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au! frontières de ta Pologne. Les troupes cer- brigands qui l'avaient ravagé mais malheur état de siège et abondamment pourvus de mo-
Tiées de Gielgud qui jusqu'ici étaient restées pendant que le noble personnage s'extasiait de nilions de guerre et de bouche.
l'abri de ce fleàq, coinmeticenl témoigner du la victoire de ses chers prussiens-hollandais, - M. le général Daine est mis en non-activité,
mécontentement sous le prelexle de craindre la ceux-ci sans aucun égard pour leur hôte pour La démission de M. le général du Failly est
contagion. Notre gouvernement avait l'intention le dévouement qu'il avait montré biisaieul et acceptée.
d'en envoyer les simples soldats, après qu'ils dévastaient tout dans son château avec une édi- La commission d'enquête se rend sur les liens
auront subi la quarantaine, dans l'intérieur du fiante brutalité on ne dit point si le graud per- pour examiner la conduite de l'armée delà
pays où ils seront payés pour travailler aux sonnage dont il s'agit continue traiter les bel- Meuse, constater les faits relatifs la désobéis-
chaussées et d'assigner comme résidence aux ges de brigands où s'il donne maintenant celte sance aux ordres du roi, la retraite précipitée,
épilhète leurs ennemis. l'abandon des armes et des bagages par quel-
- Le roi est parti lea3 6 heures du soir pour ques corps. Les faits constatés, la haute-cour
assister la revue des troupes françaises anuon- eu sera saisie. Moniteur.
cée pour aujourd'hui. S. M. couchera Lou- - On assure que le roi a nommé M. Joseph
vain. Cette revue doit avoir lieu dans la plaine d'Hooghvorst son envoyé extraordinaire et mi-
de Neerlinter. uistre plénipotentiaire pour notifier l'avènement
- Le général Beiliard, revenu d'Anversest
également parti pour LouvaiD.
- M. Duval de Beaulieu est chargé de noti
fier l'avénemeul de S. M. le roi Léopold aux rois
de Prusse et de Saxe, ainsi qn'au duc régnant
officiers les différentes villes de la Prusse orien
tale.
Tous les militaires en garnison dans notre ré
sidence, viennent d'être de nouveau avertis de
se tenir chaque heure prêts marcher et le
bruit court qu'un courrier aurait été expédié au
prince Albert, qui est parti pour La Baye de
revenir immédiatement.
Bruxelles aû août.
AVIS. - Le ministre des financesconsidé
rant que les événemens qui ont fait interrompre
l'échange des récépissés de l'emprunt de douze
millions n existent plus, prévient les intéressés Alfred de Herissen le suivra également en qua- continuer leur séjour Bruxelles, jusqu'à l'ar
que a e tvrance es o i igations u nesor re- jjié d'attache la légation. Celle ambassade vient rangement définitif de nos affaires avec la Hol-
de S. M. au trône de la Belgique, non seulement
la cour de Vienne, mais encore celles de
Munich, de Wurtembergde Bade et de llesse-
Darmstadl.
- Les troupes françaises se préparent faire
de Saxe-Cobourg-Colha. M. Adolphe Devriëre leur mouvement rétrograde vers nos frontières
lui est adjoint comme secrétaire de légation: M. du Midi. La partie de ces troupes qui doivent
iri 11 i_ z_..iiniii>.._
prendra son cours partir de lundi prochain, 29
du courant. - Bruxelles, le as août ibdt.
Le ministre susditJ -A. Coghen.
Un courrier de cabinet est parti le ai, de
Bruxelles portant M. van de YVeyer des pleins
riuvoùs pour traiter d'uu arrangement définitif
Londres entre la Belgique et la Hollande.
- Les princes français partent demain pour
Cumpticb prés Tiflemonioù ils passeront une
grande revue de troupes françaises, laquelle
le roi Léopold assistera.
- Ou assure qu'il serait question de proposer
M. Beiliard de lui confier le commandement
de notre armée et de Conférer le commandement
de la cavalerie M. le général Dejean. (Belge.)
- Nous nous sonuuts fait une loi, dans les cir
constances actuelles, de ne cacher au public ui
l'étendue de nos reveis, ni la gravité des fautes
de partir pour Gotha. làudeprendront leur cantonnement dans les
- Par arrêté de ce jour, 79 condamnés, dé- environs de Nivelles. Le quartier-général do
tenus la maison de détention de Gand, que leur l'armée sera déjà établi dans cette petite ville
boune conduite recommandait la clemence la fin de cette semaine. Les princes français re-
toyale, ont obtenu grâce de tout ou partie de touruerout en France avec la partie de l'armée
leur peine. qui quitte incessamment notre territoire.
ad condamnés, en matière Correctionnelle et [Courrier.)
de simple police, ont, par le même arrêté, ob- - A l'attaque de Bautersem et celle de Lou-
tenu également remise ou réduction de la peine vain, un digne ecclésiastique, le curé de Vil—
qui leur a été infligée. vordepat courait cheval le champ de bataille
Des propositions de grâce concernant les cou- au milieu de la fusillade et du feu cioisé des
Belges et des Hollandais, afin de prodiguer aux
blessés des consolations et les promesses d'avenir
que la religion enseigne. 11 les administiait où
les balles qui siflaieul autour de lui semblaieut
damnés détenus Vtlvotde et St.-Bernard,
qui seraient dignes de celle faveur seront sou
mises S. M. aussitôt que le miuistrede la jus
tice aura reçu les renseiguemehs uécessaiies.
- M. Joseph d'Hooghvorst sera accompagné ne i'eparguer que par uu effet de la Providence;
dans sa mission Vieuue de M. Serruys, d'Os- rien ne pouvait altérer le ealme et la dignité avec
tende, en qualité de secrétaire. M. Serruys a lesquels il remplissait son divin ministère nous
que quelques hommes oui commises chez nous. dé)à reœPli leS Œénies fonctions l'ambassade n'ajouterons aucun éloge a ce récit d'une actioa
Comme Belpes nous crovous relie manière de Bornedu lems de M. de Celles. qui parleelle-mèrae avec une sublime éloquence
d'agi? conforme* a iau ig^ue ""a u x 1 n im etsdu n »»orme par auiurue flout ,eur auteur, nous Girons seulement encore
pays. Mais autant nous mettons de loyauté dans prov.uc.ale du Luxembourgque depuis quel- que tous ceux qui étaient spectateurs d un s,
i'aieu de nos pertes, autant nous mil,00. dé- 4ue ,l s ,ulrodmsal1 dément »a for" **a« dévouementont entoure le cure de Vil-
sorroais dWessetnent dévoiler la tactique des approvismuuemeusdes bagages et vorde pqur le combler de témoignages d admi-
de certains hon.nusqu.se font de nos désasues des hommes venant de blelt.u, Posen, Berlin et ration d affection et de gratitude. (Idem.)
A,autres eudroits votsius des lieux ou regne le - Uaus la nuit du 11 au t a août, le mtuisUe
choiera morbuss'est empressé de preudie des des fiuauces fit expédier pour Louvain i3 ton-
mesures pour empêcher l'avenii uu abus qui neaux de numéraire contenant environ un mil-
pouirail devenir daugereuxet qui paraît avoir lion de francs. La banque, moins avisée ou mieux
u jl. I t.. ma -, m I - n /I f Li A Is k a S 1 n I n e
un sujet d'amplifications interminables, dans
lesquelles ils donnent libre carrière la fécon
dité de leur imagination et dans lesquelles perce,
malgré eux peut-êtreun air de triomphe et de
"m "a h-.,,,:, e i ielé l'alarme dans le Grand-Duché et dans les informée, envoya au contraire ses fonds liai,
persiflage. Aussi cesl un devoir pout nous de fd...
signaler aujourd'hui la A
élrangers, qui semblent
signaler"aujourd'hui la conduire* de quelques '""S™ hm.rh.ryhes. M. le geoe- dans le urerue urnurenl. Peu d heures après I ar-
étrangers, qui serubleul prendre plaisir pré- ral Bellta.d, «uvoje earraordur^.e er mrurstre
seoter les derniers éveuemeus sous l'aspeït le Belgique, est
rivée de cet envoi Louvain, la ville se trouvait
complètement investie et capitula dans la jour-
plus faux el le plus ridicule. Il parai, que ces Iai <ie«^edu çiuteVto.«fiai- née. Grâce a M. le général Bellia'd e. l'appro-
messieurs eoodraieu. nous dégrader nos pro- d<= ice sujet de la par. che de I aru.ee du maréchal Gérard, la proie t
-J® r de son gouvernement uue prompte tuterveution échappé a la rapacité de M. le prince de Saxe-
pres yeux, nous enlever notre propre estime, ,r r -, \\j m 1 r j t
r r r 1 f auprès du cabmel de Berlin. (Moniteur.) Wttmar. Mais, est-ce la faute de nos ministres?
afin de nous amener a taire peu de compte de la e*
- Nous sommes autorises a annoncer que tou- timancipation.
tes les mesures de précaution, d'art et de police, - Les hollandais ont dû achever, hier 34 août,
ont été prises en Belgique pour la préserver du l'évacuation de notre territoire sur tous les points
choiera. (Idem.) qui sépareDllaproviuced'Anversetle Luubourg
- La garuison hollandaise de Maesuichl vient de la ptoviuce du Brabaut-Sepienlriouai.
d'être considérablement augmentée. Nous teuous
celle nouvelle d'une source sûre. I Courrier.)
-UM. deCûppiu, gouverneùi*du Brabaut, a
versé 5oo flot tus daus la caisse de secours, éla-
i peu de compte
perte de notre nationalité. Le bon sens public
déjouera leurs perfides manoeuvres, comme il a
déjà fait justice de leur préteudue bonne foi. Du
reste, qu'ils se gardeut bien de voir dans l'arri
vée de 5o,ooo de leurs compatriotes, un sujet
de s'enhardir et d'elevereucore plus haut la voix:
car lorsqu'ils parleront de lâcheté, nous eu ap-
pelerous ces soldats français qui nous out vu
combattre ao ans leurs côte», et qui certes
n'attribueront pas uu manque de bravoure un
Liège 94 août.
blie pour soutenir les lamilles des volontaires.
HHM jjjiÉjjifcMri n État dont nous
r&Qllat dû OBiqiremeot Umprévoyarice e. f "0US
rincapacilé de nos chefs. (Idem.) avoa.deruKrcmcu.aanooce lepasmgcaM.jco-
{Idem.
Ce n'est pas le prince d'Orange qui est allé
inspecter la garnison de Maeslricht, comme nous
l'avons dit, il y a trois jours, mais c'est Frédé
ric, son frère. Ce prince, quoique pressé et sans
se donner la peine d'ôler ses habits de voyage
- Voici une anecdote qui offrirait quelque 06esoù "ou'du que ceTrhi"equ» paraissaient trempés, a voulu voir toutes les
chose de pUisjtul s. elle u était courom.ee par emissi0D roi|ltaiie ce qui confirme- autorités et jusqu'au clergé catholique. Il paraît
des exces condamnables; un graud seigneur qui 1 qu'il s'est attache surtout a vouloir persuader
cal. fui duaol de la BGgrq-pe «S-, S22 L "f
aux maux de la révolution, s empressa d y re- sur 5 l i.j l ,iide et au I ne nouvait v avoir le moindiO
-,a. i iv i ii j nrusso rhéuaue a opere des nrtmvemens pour se qu n ne pou»un y
venir aussitôt, que les libérateurs hollaudats prusso rucuauc "V doute cet égard.
vinrent fondre sur notre ingrate pairie il dis-)raPPtoclier* m La tnere de l'infortuné Vanhoorn, assassine
posa sou Caslfil pour les biens choyer el aussi- - Une grande partie des troupes de 1 armee 1^,]^,,,^! par uu officier hollandais, vient de
tôt qu'il apprit l'apprcjcbe des princes d'Orange, de la Meuse, qui sont demeurées a Liège, occu- moUTtT également; et il est probable que la bles-
i) alla leur portér ses hommages et les féliciter peut depuis quelques jours les deux citadelles sure qu'elle avait reçue elle-même et Ja tccue
do leur triomphe qui allait délivrer l'état des de celte ville. Ces deux citadelles sons mises eu