4 3 ronné d'un si heureux résultatqu'on a rois fia l'eflusion du sang que la paix de l'Europe n'a pas été troublée et que les intérêts des par- lies belligérantes ont été réglés les deux cours alliées considérant qu'une semblable interven tion dans les affaires de la Pologne pourrait amener uu résultat aussi favorable, invitent le cabinet autrichien agir de concert avec elles dans ce but. - On nous transmet du quartier-général de Malines les communications suivantes: Les troupes hollandaises vont commencer leur mouvement de retraite. Elles reprendront les positions qu'elles occupaient avant leur in vasion eu Belgique. Cette mesure est prise eu vertu d'une décision nouvelle de la conférence de Londres. Les troupes hollandaises ont été autorisées, par suite d une convention militaire, occuper aujourd'huijusqu'au moment de leur retraite les postes de Louvaiu et poster sur les places publiques de cette ville des pi quets destinés maintenir l'ordre. Le gros de l'armée hollandaise campe au dehors de la ville qui est obligé de lui fournir les subsistances nécessaires. Courrier - Les régiroens français arrivés le i a au soir Bruxelles en sont partis le 3 cinq heures du malin prenant la direction de Tervuereu. Pendant toute la journée ou a achevé quelques préparatifs de défense l'extrémité des portes de Couvain et de Schaerbeek. La garde civique de Bruxelles qui se trouvait encore Matines avec le roi est rentrée ici vers midi. Les chas seurs volontaires sont également revenus. Une nombreuse population s'est portée pendant toute l'après-midi sur les boulevards vers la porte de Louvain pour apprendre de nouvelles de celte ville. Le calme le plus profond a régné pendant toute la journée. Envers 32 août. Nous nous empressons de communiquer au Iiuhlic, comme un nouveau gage de sécurité, a nouvelle suivante: Il paraît que des ordres sont donnés pour abandonner les reiranchemens que l'on a faits en dernier lieu devant la citadelle l'extérieur de la ville, et pour rentrer en ma gasin le matériel et les approvisionnemens de siège qui s'y trouvent. Journ. d'envers. - On parle vaguement de l'évacuation de la citadelle et de Venloo. - Ou assure que dans une maison de cam pagne, aux environs de Hasselt, le prince d'Orange et son étal major n'ont consommé que 3oo bouteilles de vin Escaut. - L'escadron de gendarmerie nationalecom posé des deux Flandresest rentré le ao dans notre ville. La compagnie de la Flandre- Occidentale est allée loger Mariakerke. - Il passe tous les jours pat notre ville quel ques petits détachemeus du régiment étranger pour être incorporés dans les difTérans regi- mens de l'arméeraison de 36 par régiment. - Le Moniteur belge vient d'envoyer ses abonnés une brochure intitulée Lettre sur la Révolution belgetraduite de l'anglais. Cette brochure n'est au fond que le projet de mani feste que M. van de VVeyer composa au nom d'une commission uommée par le congrèsqui lui-même n'a jamais eu le tems d'entendre son rapport. Nous rendons grâce l'auteur d'avoir publié son rapport publié son travail. On ne peutdaus l'intérêt des libertés publiquesfaire des tableaux trop nombreux du despotisme, que Guillaume fil peser sur les Belges durant quinze ansafiu que toute l'Europe sache que ce tyran seul est la cause des maux qui affligent les Pays-Bas. C'est pourquoi nous engageons beaucoup un autre membre de la commission du manifeste M. Boucqueau de Villeraie de publier également le projet qu'il avait rédigé. Nous osoos assurer qu'il plaira beaucoup car il est très substantielet contient une série de faits et de preuves auxquelles l'ami le plus dé terminé de l'homme déchu ne saurait résister. C'est en quoi le travail de M. Boucqueau est de beaucoup préférable celui de M. van de Wey er. - Nos orangistes ont fait sonner bien haut la bonté d'ame et la générosité de leur cher prince: en voici un exemple frappaut Un jeune avocat, M. F. Valvekeuslieutenant de la gar de civique de Dieslfut blessé dans uu combat qui eut lieu près de cette ville, et fait prison nier par les Hollandais. Après plusieurs démar ches inutiles faites par le père de ce jeune hom me pour obtenir son rachat, ces généreux en nemis voulurent bien se contenter de la modique somme de aooo florins payer préalablement. A ce prix ils ont enfin lâché leur prisonnier sans même avoir daigné panser ses blessures ou étancher le sang qui sans même avoir daigné panser ses blessures ou étaucher le sang qui en coulait en abondance. Et tout ceci se pas sait sous les yeux du prince qu'on voulait faire régner sur nous. - Si je suis bien informéM. Constant de Rebecque, major-général de l'armée hollan daise, aurait déclare M. le maréchal Gérard qu'il ne pensait pas que le roi de Hollande s'op posât l'évacuation de la citadelle d'Anvers. Toutefois après ce fait accompli du départ de la garnison hollandaise, resterait encore la ques tion de savoir quel serait le sort de la citadelle. l Journal de la Belgique. - On écrit d'Osleude, r 8 août Notre cité vient de recevoir un renfort considérable de garnison. Le r" ban delà garde civique du canton de Gliistelles, d'a-peu-près 4ot> hom mes la rencontre duquel est allé notre étal- major avec la musique en tète est entré en ville et occupe les nouvelles casernes. Toutes ces troupes montrent les meilleures dispositions. - On écrit de Mons a II est arrivé hier un convoi cousidérable d'artillerie de campagne et de siège. Le matériel est destiné former le dé pôt l'artillerie de l'armée française, qui restera Mons jusqu'à nouvel ordre. - On a euteudu le canon dans la direction de Maeslricbl. H paraît que c'étaient des salves d'artillerie pour fêter l'arrivée des princes hol landais dans les murs de la ville. Politique. - A la bataille de Bautersem le même bou let a emporté la jambe gauche un officier su périeur hollandais, son filset un cuirassier. - D'après le dire même des officiers hollan dais leur armée de terre y compris la schut- tery, s'élève cent vingt mille hommes vingt- cinq vaisseaux ont été armés notre occasion les frais que les préparatifs de guerre ont né cessités ne se montent pas moins de cent millions de florins Ces messieurs se flattaient que les Belges payeraient cette somme. - On écrit de Valenciennes17 août: La récolte quidans tous nos environss'était annoncée sous les plus brillans auspicesest heureusement terminée presque sur tous les points. Tous les cultivateurs sout d'accord que, de mémoire d'hommeon n'en a pas vu de plus abondaute et de plus belle la fois. LE MESSAGER ET L'INDUSTRIE. Qui au milieu de la douleur publique, con serve le sourire sur les lèvres et semble insulter aux revers de sesconciloyeus? c'est le Messa ger de Gandcomme il aime, depuis que ses chers hollaudais ont promené leurs drapeaux sur une partie de notre pays, parler de notre impuissance,de nos rodomoutades, comme il se plait exaller la condescendance du vain queur, sa brusque halte au milieu de la vic toire j et puis il ajoute que notre drapeau ne protège que le pillage et l'assassinat. On se demande en lisant ces ligues si le Messager de Gand est rédigé par des Belges ou par des Hoir landais: si par des Hollandais, nous concevons ce langage de triomphe si par des Belges on ne peut que livrer au mépris public des hommes assez vils, assez pervers pour calomnier une na tion qui les desavoue, et pour outrager dans ses revers qu'ils ont peut-être aidé préparer. L'Industrie pour justifier une cause tout-à- fait perdueaccuse les parlisaus de l'indépen dance de notre défaite. Ce n'est pas notre ar méedit-il, c'est leur cause qui a été vain cue pour faire ce qu'ils voulaient, ils ont eu plus de 10 mois ils ont tenu toutes les ressources du pays, ils ont trouvé les popu lations dociles, les moyens préparésles ad ministrations et les hommes pleinement dé voués, les administrations pas si dévouées qu'il le peuse ils n'ont rien pu faire que tint. - Si par ces mots de partisans de l'iudépendance l'Industrie enteud nos hommes d'étatil a par faitement raison: mais nous aussi, nous sommes les partisans de l'iudépendance nous aussi nous ne voulons point livrer notre pays un élian- ger quelconque, nous sommes belges et nous voulons le rester; cependant nous n'avons cessé de reprocher au ministère de compromettre, de perdre notre cause par son incurie; les véritables partisans de l'indépendance n'ont cessé de de mander qu'on piit des mesures énergiques pour sauver notre territoire d'une invasion, l'honneur national d'un affront: leur voix n'a pas été en tendue: on lésa outragés, calomniés; on lésa représentés comme des brouillons, des agitateurs, des anarchistes; qu'on ne les confonde point avec un ministère contre lequel il n'ont cessé de protester et auquel ils n'ont cessé de prédire les calamités qui sout venues fondre sur le pays. FRANCE. Parisai août. f L'ambassadeur de France adit-onquitté Madrid la suite d'une émeute daus laquelle la populace excitée par les absolutistesaurait arraché le drapeau tricolore de l'hôtel de l'am bassadeur et l'aurait traîné daus les rues. Tribune. - M. le comte d'Harcourtambassadeur du roi Louis-Philippe Madrid vient d'arriver a Paris. - L'empereur don Pedro, l'impératrice, dona Maria sont entendus Calaisle ao août. LL. MM. doivent venir habiter le châ teau de Blendon. Ou assure qu'elles passeront plusieurs mois dans cette belle résidence. - A la séance de la chambre des députés du 19 août, le ministre des finances présenté la loi qui règle les recettes et les dépenses de l'exercice de i83t. D'après celte loiles voies et moyens sont évalués 1,303,979,70a francs, et les dé-, penses s'élèvent 1,173,51 a,435 francs. Ce ministre a ensuite préseuté le budget de i83a qui s'élève 955,980,01 a francs. La loi des voies et moyens présentée la même séance, évalue les recettes 978,586,391 francs. La chambre ensuite autorisé les sieurs Mouret et Camus poursuivre contre le sieur Gaétan de Larochefaucauld, député. - Un projet de chemin en fer d'Orléans Paris a été adopté par l'autorité supérieure du département d'après l'avis du conseil général et d'un commission nommée ad hoc. - Le sénat et les commerça us de Kœningsberg viennent d'envoyer au roi une adresse pour prier S. M. dedéfeudre,sousles peines les plusséveres, la continuation des relations avec les provinces russes et polonaises aussi longtems qu'elles se ront infeclees du fléau qui a déjà fait tant de ra vage en Europe. Correspond de Hambourg - On lit dans le Mémorial de Pyrénées t Les bruits qui circulent sur uu mouvement de troupes espagnoles sur la frontière et sur une levée de a00,000 hommes sont inexacts. Dee renseignemeus positifs font connaître que le rot d'Espagne vient d'ordonner tout récemment uue

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3