D'après les dtiférens rapports faits au mi de 1 'association belge, l'effet de faire remplacer les couleurs beiges par les couleurs françaises dans toutes les pays où passerait notre armée. Feuille française. Il paraît que ces messieurs comprennent merveille le voeu national des Belges! Combien de fois faudra-t-il leur répéter encore que nous avons fait notre révolution pour notre compte «t non pour le leur? - D'après la Gazette d'jfix-la Chapelle le prince d'Orange, dont les procédés ont été au dessus de tout élogeauraitavant de commen cer sou mouvement de retraite,reçu l'assurance que dans les négociations qui vont s'ouvrirou aurait égard la victoire que les Hollandais viennent de remporter sur les Belges. On assure que le général Belliard a ditil y a déjà quinze jours que Venloo serait rendu la Hollande. Nous y croirons, quand le parjure sera de venu une vertu aux yeux de l'Europe. - L'armée prussienne se monte 286,460 hommes. Quand on y ajoute la landwehr, l'en semble de l'armée mise surpied de guerre s'élève plus de 5oo,ooo combaltans. Les recettes de laPrusserapportenl5o,796,ooo/Aa/ers le iha- lers fait 3 fr. 70 cent.): on estime 5o,aa3,ooo ihalers les dépenses du même pays. Sa popula tion s'élève 12,728,000 ames, dont 4,618,000 catholiques. - On nous écrit de West-Capelle, ai août Hier, vers huit heures du soiron battait la générale, parce que, disait-on, les Hollandais marchaient sur notre village et que déjà leur avant-postes se trouvait au pont coupé qu'il voulait qu'on remit aussitôtpour faire place des cavaliers qui allaient arriver l'instant mê me. En effetpeu d'iustans aprèson vit arriver cheval le commandant de la ville de l'Ecluse et un officier hollandais, précédés de notre ad judant-major et d'un autre officier belge, qui daus la matinée du 20, s'étaient rendus en par lementaire l'Ecluse afin d'obtenir des autori tés ennemies la baisse des eaux salées qui inon dent nos champs. Tout le village était en émoi, et en un clin-d'oeil 110s braves volèrent derrière les barricades près du pont coupépour empê cher l'entrée des ennemis auxquels nous avaient livrés les chefs en garnison àVVesl-Capelle:tous criaient la trahison.... Enfin, après beaucoup de pourparlersnos quatre cavaliers descendi rent de cheval et pénétrèrent jusqu'au centre du village ou infailliblement ils auraient trouvé la mort, si le major Polis n'était arrivé sur ces en trefaits. Ce digne chef nous rassura mais ne voulut pas laisser impunie la témérité de nos parlementaires, qui, s'étant laissé enivrer par les Hollandais, les avaient introduits chez nous, n'ayant sur eux aucun papier caractérisque et sans leur avoir bandé les yeuxcomme nos en nemis ne manquent jamais de faire nos parle mentaires en pareille circonstance. Voilà com ment aurait pu nous compromettre l'imprudence de deux chefs irréprochables, il est vrai, jus qu'à présent mais qui se sont laissé prendre ou gagner par la boisson. Les deux officiers belges ont été conduits Bruges, pour y subir la peine due leur imprudence. Le commandant de la ville de l'Ecluse ainsi que son compagnon de voyage ont été relâches après minuit, ou ne sait trop pourquoi... Preuve nouvelle de trop de coudescendence de notre part- Aujourd'hui, 5 heures du soirles eaux au Zwarte-Sluys avaient baissé de 12 centimètres. Nos soldats, campés au Nagtegaelaujour d'hui camp Léopoldtombent malades, faute d'eau limpide qu'ils ne rencontrent pas en cet endroit. Quelques-uns même, campés au pont coupé ou au Hazegras arrivent de jour au tre en notre ambulance ou sont transportés Bruges, attaqués de la fièvre, dite Noordschen- Stier. - On lit dans le Moniteur: nistre de la guerredes officiers de tout grade ont été mis eu non activité en attendant que le travail de la commission militaire d'enquête soit achevé. Les officiers d'état-major seront soumis des examens qui commenceront le 1" septembre. Ceux qui ne pourront y satisfaire seront envo yés dans des corps de cavalerie ou d'infanterie, Eu l'absence d'école militaire,des cours, des- tinés|aux officiersetaux aspirans d'artillerie, sont donnés au ministère de la guerre. Des officiers de tout grade c'est bien ex pressif! Une feuille si largement payée que le Moniteurpour nous instruire des actes du gouvernement, ne pouriait-elle pas se donner la peine de nous les faire uu peu mieux connaître? - Nous extrayons d'une lettre de M. le gé néral de Tabor les détails suivanssur la con duite des Hollandaislors de leur passage Turuhouten reutrant dans leur pays a Les vexations les plus atrocesles actes de la barbarie la plus notrerien n'a été négligé pour laisser de leur court séjour un souvenir horriblement funeste dans l'espiit des habitans. Ils ont tout pillé dévasté ou brûlé Ce qu'ils u'onl pu emporter a été mis hors d'étal de servir. Il ne reste plus uu verreplus une tableplus un objet de ménage qui ne soit entièrement mu tilé. Les provisions oui été souilléeslorsqu'ils s'étaient gorgés de Dourriture et de boisson, de manière que, ne pouvant les emporter avec eux, ils ont eu la lâcheté de les mettre daus un étal de non emploi possible. Une seule maison n'a pas été saccagée c'est celle qu'occupait le gé néral Tripainsi que son état-major. Au Vieux-Turnhout, un vieillard infirme et presque sourd ne répondant pas assez vite aux questions de ces misérables, a été lâchement massacré. Ils l'ont assassiné bout portant coups de fusils. - On écrit deTirlemont, 22 août Le quar tier-général se trouve toujours ici. Hier, les priuces français ont été dîner chez M. Surlel de Chokier.» - On écrit de La Haye17 août On dé sarme les gardes civiques dans tous les villages qu'occupent les Hollandais aux environs de Maestricht -, les armes sont placées ici dans l'ar senal plus de 6000 fusils et une grande quan tité de chevaux sont déjà en notre possession. - La nouvelle de la mort de l'empereur Ni colas ne se confirme pas. A Paris on a reçu des lettres de Saint-Pétersbourg en date du 7 août et cette époque l'empereur et la famille impé riale s'étaient transportés la résidence de Czarsko-Selo, et jouissaient d'une boune sauté. NOUVELLES OFFICIELLE. Les Hollandais ont de nouveau violé l'armis tice! Le commissaire du district de S'-Nicolas vient d'informer M. le gouverneur de notre pro vince qu'il a reçu la nouvelle officielle d'une at taque faite par ces brigands contre nos avant- postes la Trompeeu deçà de Kemseke. Nos braves tirailleurs- francs, aidés de la garde civi que, les ont repoussés jusqu'au delà de S'-Jan- Steen l Flandre-Zélaudaise.) Les Hollandais ont abandonné un de leurs morts: nous n'avons eu ni tués ni blessés. - Jusqu'à quand donc une fa mille parjure coutinuera-t-elle se jouer de la foi des conventions, et fouler aux pieds le droit reçu par toute l'Europe? Nous apprenons d'une autre part que Guil laume-le-têtu fait des levées de troupes en Hol lande. El c'est dans uo moment pareil que nos troupes abandonnent les frontières et que nous voyons nos canons rentrer dans les places fortes! Ministresministres, est-ce ainsi que vous répa rez les fautes de vos prédécesseurs? Le bateau vapeur de Londres Ostende a amené le a4, 11 chevaux de selle et 4 carosses, apparteuant au roi Léopold. - Le roi Guillaume fait former des camps dans le Brabant-septentrional, où.il tient réunie l'armée d'invasion qui vient de quitter notre soi, Ministres, veillez au salut de la pairie! - Le corps du génie français a parmi ses com- mandans, sous les ordres du général Haxo, le général Chassé, cousin de celui qui commande Anvçrs. - On écrit de Mons, 30 août: «Le 17, midi, le poste de la Grand'-Place, le dernier qu'oc cupait encore la garde civique, a été relevé par la troupe française. On assure que cette mesure avait été jugée indispensable, et qu'en cas d'op position, le commandant militaire français avait résolu d'établir, dans une des salles attenantes de rhôtel-de-ville,un nouveau corps de garde, où tous les rapports auraient été transmis. - La garnison de Maestricht vient d'être ren forcée d une bataillon d'infanterie de ligne et de quelques mineurs, formant en toute un millier d'hommes. Ces nouveaux venus logent chez les bourgeois. 11 est remarquer qu'ils u'onl pas été répartis proportionnellement comme il est d'u sage, mais qu'on s'en est servi pour surcharger et pour rançonner ceux qu'on n'aime pas. - Le Staats- Courantjournal officiel de la Hollande, contient un ariêté royal du 16 août, par lequel 4>°oo hommes de la réserve de la milice natioual, piendre sur les levées des quatre dernières années sont appelés pour compléter les cadres des divers corps d'armée et afin de remplir le vide occasionné parles per tes de la dernière campagne. Un tableau annexé celte arrêté fixé le contingent de chaque pro vince dans cette levée extraordinaire. Cet arrêté est suivi d'un autre de la même date, par lequel la garde national dite schutte- rylevée de 1831est rendu mobile. - D'après une lettre de Londres, en date du 18, il paraît que la prolongation du séjour de troupes françaises cause beaucoup d'embarras au ministère et fournit l'opposition des armes contre lui. Il ferait volontiers de larges couces- siousà la France, si elle consentait l'évacuation immédiate de la Belgique. On promet de ne point relever les paroles du maréchal Soult, de consentir la démolition des fotteresses con struites depuis i8i5,el enfin, d'obliger le roi de Hollande se lier par les promesses les plus solennelles. - Le conseil représentatif de Geneve vient d'adopter une très grande majorité 173 voix contie43) la loi sur l'amovibilité des membres du conseil d'état, dont tes fonctions seront dé sormais bornées huit ans de duréemais qui pouriont être réélus. Une autre disposition qui abolit le titre de souveraindont était qualifié le conseil représentatif, a été aussi adoptée, en sorte que les titres de nobles et très booorés seigneurs, qui jurent avec les mœurs et les ha bitudes républicaines,disparaîtront de la langue politique. - Aucune des villes du royaume lombardo vénitien n'est infectée du choiera morbus. Le gouvernement sarde s'occupe activement des précautions prendre contre ce fléau. - Uo rapport des médecins d'Ofen contient l'observation, que la contagion change main tenant de caractère dans cette ville; il ait qu'elle commence par une diarrhéeqni dégénère promptement en une diarrhée colliquative el finit par des symptômes de choiera. Des vomi tifs composés tout simplement d'ipécacuaoha de décoctions mucilagineuses, mêlées d'éiixir acide d'Haller et de poudre de Dover et prises intérieurement; l'extérieur des lotions aroma tiques, des frictions, des irritans et des sinapis- roes appliqués sur le ventre, sontdit-on, les remèdes qu'on a trouvés les plus efficaces. - Ou écrit de Berlin i3 août: Après les rapports peu saiisfaisans qu'on a reçus hier da général de Kraftles symptômes du choiera se seraient manifestés parmi les iraupes campées

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2