JOURNAL DYPRES. AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS. t&OVAQ&Î8U1. JOURNAL DYPRES T OUVERTURE DE? 1 FERMETURE fjjiiùiciaiioj cJCotauaf ei- GLcle6 t) u Cjoiiveuleaicui-. CODE PENAL. Nu 135S. - XVB,e AJJRÉE. L'ABONNEMENT au Est, pour la ville et son arrondisse ment, il. 1-75* P.-B., par trimestre; et 3 il., pour toute la Belgique franc déport, par la poste. INSERTIONS. Prii 8 cents par ligne; et toutes celles en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. MERCREDI, 24 Août, lS3lï ÎLijb«r^6 au 5i PORTES 1)E LA VILLE. Août4 1/2 heures. DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 31 Août, 8 1/2 heures. BELGIQUE. Y près y s 4 août. Nos journaux, et, spécialement,le Cour rier parlent du besoin de licencier l'armée. 1 Le Courrier appuie, de toute l'énergie de ses forces, celte grande mesure politico-martiale. U est permis encore, selou uous, de douter de l'urgence, de l'absolue nécessité de ce licencie ment général. - Si les annalesetde notre temps, si la restauration, bourbonienne, offrent ctl exemple, il n'en reste pas moins vraien thèse universelle, qu'une telle mesure estpour le moins, tout aussi dangereuse, que difficile justifier. Du reste, nous applaudissons, de tout notre coeur, aux louables, aux patriotiques seu- timens qui ont conduit la plume du Courrier entre autres, u° ait19 août. - Sans doute, il faut une épuration, il taul un déploiement actif de sévérité et de jusiice; mais, si des chefs m ont encouru la coercition sidans la hiérar chie des gradesil se trouve des intrus pour n'en pas dire d'avantage); est-ce la brave aruiee belge tout entière, sont-ce les anciens serviteurs, les compagnons ou les vétérans de notre gloire militaire belge y sous le plus grand capitaine du monde Napoléon sont-ce ces braves-là qui doivent être, même momentanément, rendus so lidaires de l'irapéritie, de Vintrusionpour ne pas avoir prononcer le bouteux, le pénible mol félonie Sont-ce ceux-là? - Nous ne le pensons point. - On peut, d'ailleurs, sans licen cier l'armée, dont l'immense majorité n'a jamais forfait l'honneur,et s'est montrée si digue du nom belge on peut, d'ailleursdisons-nous, at teindre, mais saus la froisser jusqu'au cœur, au but que l'on se propose. - Que, par exem ple, on établisse, pour bases geuérales, la con servation de tous les vieux braves; la conserva tion (sauf les exceplious établirde tous les grades, pour les militaires de cette catégorie; immédiatement supérieuis ceux qu'ils possé daient avant la révolution, (gare les hommes du lendemain!!!) ou obtenus par des faits d'ar mes, durant cette période. Pour le surplus, qu'un examen sévère inflexible, ait lieuet qu'en attendant, pour ne pas être injuste, ou accorde la solde de non activité, ou de disponibilité, (1) L'institution d'une commission militaire (ar rêté du 16 août ne déplace pa* la question. ceux sur le sort desquels il reste statuer ulté rieurement, et que l'on pourrait envoyer en congé provisoire ou illimité. - Ou sent, de reste, que cette mesureplus équitable et moins coer- citive qu'un licenciement général,n'atleiudrait, ni les soldats, ni les sous-officiers nobles plé béiens si nous pou vous employer cette ex pression dont le sang et le courage fondent cimentent partout, par le patriotisme et le dé vouement le plus généreux, la gloire et l'indé pendance nationales! - On sent, enfin, de teste, 3ue ces épurationsque ces licenciemens doiveut rapper,et frapper uniquement (donc, sans licencier l'armée en général sur tels et tels incapables ou mercenaires prétorienSy la plu part aux plus hauts grades; sur tels et tels états- majors imberbes ou vénaux; et, sur-tout, sur ces hommes quisautantcomme Polichinelle travers le cerveau magique, 4 ou 5 échelons hiérarchiques la fois, sont, par exemple de capitaines devenus généraux y ou peu près. - Nous le répétous: non, la brave, la loyale, la patriotique armée belge, si indignement tiahie, n'a point encouru le dam de son licenciement completet, si elle ne compte, dans ses raDgs, ni Feuquières,ni Follard, ni Jomiuis, elle peut se glorifier d'y compter ce qui est tout aussi uécessaire, tout aussi glorieux des soldats, des sous-officiers, des chefs qui, comme Léonidas aux Thermopyles, savent vaincre ou mourir pour la Patrie.... Témoin les cinq immortelles journées!!! L. D. W. Gand, ss août. Ensuite de la demande adressée par le gé néral deTabor au général Chassé, ce dernier a assuré qu'il a donne les ordres nécessaires pour l'écoulement des eaux qui iuondeul les polders de la Flandre belge. - Le prince d'OraDge s'est rendu Maestricht le 20. Il a passé eu revue les troupes de la gar nison. Ces troupes étaient placées depuis la rue des Tourueurs jusqu'à la porte de Bois-le-Duc il pouvait y avoir, dit-on, euvirou 4,000 hom mes. Le prince a été accueilli très froidement par la bourgeoisie. Lorsqu'il passait la revue, un petit nombre de protesuns ont crié: f^ive le prince d'Orange! mais cet emi a été sans succès; personne n'y a répondu. Quelquescris isolés se sont encore faits entendre dans les rues où le prince a passé; et comme les per sou us de ta suite remarquaient la mauvaise impression que cela pioduisait, elles faisaient elles-mèn es .aiguë aux crieurs de se taire. Le piiuce avait l'air fort sérieux et parlait peu, mémeau géné ral Dibbets. Hier un escadron du cuirassiers a quitté la ville. Courrier de la Meuse. - M. le ministre Yerslolk annonce que la postérité et T histoire retentiront jamais des exploits guerriers des Hollandais dans la der nière campagne contre la Belgique: libre saDS doute M. Verstolk de vouloir rehausser l'éclat de sa Dation; il peut comparer les fuyards de septembre aux plus vaillans soldats et placer la Hollande la tête des nations Européennes mais il n'empêchera pas que les hommes impar tiaux de tous les pays et de toutes les époques n'attribuent les succès momentanés du prince d'Orange aux armes prussiennes et la perfidie de quelques traîtresdont il est espérer que le glaivede la loi fera justice. Nous savonsdu reste quelle paît de gloire il revient aux Bataves de leurs prétendus triomphes les cendres de Cal- loo fumentencore pour attester leur lâche et leur atroce barbarie. Journal de Louvain. Au moment où les ennemis de l'indépendance nationalede la nouvelle dynastie et de nos institutions les oraugisles eu un mottravail lent détruire le gouvernementnous croyons qu'il est de notre devoir uou-$eulemeui déciai- rer les citoyens sur les coupables manœuvres qui sout mises eD usage pour les séduire mais eucore d'instruire les uns de quelques articles du code pénal et de rappeler aux autres. II est des hommes connaissaul parfaitement l'éuor- milé des peines que le législateur prescrit aux tribunaux d'infliger aux ennemis de l'elalqui ne réculeul point devant les périls auxquels ils exposent leurs victimes car les lâches cons- pireutet ne se montrent pas tuais ce dupes si tant est qu'on puisse appeler ainsi ceux qui se laissent corrompre par les conspirateuis doivent savoir d'avance que tel laitdont on leur cache les terribles conséquencesdoit dans trois mois peut-être les traîner aux bancs de la cour d'assises. C'est alors que commenceront les regrets et que les larmes d'une famille entière couleront la vue d'un père qui se neia aveugiemni sa.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1