Les députés belges se sont rendus le 20 chez
le prince Léopold et ont eu une conférence
avec S. A. R.
r En se rendant au parlement et son retour,
est mou uans ie trajet de la citadelleen Hollande.
- La semaine passé il «-si tombé une si forte
grêle Hemisera et Winlham qu'on a ramassé
des grêlons d'une livre et demie) le dommage
est considérable.
- On nous mande ce qui suit: Une partie de
l'armée hollandaise est campée entre Tilbourg et
Bréda, l'endroit nommé les Cinq Chênes. Quel
ques renseignemnns que nous recevons sur la si
tuation de ces troupes nous font connaître qu'il
existe un esprit de méconlcment et des germes
d'insubordination, continuellement entretenus par
les babitans de la Hollande Septentrionale qui se
plaignent beaucoup de la présence des troupes en
ces lieux, et qui' ne souhaitent rien tant qu'un
changement dans les affaires quel qu'il puisse
être, espérant sans doute qu'il amènera leur éloi-
g'nement en général ces habitans s'accordent fort
mal avec le soldat.
Des symptômes de révolte s'étant ma ni fêtés dans
le camp, il y a peu de jours, Saxe-VVeiinar
qui y commande, prit aussitôt des mesures pour
les étouffer s officiers et 9 sous-officiers et soldats
ont ^té fusillés. Après cette exécution, tout est
de nouveau rentré' dans l'ordre.
Cependant cet état de choses peut justement in
quiéter le gouvernement hollandais et démontre
toute évidence que.si une guerre avait lieu entre
nous et le roi Guillaume, nos attaques dans cette
partie de la Hollande seraient couronnés d'un plein
succès par le découragement et le mauvais esprit de
l'armée batave et la sympathie que les habitans té
moignent quelquefois hautement pour la cause des
Belges, a i
FRANCE.
Paris 2 4 juin.
Le Moniteur a démenti le 22, tous les bruits
alarmons qu'où avait répandus la bourse, mais
les faiseurs de nouvelles ne se Sont pas décou
ragés, ils parlent d'une levdlutiou eu Poitugal
et de la mort de don Miguel.
- L'empereur don Pedro est arriyé Rouen;
il voyage avec uneespece de passeport, délivré
Cliei bourg par le piefet maritime et ainsi
Conçu Sa majesté impériale le duc de Bra-
ganceallant Calais et de là en Angle
terre L'impératrice est restée a Gtierboui ga
l'hôtel dé la préfecture.
- Guillaume Grailler est mort Tôuleuse, le
17 juin, cinq heures du ru,ilm, après les plus
vives convulsions, .11 a vécu 0 i jouis sans
prendre la moindre nourriture i< a -succombe le
64me-On dit que ses derniers momeus ont été
terribles. Malgré les elbois de l'aumônier des
piisons, Granier a constamment refusé les se
cours de la religion.
- M; le toalquis de Rezende vient d'adresser
une lettre notre miuistie des afTaiies étrangè
res, daus laquelle, en sa qualité de gentilhomme
de la chambre de S M. l'emperiui Pierre 1",
.le seul emploi, dû il, dont il ne s'est pas démis,
il annonce que S. M .il. et l'impéiati tee ont ré
solu de prendre les titres de duc et duchesse
de Brangànza. qui leur appailiénhent en propre.
Cette lettre était accompagnée^ d'une note di
plomatique, dans laquelle. .M- de Rezende an
nonce aussi qu'il a renoncé ses fonctions d'am
bassadeur du Biésil près la cour'de France.
- Don Pedro, airivé le 22 au soir Rouen,
a du partir le 23 au matin, pour Calais, oit il
-S'çmbarquera pour Londres, accompagne du
marquis de Rezende, de M. Matioz, chaigé
i'd affaires du Brésil eu Angleterre, et du géuéial
Fiulo.
- La Gazette de France annonce, d'après
une lettre de Vienne, que les corps de Sacken et
Fahlen, pressés par les Polonais, se sont tendus
eu Prusse.
ANGLETERRE.
Londres y 2 4 juin.
-S3
S. M. a été accueillie par les acclamations de la
foule, qui n'avait jamais été aussi grande en pa
reille occasion.
- Le Courrier du 2» dit: Nous nous ab
stenons de tout commentaire sur les paroles
du roi; nous nous contenterons de faire obser
ver que si ce discours plein de fermeté est, dans
sa substance, une adhésion formelleau principe
de la létnme, il ne contient aucune expression
qui puisse donner le moiudre piétextemême
aux plus violens adversaires de celle grande
questionpour s'opposer au vote de l'adiessc.
a Le discours du toi est un document aussi
remarquable que constitutionnel c'est le digue
langage d'un roi libre, un peuple libie!
- Les membres de la deputatiou belge se
trouvaient niuidi, la chambie des pairs lors
du discours du ioi. Sur l'ordre du ministère
des places spéciales leur avaient éié réservées.
La députai ion belge se prépare quitter Lon
dres pour retourner Biuxelles, afin d'assister
aux délibérations du cougres lesquelles doi
vent précéder ce que nous appienousla
reponse exigée par la conférencele 60 de
ce mois ou avant ce jour. Courrier.
- Ou lit dans le Globe du 23Un de nos
correspondais de la cite nous informe que les
commissaires belges doivent paitir pour bi uxel-
les le 24 ou ?5 ils empoitenl ['ultimatum des
cinq grandes puissances relativement la Bel
gique, et aussi les conditions finales auxquelles
le prince Léopold olfre d'accepier la couronne.
En cas de latificHtion de ces conditions, le
prince partirait également
- On lit dans le Courrier c< Si les cinq puis
sances veulent maintenant user de bonne toi un
peu de ce pouvoir qu'elles oui auparavant exer
cé d'une manièie ai burairedes fins injus
tes elles peuventen prenant la position géo
graphiques des Pays-Bas pour base de leurs
tiavauxécarter promptemeul les difficultés
qui encore embarrassent la question. La rive
gauche de l'Escaut foi me la limite naturelle de
la Belgique de ce côté puisqu'elle commande
les écluses de la mer. La paille du Limbourg
du côté belge de la Meuse, aveC Maestricbl,
foi me aussi une froulière naturelle de ce côté,
comme étant tout fait détachée de la Hollande.
Nous regardons l'acceptation de la couionne
de la Belgique par le prince Léopold comme
un pas de nature détourner non seulement de
la Belgique et de la Hollande, mais aussi des
états voisinsdes calamités dont la lin n'est pas
piévoir. Si le prince n'accepte pas il faut
peu d'espiitde piophetie pour piediie que la
Brlgique sera unie la France ou deviendia
un état séparé entièrement dépendant de la Fran
ce et gouverné par sou influence.
NOUVELLES DE POLOGNE.
Suivant des nouvelles de la frontière de Po
logne du 17 juin, le grand corps de l'armée
polonaise est envoyé contre le corps du géné
ral Cieutz. On prétendoit savoir Varsovie
que le général Gielgud éloil entré en Samogé-
lie. Gazette d'état de Prusse.
Le Courrier de Farsoviedu 14 juin, dit
qu'en Podolie et en Ukraine les insurgescump
lent déjà 6<>,ooo hommes qui ont piêié ser
ment de fidélité au gouvernement national de
Pologne.
LE DERNIER CRI DE LA BELGIQUE-
Htiikx A tA Patrie.
Guerre!!! - Jurons tous, sur le glaive,
Jurons la face des rois
De n'accepter ni paix, ni trêve,
Que la Belgique, enfin, n'ait reconquis ses droits!
11 faut que Septembre s'achève:
Consolidons notre avenir
Juronsjurons tous sur le glaive,
n 1 V DIS»
De vaincre.... ou de mourir I
Rois, Peuples, écoutez! - Voici l'instant suprême:
Quand il brise ses fers qu'il redevient lui-inéiue,
Qu'il ressaisit ses droits,
Un Peuple généreux, noblement téméraire,
Dit :- «Nosdroits tout entiers! Optez: sinon, la guerre!
Il n'est point d'autre choix
Guerre!!! - Il ne s'agit plus de rachat, de mouvance:
C'est de gloired'honneur de rangd'indépendance
Faisceau de libertés
De l'être ou n'être pas de la Patrie entière
Qu'il s'agit en ce jour.... Aux armes - Que la Guerre
Dicte aussi nos traités
Guerre H! - Puisqu'il le faut, qu'au loin, ce cri s'élève!
La Patrie est debout elle a tiré le glaive,
Pour défendre ses droits....
Us croyaient vous courber, Nation héroïque,
Citoyens de Septembreenfans de la Belgique
Sous le dur joug des rois
Quant votre front vainqueur est rayonnant de gloire,
Quand, au loin retentit la rapide victoire
Des trois nobles couleurs
D'un immortel opprobre et de vil nom d'esclaves
Eux ils croyaient flétrirun peu pie entier de braves!...
- Guerre nos oppresseurs!
Guerre -L'heure est sonnée. A ton tour, Belgique!
Marchons Au premier rargton étendard civique,
Devant les ennemis!...
Au premier rang! marchons! Ici, par tout, la gloire...
Il est, peut-êtreun sort plus beau que la victoire:
Mourir pour son Pays!
Nation de héros que l'univers contemple
La Pologne nous lègue un magnanime exemple,
Imitons sa valeur J
Affrontons les dangers dont sur lui fond l'orage
L'invaincu Polonais élève son courage
Au dessus du malheur.
La victoire est Ion prix, Justice éternelle!
Tout Peuple, fort de toi, l'enchaîne sa querelle
Voyez les Polonais!
Le despote du Nord se débat sous leur lance....
Frappe, noble Pologne, où ton aigle s'élance,
Et sois libre jamais.
Guerre! guerre!!! - Il faut, donc, qu'ainsi le droit
f se fonde
e L
Prouvons que le nom belge existe encore au monde:
Enseignons-le aux tyrans
La Belgique vaincra.— Si le Destin contraire....
De la Belgique, alors luirait l'heure dernière,
Sur ses débris fumans
Guerre!1-! - Jurons tous, sur le glaive
Jurons, la face des rois
De n'accepter ni paix, ni trêve,
Que la Belgique, enfin n'ait reconquis ses droits 1
Il faut que Septembre s'achève
Consolidons notre avenir.
Jurons, jurons tous, sur le glaive,
De vaincre.... ou de mourir 1
89. VENTE
PAR EXPROPRIATION FORCÉE.
Deprimô: une Maison bâtie en briques, cour
et jardin potager contenant ce fond total envi
rons deux perches trente cinq aunes deux pau
mes, ayant la dite maison étage et mansarde,
Composés de plusieurs places, et grenier couvert
en pannes, située NeuVe—Eglise rue d'Ypres
aboutissant du levant là pâture de la veuve Pierre
Jacques Louf, a "àilleui du midi la dite rue
d'Ypres du couchant la maison de» enfans Fran
çois Bernaert, et du nord la dite veuve Louf
occupée par les saisis Jacques-Louis Deliruyne et
Agnes-Ainiable Demaîtrc son épouse.
Secundo. Une Maison aussi bâtie en briques avec
son lond d'héritage grand en totalité environs
deux perches trente cinq aunes, deux paumes,
ayant ladite maison étage et mansarde, compo
sés de plusieurs places, grenier couvert en pan
nes, et une grange, ayant vue sur la cour s.-
tuéeau dit Neuve-Eglise du côté du midi de
la rue d'Ypres, aboutissant du levant la mais m
et fond des enfans Jean-Antoine Mouton du mi li
François Vandelannoittcdu couchant la maison
et fond de Jean-Baptiste Fourchetteet du nor 1
la dite rue d'Ypres, occupée par François Frince.
Tertio Une Maison aussi bâtie en briques ave;
son fond d'héritage, grand environs une perché
trente trois aunes, ayant également étage et man
sarde, composés de plusieurs placesayant gre
nier couvert en pannes et édifie, située du cô;é