorables
ecclésiastiques, au nom de la patrie, par M, le
ministre de l'intérieur.
- Tout appuyant la combinaison de Saxe-
Cobourg, nous nous sommes efforcés depuis le
commencement de sa candidature de faire sentir
au ministère qu'il,était de sou devoir de se pla
cer dans la piévoyance d'un refus, et de se pré
parer pour la guerre, si elle deveuatl nécessaire.
Malgré les assuiances qui uous pai viennent de
toutes parts, nous sommes loin de nous beicer
d'un espoir illimité; et jusqu'au jour où l'accep
tation nous sera officiellement connue, nous ne
cesserons de demander l'armement et l'équipe
ment complet de nos gardesci viques et de l'armée.
- Leiégent, considérant que c'est des
circonstances particulières que l'on doit attri
buer les actes d'indiscipline et d'insuboidina-
tion qui se sont manifestés dans l'ai niée et qui
disparaissent chaque jour, a rendu l'ariété
suivant:
Art. 1 Remise pleine et entière de leur pei
ne est accordée tous les militaires condamnés
pas achevé leur terme de service de rentrer
dans leurs corpset d y servir jusqu'à que leur,
congé définitif soit accoidé.
Art. 2. Pareille remise est accordée tous
les militaires condamnés pour crimes ou délits
contre la subordination et le service militaire
dont traite le litre V du code pénal militaire,
condition par eux de continuer leur service
jusqu'à l'expiration du terme de leur engage
ment où jusqu'à ce qu'un congé définitif leur
ait été accordesans que pourtant les militaires,
qui, pat suite de semblables condamnations,
ont été dégradés puissent réclamer leur réinté
gration dans le giade dont ils restent déchus.
Le ministre de la gueire est chargé de l'exé
cution du ptésenl arrêté.
Bruxelles, le 24 juin 183 I
- On nous assure que des lettres arrivées au
jourd'hui de Londres mais dont nous n'avons
pas eu occasion de prendre communication
ont annoncé que le retour de nos députés était
relarde de quelques jours. Ils ne devaient, se
lon ces ietlres être reçus officiellement par le
pi ince Leopold que. le 25 du courant. D'un autre
côté des lettres arrivées d'Osteude annoncent
que les chevaux de poste étaient commandés
pour le 25 minuit parce qu'on avait
reçu avis que nos députés débarqueraient
cette heure du paquebot qui doit les ramener
d'Angleterre,
- Le Globe anglais, du a3, annonce qne
nos députés ont été invités prolonger leur sé
jour Londrespeudaril quelques jours en
core. Le journal anglais ue dit pas qui leur a
fait celte invitation mais une lettre de com
merce reçue Bruxelles annonce que c'est le
miuiatèi e trançais qui a envoyé un premier cour
rier pour les engager rester jusqu'à l'arrivée
d'un secondqui appni levaitdit-ondes pro
positions de la part de la France, pour un ar
rangement entre elle l'Angleterre et la Belgi
que et cela cause de l'imminence d'une guer-
te contre la Russie eu faveur des Polonais.
On nous assure en tffei qne les députés n'ont
dû être reçus qu'aujourd'hui par le priuce Leo-
poiden audience solennelle, et ont dû partit sans
retard pour Biuxelles.
On ajoute que si la conférence continue
susciter des obstacles une solution définitive
deiiios affaires le prince est décidé accepter
la contenue de la Belgique, sous la garantie
immédiate da la Fiance et de 1-Angleterré.
Ces nouvelles s'accordent avec une lettre de
Parisdu 23 de laquelle il résultequ'en
suite de l'arrivée d'un courrier de Londres les
ministres ont tenu un conseil et ont décidé,
le 23 de reconnaître la Belgiuue les limites
du territoire qu'elle demande et Léopold pour
roi.
Envers ,26 avril.
Quelques personnes s'obstipent soutenir
que l'on continue les travaux d'attaques au
Kiew. Nous pouvons assurer que tous les tra
vaux ont cessé de ce côté. [J. du Commerce.)
- Le ministre des alïaires étrangères, chargé
de l'administration de la marine, vient d'écrire
de nouveau M. le gouverneur de la province
d'Anvers, relativement aux mesures prendre
coniie l'introduction du cholera-morbus. Des
lettres dans le même sans que celle dont nous
publions la copie ont été adressée d'autres
gouverneurs, avec les modifications que cotn-r
mande la position de chaque province.
- M. Alphonse Bonifier, uu des valets de
chambre du roi de Hollande, a été écroué le 24.
11 paraît que son arrestation se rattache une
mission particulière dont ou le croit chargé.
- La flotte hollandaise stationnée devant Doel
était pavoisée le a4; pendant la nuit du aa,
ils ont lancé par intervalle une sorte d'artifice
en l'air.
- Le bruit court en ville que le général Chassé