crifié au vil sentiment d'intérêt de tel et tel fa bricant -, c'est alors que les remordstrop, tar difs, de tel citoyen, qui était d'ailleurs estima ble naîtront dans une conscience tourmentée d'avoir voulu perdre la patrie. Regrets supeiflus Quand le crime sera con sommé il ne restera plus que la vengeance re clamée par les lois. Art. 75 code pénal a Tout Belge qui aura poité les armes contre la Belgique sera puni de mort. 'Art. 7b. Quiconque aura pratiqué des ma chinations ou entretenue des intelligences avec les puissances étrangères ou avec leurs agens pour les engager commettre des hostilités... contre la Belgiqueou pour leur en procurer les moyens sera puni de mort. Art. 77. Sera également puni de mort... quiconque aura pratiqué des manœuvres ou entretenu des intelligences avec les ennemis de l'étatl'effet de faciliter leur entrée sur le ter ritoire et dépendance du royaume ou de leur livrer des villes, forteresses, placespostes... ou de fournir aux ennemis des secours en sol dats hommes argent, vivres armes ou muni- niliousou de seconder les progiès de leurs ar mes sur les possessions ou contre les forces bel- ges de terre ou de mer soit en ébranlant la fidé lité des officiers soldats matelots ou autres envers le roi et l'état, soit de toute autre manière. Art. 83. Quiconque aura recélé ou aura fait recéler les espions ou les soldats ennemis envoyés la découverte, et qu'il aura connu pour tels sera condamné la peine de mort. Art. 87. L'attentat ou le complot dont le but sera soit de détruire ou de changer le gou vernement soit d'exciter les citoyens ou habi— tans s'armer contre l'autorité royale, seront punis de mort. Art. 89. Il y a complot dès que la résolu tion d'agir est concertée et arrêtée entre deux conspirateurs ou un plus grand nombrequoi qu'il n'y ait pas eu d'attentat. Art. 103. Seront punis comme coupables des crimes et complots ci-dessus tous ceux quisoit par des discours tenus dans des lieux ou réunions publics etc., auront excité direc tement les citoyens ou habitans les commet tre. Bruxelles t 22 août. Ce matin environ deux cents trains d'équi pages appartenant l'armée, contenant des vi vres et des munitions de guerre ont traversé Bruxelles se dirigeant sur Louvain. Il en est encore arrivé dans l'après-dinée peu près le même nombsedont une partie stationné la place des Barricades au boulevard de l'Obser vatoire. - Les réformes ont déjà commencé au mi nistère de la guerre. M. de Failly a donné sa démission de général; elle a été acceptée. Legé- néraLDaine a été mis en disponibilité en tête de plusieurs autres officiers supérieurs. Une école pour l'état-major va être fondée au ministère de la guerre et dans un mois, tous les officiers d'état-major qui ne seront pas en état de subir un examen qu'on leur prescrira en les recevant l'instruction, seront impitoyablement réfor més. Courrier. - Dans la nuit du 16 ou 17 de ce moisune diligence a versé dans le canal entre Bruxelles et Vilvorde il n'y avait que trois voyageurs; l'un d'eux fils du major Vaulanduick s'est fait une contusion la tête en cassant le carreau de la portièrepour sortir de la voiture avec ses deux compagnons. Ou avait éveillé derniè rement l'attention de l'administration des ponts et chaussées sur les dangers que présentait cette route; aujourd'hui que le fait est malheureu sement venu réaliser la prophétie peut-être saura-t-elle prendre les mesures pour que sem blable accident ne se renouvelle plus. f 2 -M. legénéral comte Belliard.pairde France, a été reçu aujourd'hui une heure en audience solennelle par S. M. comme envoyé extraordi naire et ministre plénipotentiaire de S. M. le roi des Français; il a été présenté par le ministre des affaires étrangères, et a rerais entre les mains de S. M. ses lettres de créance et la réponse faite par Louis-Philippe la lettre de notifica tion. Moniteur. - Le général Belliard est parti le ao, au soir pour Anvers. - Les ducs d'Orléans et de Nemours, accom pagnés des généraux Baudraud et Marbot, sont arrivés le 20 Bruxelleset ont dîné avec le roi. Ils doivent se rendre aujourd'hui Tirle- moul. - M. le major Kessels est arrivé depuis le ig avec deux batteries pour tenir garnisou Bru xelles. - Le Ier régiment, une portion du ae régi ment de chasseurs cheval, et une portion du 4e régiment de ligne sont arrivés le ao, en notre ville. - C'est avec peine que nous voyons des jour naux français et des journaux belge faire cho rus avec l'insultante gaîté du Journal de La Hayequi, lui du moins, peut avoir quelque raison de se réjouir, et trouver en quelque sorte une excuse de la brutalité de ses cris de joie daus ivresse de son triomphe inattendu. Mais ce que nous ne comprenons pasc'est que chez nous, uu journal qui se prétend animé par l'amour du pays, et qui nous assure chaque jour qu'il ne défend bieu certainement pas les intérêts d'un autre pays que le nôtre, rapporte incessamment des récits des derniers évéueraeus daus un style bouffon et irouiqui, qui tend jeter le ridicule sur toute une nation que son malheur récent devrait rendre aujourd'hui sa crée pour tous. Ce que nous ne comprenons pas, c'est que les feuilles françaises prêtent impru demment leurs colonnes de prétendues cor respondances belge, où chaque mot est uu men songe, où chaque phrase est une tendance déshonorer le courage et l'honneur belge. En vérité, cela est affligeant, et nous ne pou vons assez engager les écrivains recommaudables et impartiaux des feuilles, auxquelles nous fai sons allusion, se tenir en garde contre cette nouvelle tactique des ennemis delà liberté, qui en surprenant notre bonne foi, veulent aujour d'hui nous faire tourner des armes contre nous- mêmes. Courrier. - Voici quelques nouveaux échantillons de la barbare rapacité des Hollandais. A Melveren aux environ de St-Trond, ils out pillé le châ teau de M. le baron de Lamberls, gouverneur de la Flandre-Orientale. Ils en ont fait de même la maison de M. Chanlraiue, Français, offi cier de la légion d'honneurdont la femme et les enfans ont dû se sauver pour se soustraûe au danger de se voir massacrer. A la campagne de M. de Lamberts, ils ont pris les deux plus belles vaches et les out égor gées sur place. Après avoir dévore tout ce qui se présentait sous leurs mains rapaces, ils ont forcé les gens de la maison chercher des ton neaux de bièredegenievrede vindes milliers de rations de pain etc. etc. etc. Toutes ces exi gences étaient accompagnées de vociférations de démon, de menaces de mort, et de démonstra tions horribles, que les malheureux campa gnards croyaient chaque instant toucher leur heure dernière. Voilà comment une nation, qu'on dit civilisée, entend le droit de la guerre au dix- neuvième siècle! - On dit qu'il y a eu une escarmouche Tir- lemont entre les Français et l'arrière-garde de l'armée hollandaise quitte se pressait pas de quit ter cette vilft. Quelques soldats ont été tués des deux côtés, et les Français ont fait prisonniers dit-on, 8 cuirassiers hollandais qu'ils tiennent en otage jusqu'à ce qu'on se soit expliqué de part et d'autre. [Journ. de Louvain). - Nous venons de recevoir les journaux an glais du 18 voici ce qu'ils contiennent de plus intéressant On lit aujourd'hui daps le Courrier: Nous étions hier même d'annoncer que le gouverne ment français avait donné ordre pour le rappel de vingt mille hommes de la Belgique par er reur le Courrier a dit hier trente mille Les autres trente mille prendront une position près de Nivelles, entre cette ville et la France. C'est au moins un gage de l'évacualiou projetée de la Belgique. L'occupation se prolongera probable ment jusqu'à ce que le roi de Hollande aura li cencié une partie de son armée, et sera entré eu arrangement pour indemniser les belges et les Français, des suites de la rupture de l'armistice de sa part. Le même journal contient un article où il cite plusieurs documens pour prouver que le roi de Hollande avait pris vis-à-vis des cinq puissan ces des engagemens pour la cessation des hosti lités; il termine par déclarer que la Hollande portera la peine de la mauvaise foi du roi Guil laume, puisqu'elle sera placée dans la dure né cessité de payer les frais d'une guerre iujusle et les indemnités qui seront demandées. Enfin le Courrier dit que le séjour des troupes françaises en Belgique, a pour objet d'engager le roi de Hollande prêter une oreille plus favo rables aux ouvertures de conciliation et d'ar- rangemens que l'armée française doit êtrecon- siderée seulement comme chargée d'un service préventif, et que le moment où la paix sera dé clarée et Léopold affermi sur son trône, les trou pes françaises se retireront sans délai. - On écrit de St. Trond, en date du 17 août: Les Hollandais imposent partout sur leur pas sage des contributions en argent et en vivres. Ils ontentre autres, frappé une contribution de 1000 florins sur la petite commune de Me- lin Falemère ils ont requis qu'on leur livrât du fromentdu seigledé l'avoine du lard etc. La commune de Roclenge a dû leur payer une contribution de 700 florins. Si nous ne savions pas que toute idée de droit est éteinte depuis longtems chez les Hollandais, nous demanderions en vertu de quel droitde quelle convention ces vols se commettent. On sait d'ailleurs que cette loyale armée a pour géuéralissime M. le prince d'Orange. Nous nous bornerons donc inviter le gouvernement tenir note de tous ces brigandages royaux pour les faire figurer un jour sur la toile des négociations. - 11 paraît arrêté que la mesure d'un licencie ment général ne sera pas adoptée, et que le mi nistère se bornera de sévères et nombreuses épuratious parmi les officiers de certaines armes. Courrier. - On mande de Valenciennes du 14 après midia8o voitures du train destinées pour l'armée du Nordont traversé Valenciennes. Les caissons renfermaient des gargousses pour n®* 8 et 12 des obus de 34 des cartouches pour l'infanterie, artifices etc. Chaque attelage se composait de quatre chevaux vigoureux. Toutes les voilures ont été se ranger sur la plaine de Mons. Un grand nombre d'habitans sont accourus le lendemain six heures du ma lin pour assister leur départ elles ont roi1 une heure et demie défiler. Le même jour trois batteries d'artilleri du r" régiment sont arrivées Anzin, d'or elles sont parties le lendemain pour la Belgi que. a Lundi dernier, une compagnie d'infirmiers et leuis caissons d'ambulance ont traversé Va- ,lencieunes. Ils vont rejoindre l'armée du nord - Des lettres de Vienne annoncent qne le ambassadeurs de France et d'Angleterre 01 adressé dernièrement la cour d'Autriche un note de la teneur suivante Comme l'interven liou dans les aifeires de la Belgique a été cou

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2