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ronné d'un si heureux résultatqu'on a rois fia
l'eflusion du sang que la paix de l'Europe
n'a pas été troublée et que les intérêts des par-
lies belligérantes ont été réglés les deux cours
alliées considérant qu'une semblable interven
tion dans les affaires de la Pologne pourrait
amener uu résultat aussi favorable, invitent le
cabinet autrichien agir de concert avec elles
dans ce but.
- On nous transmet du quartier-général de
Malines les communications suivantes:
Les troupes hollandaises vont commencer
leur mouvement de retraite. Elles reprendront
les positions qu'elles occupaient avant leur in
vasion eu Belgique. Cette mesure est prise eu
vertu d'une décision nouvelle de la conférence
de Londres. Les troupes hollandaises ont été
autorisées, par suite d une convention militaire,
occuper aujourd'huijusqu'au moment de
leur retraite les postes de Louvaiu et poster
sur les places publiques de cette ville des pi
quets destinés maintenir l'ordre. Le gros de
l'armée hollandaise campe au dehors de la ville
qui est obligé de lui fournir les subsistances
nécessaires. Courrier
- Les régiroens français arrivés le i a au soir
Bruxelles en sont partis le 3 cinq heures
du malin prenant la direction de Tervuereu.
Pendant toute la journée ou a achevé quelques
préparatifs de défense l'extrémité des portes
de Couvain et de Schaerbeek. La garde civique
de Bruxelles qui se trouvait encore Matines
avec le roi est rentrée ici vers midi. Les chas
seurs volontaires sont également revenus. Une
nombreuse population s'est portée pendant toute
l'après-midi sur les boulevards vers la porte de
Louvain pour apprendre de nouvelles de celte
ville. Le calme le plus profond a régné pendant
toute la journée.
Envers 32 août.
Nous nous empressons de communiquer au
Iiuhlic, comme un nouveau gage de sécurité,
a nouvelle suivante:
Il paraît que des ordres sont donnés pour
abandonner les reiranchemens que l'on a
faits en dernier lieu devant la citadelle
l'extérieur de la ville, et pour rentrer en ma
gasin le matériel et les approvisionnemens de
siège qui s'y trouvent. Journ. d'envers.
- On parle vaguement de l'évacuation de la
citadelle et de Venloo.
- Ou assure que dans une maison de cam
pagne, aux environs de Hasselt, le prince
d'Orange et son étal major n'ont consommé
que 3oo bouteilles de vin Escaut.
- L'escadron de gendarmerie nationalecom
posé des deux Flandresest rentré le ao
dans notre ville. La compagnie de la Flandre-
Occidentale est allée loger Mariakerke.
- Il passe tous les jours pat notre ville quel
ques petits détachemeus du régiment étranger
pour être incorporés dans les difTérans regi-
mens de l'arméeraison de 36 par régiment.
- Le Moniteur belge vient d'envoyer ses
abonnés une brochure intitulée Lettre sur la
Révolution belgetraduite de l'anglais. Cette
brochure n'est au fond que le projet de mani
feste que M. van de VVeyer composa au nom
d'une commission uommée par le congrèsqui
lui-même n'a jamais eu le tems d'entendre son
rapport. Nous rendons grâce l'auteur d'avoir
publié son rapport publié son travail. On ne
peutdaus l'intérêt des libertés publiquesfaire
des tableaux trop nombreux du despotisme,
que Guillaume fil peser sur les Belges durant
quinze ansafiu que toute l'Europe sache que
ce tyran seul est la cause des maux qui affligent
les Pays-Bas. C'est pourquoi nous engageons
beaucoup un autre membre de la commission
du manifeste M. Boucqueau de Villeraie de
publier également le projet qu'il avait rédigé.
Nous osoos assurer qu'il plaira beaucoup car
il est très substantielet contient une série de
faits et de preuves auxquelles l'ami le plus dé
terminé de l'homme déchu ne saurait résister.
C'est en quoi le travail de M. Boucqueau est de
beaucoup préférable celui de M. van de Wey er.
- Nos orangistes ont fait sonner bien haut
la bonté d'ame et la générosité de leur cher
prince: en voici un exemple frappaut Un jeune
avocat, M. F. Valvekeuslieutenant de la gar
de civique de Dieslfut blessé dans uu combat
qui eut lieu près de cette ville, et fait prison
nier par les Hollandais. Après plusieurs démar
ches inutiles faites par le père de ce jeune hom
me pour obtenir son rachat, ces généreux en
nemis voulurent bien se contenter de la modique
somme de aooo florins payer préalablement.
A ce prix ils ont enfin lâché leur prisonnier
sans même avoir daigné panser ses blessures ou
étancher le sang qui sans même avoir daigné
panser ses blessures ou étaucher le sang qui
en coulait en abondance. Et tout ceci se pas
sait sous les yeux du prince qu'on voulait faire
régner sur nous.
- Si je suis bien informéM. Constant de
Rebecque, major-général de l'armée hollan
daise, aurait déclare M. le maréchal Gérard
qu'il ne pensait pas que le roi de Hollande s'op
posât l'évacuation de la citadelle d'Anvers.
Toutefois après ce fait accompli du départ de
la garnison hollandaise, resterait encore la ques
tion de savoir quel serait le sort de la citadelle.
l Journal de la Belgique.
- On écrit d'Osleude, r 8 août Notre cité
vient de recevoir un renfort considérable de
garnison. Le r" ban delà garde civique du
canton de Gliistelles, d'a-peu-près 4ot> hom
mes la rencontre duquel est allé notre étal-
major avec la musique en tète est entré en
ville et occupe les nouvelles casernes. Toutes
ces troupes montrent les meilleures dispositions.
- On écrit de Mons a II est arrivé hier un
convoi cousidérable d'artillerie de campagne et
de siège. Le matériel est destiné former le dé
pôt l'artillerie de l'armée française, qui restera
Mons jusqu'à nouvel ordre.
- On a euteudu le canon dans la direction de
Maeslricbl. H paraît que c'étaient des salves
d'artillerie pour fêter l'arrivée des princes hol
landais dans les murs de la ville. Politique.
- A la bataille de Bautersem le même bou
let a emporté la jambe gauche un officier su
périeur hollandais, son filset un cuirassier.
- D'après le dire même des officiers hollan
dais leur armée de terre y compris la schut-
tery, s'élève cent vingt mille hommes vingt-
cinq vaisseaux ont été armés notre occasion
les frais que les préparatifs de guerre ont né
cessités ne se montent pas moins de cent
millions de florins Ces messieurs se flattaient
que les Belges payeraient cette somme.
- On écrit de Valenciennes17 août: La
récolte quidans tous nos environss'était
annoncée sous les plus brillans auspicesest
heureusement terminée presque sur tous les
points. Tous les cultivateurs sout d'accord que,
de mémoire d'hommeon n'en a pas vu de plus
abondaute et de plus belle la fois.
LE MESSAGER ET L'INDUSTRIE.
Qui au milieu de la douleur publique, con
serve le sourire sur les lèvres et semble insulter
aux revers de sesconciloyeus? c'est le Messa
ger de Gandcomme il aime, depuis que ses
chers hollaudais ont promené leurs drapeaux
sur une partie de notre pays, parler de notre
impuissance,de nos rodomoutades, comme il se
plait exaller la condescendance du vain
queur, sa brusque halte au milieu de la vic
toire j et puis il ajoute que notre drapeau ne
protège que le pillage et l'assassinat. On se
demande en lisant ces ligues si le Messager de
Gand est rédigé par des Belges ou par des Hoir
landais: si par des Hollandais, nous concevons
ce langage de triomphe si par des Belges on ne
peut que livrer au mépris public des hommes
assez vils, assez pervers pour calomnier une na
tion qui les desavoue, et pour outrager dans ses
revers qu'ils ont peut-être aidé préparer.
L'Industrie pour justifier une cause tout-à-
fait perdueaccuse les parlisaus de l'indépen
dance de notre défaite. Ce n'est pas notre ar
méedit-il, c'est leur cause qui a été vain
cue pour faire ce qu'ils voulaient, ils ont
eu plus de 10 mois ils ont tenu toutes les
ressources du pays, ils ont trouvé les popu
lations dociles, les moyens préparésles ad
ministrations et les hommes pleinement dé
voués, les administrations pas si dévouées qu'il
le peuse ils n'ont rien pu faire que tint. -
Si par ces mots de partisans de l'iudépendance
l'Industrie enteud nos hommes d'étatil a par
faitement raison: mais nous aussi, nous sommes
les partisans de l'iudépendance nous aussi nous
ne voulons point livrer notre pays un élian-
ger quelconque, nous sommes belges et nous
voulons le rester; cependant nous n'avons cessé
de reprocher au ministère de compromettre, de
perdre notre cause par son incurie; les véritables
partisans de l'indépendance n'ont cessé de de
mander qu'on piit des mesures énergiques pour
sauver notre territoire d'une invasion, l'honneur
national d'un affront: leur voix n'a pas été en
tendue: on lésa outragés, calomniés; on lésa
représentés comme des brouillons, des agitateurs,
des anarchistes; qu'on ne les confonde point
avec un ministère contre lequel il n'ont cessé de
protester et auquel ils n'ont cessé de prédire les
calamités qui sout venues fondre sur le pays.
FRANCE.
Parisai août.
f
L'ambassadeur de France adit-onquitté
Madrid la suite d'une émeute daus laquelle la
populace excitée par les absolutistesaurait
arraché le drapeau tricolore de l'hôtel de l'am
bassadeur et l'aurait traîné daus les rues.
Tribune.
- M. le comte d'Harcourtambassadeur du
roi Louis-Philippe Madrid vient d'arriver a
Paris.
- L'empereur don Pedro, l'impératrice,
dona Maria sont entendus Calaisle ao
août. LL. MM. doivent venir habiter le châ
teau de Blendon. Ou assure qu'elles passeront
plusieurs mois dans cette belle résidence.
- A la séance de la chambre des députés du
19 août, le ministre des finances présenté la loi
qui règle les recettes et les dépenses de l'exercice
de i83t. D'après celte loiles voies et moyens
sont évalués 1,303,979,70a francs, et les dé-,
penses s'élèvent 1,173,51 a,435 francs.
Ce ministre a ensuite préseuté le budget de
i83a qui s'élève 955,980,01 a francs. La loi
des voies et moyens présentée la même séance,
évalue les recettes 978,586,391 francs.
La chambre ensuite autorisé les sieurs
Mouret et Camus poursuivre contre le sieur
Gaétan de Larochefaucauld, député.
- Un projet de chemin en fer d'Orléans
Paris a été adopté par l'autorité supérieure du
département d'après l'avis du conseil général et
d'un commission nommée ad hoc.
- Le sénat et les commerça us de Kœningsberg
viennent d'envoyer au roi une adresse pour prier
S. M. dedéfeudre,sousles peines les plusséveres,
la continuation des relations avec les provinces
russes et polonaises aussi longtems qu'elles se
ront infeclees du fléau qui a déjà fait tant de ra
vage en Europe. Correspond de Hambourg
- On lit dans le Mémorial de Pyrénées t
Les bruits qui circulent sur uu mouvement de
troupes espagnoles sur la frontière et sur une
levée de a00,000 hommes sont inexacts. Dee
renseignemeus positifs font connaître que le rot
d'Espagne vient d'ordonner tout récemment uue