îiC ■prince «d'Orange, dans la soirée de ven dredi ,a eu sens lui un cheval dont les deux jambes de devant ont été emportées. I.e nombre des blessées, rapportés Louvaiu de la route de Tirlemonlne s'élève pas au delà 'de tSo. Dimanche soiron a ouvert une fosse au bas de la montagne du Lionoù étaient euterrés une centaine de Hollandais. On a reconnu entre autresau moyen de papiers qui étaient sur lui, .nu capitaine de cuirassiers hollandaisnatif de Mous, qui avait été peine couvert de terre. - Ou écrit de Kafcbauen Hongriequ'il y a eu dans cet endroit, le 19 juillet, a l'occasion du choieraune émeute des plus sérieuses, qui a ptis un caractère politique tel que ne l'avait pas celle de Peslh. On a crié: privent les Hon groisvive la Pologne! Mort aux Alle mands mort aux Pusses. Du iS-P&t arrêté du 19, le roi a ordonné que les corps du t" ban delà garde civique, mis eu .activité de service, soient dirigés sur leurs com munes respectives. La solde et l'étape militaire leur seront continués jusqu'au jour de leur ren trée au chef-lieu de leur cantou. Le 1" ban néanmoins doit rester séparément organisé et faire les exercices prescrits par le décret du 18 janvier t83t. - L'affaire d'Ernest Grégoire, pendante de- vranlla cour d'assises do Hainaut, a été dernière ment remise au 13 septembre cause de l'ab sence de plusieurs témoins. - Le i5, un officier hollandais de la garnison d'Hulst est venu Stekene annoncer l'armistice qui venait d'être conclu. Le 16, un détachement de la garnison d'Hulst est venu jusqu'à la Trompeet a tiré sur nos avant-posies. Dès qu'ils ont vu nos soldalss'a- vancer vers eux ils se soul enfuis. Voilà com ment les ennemis observent la suspension d'ar mes: on"Vient tout moment inquiéter nos avant- postes qui ont ordre de se tenir seulement sur la défensive. - L'ennemi a inondé 200 mesures de terres situées aux environs de Wesl-Capelle. - On nous assure que notre pays compte 53,ooo pensionnaires la charge de l'état. Avons nous autant de soldats - On s'est tu jusqu'ici sur une autrocité qui ne trouve d'exemple que dans les annales hol landaises. Un fidèl<? serviteur, âgé de 90 ans, était resté seul la ferme delà Passegeule, pour conserver, disait-il ceux qu'il voyait partir, le bieu de son maître; le fermier, ren trant dans l'après-midi avec les Belges,l'a trouvé assassiné.... - Ou écrit de Namur, 16 août: Nous pouvons assurer qu'un officier de la garde civique de Namur, lors du combat de Bautersema prouvé au roi lui- même que les cartouches qu'on leur avait distribuées, ue con tenait point de balles; S. M. s'est écriée: Est il possible 11 fît aussitôt ordonner le mouvement de retraite. Ou dit que ces cartouches viennent de Namur! 11 est certain que lors de l'arrivée des Fran çais ici, nous n'avions que très peu ou point de cartouches dans la place les Français sont maintenant occupés eu faire. Les effets de couchage et autres qui sont au châteauétaient jetés et là dans le plus com plet abandon; c'est encore aux Français que uous devons leur mise en lieu de sûreté. Electeurs de la Belgique, soyez attentifs; du choix que vous allez faire déprendra la punition ou l'impunité des traîtres, la réintégration ou le renvoi des hommes incapables; et en un mot, de votre choix dépend tout l'avenir pensez y sé rieusement. 2 Garni, i5 août i83r Au Roi. Sire Victime de la plus odieuse des invasions, je m'adresse V. M. pour implorer de sa puissan ce le séquestre de tous les biens meubles im meubles créances bâiimeus de commerce et de tout ce qui peut appartenir des sujets hollan dais. Celte mesure de précaution et de garanlie est d'usage dans tous les états il vous apjrar- tietil, Sire, de la procurer aux propriétaires, cultivateurs et autres habilans de la Belgique, qui soufflent de la rupture de l'armistice. Le soussigné l'attend de votre justice, tarit pour lui que pour les immenses prétentions qu'il a taire valoir au nom des wateringues d'Isabelle et du Capitalen-Dam. Le soussigné prie V. M. de croire qu'il ne cessera de faiie des vœux pour la prospérité de votre règne. Signédo Bosch. nouvelles du capitale»dam. Les hostilités doivent cesser et les Hollan des augmentent les inondations on est obligé de couper les grains dans l'eau et de porter les gerbes sur des brancards la digue il paraît que les conventions et les traités ne sont obli gatoires que pour nous nous avons été dès le commencement les victimes de notre bonne loi, nous devons l'être jusqu'au dernier moment. Si les Hollandais doivent observer l'armistice et que les Français soient venus pour les y for cer pourquoi occupent-ils encore des portes qu'ils u'occupaieul pas au 31 novembre minuit. FRAGMENT HtSTORUJUE. Saint-Nicolas ,17 août. Depuis longtemps le commissaire du district de S'-Nicolas a mis tout en œuvre pour obtenir 3u'on armât la garde civique et qu'on envoyât es canons et des troupes au foit Ste-Marie qui domine l'Escaut, et qui était pour nous une positiou inappréciable; mais loin de satisfaire des demandes si justeson retira quelques jours avant la reprise des hostilités, les troupes du 8* de lignepour les remplacer par dçs recrues qui, pour la plupart, allaient au feu pour la première fois. De ces actes notoires d'incurie sont résultés: i* l'occupation du fort Ste-Ma rie par les Hollandais 3° l'occupation de Cal- loo, l'incendie de quinze fermes la dévastation, le pillage d'un grand nombre de maisons et la mort d'une foule de victimes 3" l'inondation de polders, qui occasionna des perles immenses pour l'étal et la ruine d'un grand nombre de familles. Bruxelles lô août. ordre du jour. Soldais! Les arrangemens relatif la conclusion de la paix, sans donner la certitude de ne pas avoir reprendre les hostilités, permettent Sa Ma jesté de vous accorder quelques jours de repos dont vous devez sentir le besoin. Notre ennemi dous a attaqués l'improvisle et avec des forces très supérieures aux nôtres; afin de lui faire face sur tous les points, vous avez eu exécuter des marches longues et mul tipliées que vous avez supportées avec fermeté et constance. Le roi me charge d'en exprimer l'armée sa satisfaction. L'ordre toutefois n'a pas toujours assez régné dans les rangs de quelques régimens d'infante rie; il est urgent qu'il s'y établisse. Sa Majesté ordonne tous ceux qui n'ont pas suivi leurs corps, de les rejoindre sur le champ, et elle attend de votre dévouement que vous vous ferez tous un point d'honneur de l'exacte observation de la discipline. Que ceux qui sont en arrière, se hâtent donc de rejoindre leurs drapeaux et que tous se mettent en état, on se perfectionnant dans les exercices et l'observation de l'ordre, de rendre de nouveaux services la patrie, si elle avait encore besoin de leurs travaux. Le ministre de la guerre ad intérimCo. d'IIai*. Le roi a qui»té Malines, le 14midi, ac compagné de M. le général Belliard, pour se reudre Louvain, qui avait été évacué le malin huit heures par les Hollandais, qui commen cent opérer leur retraite. - Le roi, que l'ou attendait le Bruxelles, est arrivé de Louvain sept heures du soir, es corté par un détachement des gardes cheval. Depuis plusieurs heures une foule empressée de le revoir stationnait devant son palais; un vif enthousiasme a éclaté sa vue; les cris de vive le Roi se sont fait entendre encore plusieurs reprises, lorsque déjà le toi était rentré dans ses appartemeus. - M. de Ëiouckere est arrivé aujourd'hui Bruxelles, revenant de Liège, d'où il a ramené tout le corps d'armée du général Daine jusqu'à la hauteur de Jodoigne. Ce corps d'armée, au jourd'hui entièrement raillé, compte un peu plus de 10,000 hommes. D'après ce que nous savons de la question actuelle de l'armée fran çaise, le corps du général Daine doit avoir fait sa jonction avec les Français. - Le gros de l'armée française se trouvait, le 14concentré Isque et dans les environs. Les deux princes français se trouvent Isque avec beaucoup de généraux. - Le quartier-général français est porté Jodoigne dejiuis hier. M. le maréchal Gérard est allé dans la journée Louvaiu rendre visite S. M. Léopold. - Dans une escarmouche Roosbeck, nos soldats ont trouvé dans le blé des cadavres de trois officiers de l'armée du prince d'Orange, porteurs de papiers qui attestaient leur origine prussienue. Ces papiers ont été soigneusement emportés par ceux qui les ont trouvés; nous croyons qu'il sont encore en la possession d'uu officier de 13* régiment. - Les Hollandais du corps de Saxe-Weimar, en traversant Louvaio, hier 14, pour se diriger sur Tirlemcnl, ue soul entrés qu'au collège philosophiqueoù ils out déchiré coups de sabre le tableau de M. van Brée, représentant la guérisou des malades de Capharnaum. Ce tableau se trouvait dans le réfectoire du collège, et avait été donné par le roi Guillaume cette institution. Les hollandais ont aussi cassé quelques vitres et enfoncé quelques portes en passaul dans la rue de Tirlemont. - Peudanl que les postes militaires et les pla ces publiques de Louvain étaient occupés par les Hollaudais dans la journée du i3, le prince d'Orange a voulu venir juger par lui-même de l'aspect qu'offrait celte ville. Il y est donc entré suivi d'une escorte peu nombreuse. Il parait qu'on lui avait fait croire une brillante récep tion et des cris d'enthousiasme. Un morue si lence l'a accueilli sur son passage. Quelques eufans aposiéset payés par les rares partisans de la famille déchue oui seuls poussé deux ou trois vivat. Les bourgeois, présens et silencieuxont bientôt reprimé par leurs rémonslraoces ces cris déplacés. On nous a assuré que des larmes se sont échappées des yeux du prince, quand-il reconnut avec quel froid glacial ou le recevoit Louvain. - Le prince de Saxe-Weimar, quoiqu'ayaot pu se convaincre par l'eutière cessation du feu ducôté de Tirlemont, qu'il existait un armistice, fît tirer sur les troupes qui suivaient la route de Malines, et qui, aux termes des arrangemens conclusne devaient nullement être inquiétées durant leur marche. Les troupes belges ont oc cupé la ville de Louvain jusqu'au i3 une heure et demie. Le mouvement rétrograde des troupes hollandaises devant avoir lieu sans re tard la ville se trouva ainsi sauvée desdésastres

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2