s'il ne préfèrent être traités daDS un hôpital mili
taire.
- Le Clara-polder est inondé aooo arpens
de terre de la commune de St. Laurent sont
submergés aucun écoulement de l'intérieur ne
peut se faire, et si les Hollandais restent maître
de Capitalen-Dam, comme il n'y a pas dou
ter car ils ne quitteront jamais une position si
importante il est certain que dans tout ce qui
est poldi-, et surtout Watervliet, Waterlaud,
St. Jean et Marguerite, les terres perdront les
3/4 de leur valeur, sans compter les impositions
et subsides extraordinaires.
- Le duc de Wellington est actuellement le
seul feld-marécbal prussien.
- La cour d'assises de notre province s'occu
pera veudredi prochain de l'affaire des pillages
de Waerscboot: le nombre des accusés s'éleve
19 ils ont choisis pour leurs défenseurs les
avocats van Driessche, Verraerl et Lanibeere.
- Un incendie s'est manifesté dans la nuit du
11 cher le sieur Jean Kevier, boulanger
Ledeberg, hors de la porte de Bruxelles. Les
pompiers se sont empressés de se transporter'sur
les lieux: mais quand ils y arrivèrent, on était
déjà parvenu maîtriser les flammes. Le dom
mage est évalué 3oo ou 4<>o florins. La mai
son était assurée.
- Nous apprenons d'une manière officielle
que d'après les ordres du miuistre de la guerre
le camp qui se forme aux environs de Maubeu-
fe sera de 18 20,000 hommes. Le jeune duc
'Orléans est parti de Paris le 7pour venir
reprendre Maubeuge le commandement de sa
brigade. Le quartier-général du maréchal
Gérard était le 7 àËincbe, et le 8 Mons; il
sera aujourd'hui 10 Maubeuge. Echodelaf.
-Nous lisons dans le Constitutionnel, qu'une
lettre de Londres, du 6 porte que les pléni
potentiaires de Hollande, de Prusse, de Russie
et d'Autiiche, ont protesté contre la royauté
de Léopold, et que la grande question qui dé
cidera de la paix ou de la guerre est de savoir
fti l'Angleterre a plus d'intérêt de se joindre la
France qu'à ces puissances.
- Le nombre des personnes attaquées du
choiera Berlin, a été jusqu'au 5 septembre,
en tout, de 49 dont une seule est guérie; 3t
ont succombé, et 175e trouvent encore malades.
- Une lettre de Corfoula date du 27
aoûtdit: Depuis cinq jours le sang coule
Poros. Les insurgés combattent sur mer les
Russes, et sur terre les troupes du président.
L'amiral Miaulis s'est rangé du côté des adver
saires du président, et s'est emparé de la flottev
nationale. Un combat s'est engagé devant le
port de Poros, où se trouve l'amiral russe avec
une frégate russe et trois bricks. Une corvette
grecque et un brick russe sont déjà hors de
combat.
- Un tremblement de terre vient de détruire
entièrement la ville deScio Grèce
- On porte 80,000,000 de flotius la perte
causée par l'incendie de Pera.
- Après que les ambasadeurs chrétiens
Constanlinople eurent eu leurs hôtels brûlés
par l'incendie de Péra quartier qui n'est plus
qu'un monceau de cendres, le sultan leur en
voya en signe de condoléauceselon l'usage
turc, un présent de fruits, de fleurs et de
sucrerie.
CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE.
Westcapelle, 9 septembre, 10 heures du 60Îr_
A l'heure qu'il esttoute notre commune se
trouve sans garnison, A quatie heures de 1 ar
près-midi nous avons vu partir la compagnie
qui en partie gardoit notre pont coupéde sor
te que depuis Bruges jusqu'à Sic. Anue la
chaussée est libreet ne présente actuellement
pas même UDe sentinelle. Les quatre cauons ren
voyés depuis peu de notre commune viennent de
reprendre la route de Bruges et sont remplacés
par deux, pièces de 12 mais qui les dirigera?
La garde civique priée de garder les postes les
plus difficiles a refusé de faire le service, prétex
tant qu'elle u'avoit pas encore été payée pour le
sei vice de la première campagne- A qui la faute
et où est resté leur paie? Qu'on châtie les cou
pables et ou verra la dicipliue renaître. - Les
employés aux douanes gardent provisoirement
le magasin poudre établi ici depuis quelque
tems, taudis que nous, tout stupéfaits de la sot
te conduite du gouvernement, uous éci ions avec
La Fontaine:
O la belle tête mais de cervelles point!
CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE.
Bruxelles, 9 septembre i83t.
Le protocole n'° 35 est arrivé, dit-on, hier
au ministère des affaires étrangères. On tient
sous clef cette pièce diplomatique: mais il est
avéré que la couféience y déclare considérer
comme une adhésion au protocole n° 35, les ob
servations faites par le gouvernement belge
contre le protocole; eu conséquence elle dit que
si au looctobrè les négociations n'ont pas amené
une conclusion, les hostilités pourront être re
prises par les parties belligérautes.
Le gouvernement belge a répondu cette
notification par une déclaration énergique, dans
laquelle il uie formellement avoir jamais adhéré
purement et simplement au protocole n° 34,
ajoutant que si le roi Guillaume recommençait
les hostilités au mois d'octobre, le roi Lcopold
aurait recours l'appui de la France.
Demain ou après demain, iM. Noihomb par
tira pour Londres, chargé d'une mission parti
culière: M. Goblet s'y rendra au§si sous p*u de
jours, pour y traiter la question relative la
démolition des forteresses belges.
opinions des journaux sur lediscoursdu trone'
Le discours du trône paraît avoir générale
ment satisfait. Le gouvernement hollandais ne
nous avait pas habitués tant de franchise. La
nation verra par ce début de la royauté, que
ce n'est pas un régime de mutisme et de huis-
clos qu'on lui prépare.
En résumé, la nation, confiante en sod Roi,
recueillera les paroles rassurantes qui sont des
cendues du haut du trône unie d'une même
pensée avec le monarque de son choix, elle le
secondera puissamment dans ses efforts pour
consolider notre indépendauce et nos libertés.
Moniteur.
Le discours du Roi n'est pas le tissu de phra
ses banales équivoques, insignifiantes, saus
but déterminé, n'exprimant aucune idée posi
tive. Léopold a tout dit au pays, tout; et ses
crainteset ses espérances. Courrier.
Nous étions persuadés que le pouvoir royal
n'aurait pas manqué sa mission. Le discours
du Roi nous confirme aujourd'hui dans notre
opinion.
Nous sentons tout ce qu'il y a d'inusité de
la part d'un journal indépendantdans ces
cloges donnés au pouvoir exécutif: seize ans
de despotisme et de tentatives d'envahissement
nous avaient habitués, en Belgique et en France,
considérer le pouvoir comme éminemment
hostile au bien-être et la dignité des peuples.
Mais si, depuis les révolutions de juillet et de
septembre, un changement s'est opéiédans le
langage des organes libres de la presse, c'est
que b s gouveriiemens de France et de la Bel
gique ont adopté vis vis de la nation un lan
gage de franchise et de confiance, qui sort de
la posiliou nouvelle dans laquelle ces gouverne-
meris sont placés.
En examinant le discours de la couronneou
n'y trouve pas un mol qui ne respire la plus
grande confiance du monarque dans la natiou.
C'est au nom de l'honneur national, au nom de
nos libertés, qu'il réclame l'appui des charn-'
bies et le dévouement du pays.
Indépendant.
Dans les graves circonstances où se trouve
notre patrie, les paroles du Roi ont paru bien
pâles, bien peu expressives, car elles ne révèlent
presque rien sut l'aveuirqni nous attend; cepen
dant, hâtons-nous de le direelles ont trouvé
une vive sympathie, parce qu'on s'intéresse au
sort de ce prince tionipé probablement et par
la conférence qui espérait en faire l'instrument
de ses desseins, et par notre gouvernement qui
espérait couvrir ses turpitudes et ses intrigues
de l'éclat du manteau royal. Belçe.
Le discours royal se fait remarquer par un
caractère de frauchise et de fermeté qui distin
gue Léopold. Courrier de la Meuse.
Il ne manquera certes,pas de commentaires
au discours prononcé par S. M. notre Roi lors
de la séance d'ouverture de nos chambres les
optimistes ou les endormeurs y verront tout en
beaules partisans de l'ancien étal des choses et
ceux qui sont ennemis de l'étal présent les trou
veront des plus sinistres. Four nous, nous vou
drions celte fois tenir un certain milieu qui ne
fût pourtant pas 1 e juste milieu, ce qui vaudrait,
encore moins que les extiëmes. Nous le dirons
franchement, uous croyons que ce discours est
plein de contradictions, qu'il a été fait avec une
grande légèreté; et qu'il est eu delinilif peu
rassurant pour le pays.
Il est inutile sans doute d'avertir nos lecteurs
qu'un discours du trône est et doit être consi
déré, dans les gouvernemens constitutionnels,
comme l'œuvre du ministère; c'est en le consi
dérant comme tel que nous le sournettous notre
critique; personne n'est d'ailleurs plus que
nous sincèrement dévoué au Roi Léopoldqui
a sans cesse donné des preuves incontestable
d'un dévouement sans borne au pays dont il a
fait sa patrie adoplive; son discours est une
nouvelle preuve de ce que nous avançons, et,
selon nous, il ne renferme même que cela de
cousolant: il est vrai que c'est beaucoup.
Courrier de la Sombre.
Le discours du Roi aux chambres doit être
l'objet des méditations de tout Belge qui porte
quelque attachement aux intérêts de sou pays.
On y voit le langage d'un pere qui ne se cache
pas ce que la position délicate où l'ont mis les
arguties de la diplomatie européenne peut avoir
de pénible pour lui et pour la nation, mais que
rien ne décourage cl quifort de l'amour de
tout un peuple, appuyé de l'union étroite de
tous les citoyens, saura triompher de cet état
de crise momentané. Sincèrement attaché aux
institutions dont il a juré le ruaiuliio, il saura
y puiser la force nécessaire pour montrer la
face de l'Europe qu'une nation libre, unie au
chef qu'elle s'est choisin'a sous le rapport de
la sécuiiié publique et des garanties sociales
rleu ambitionner aux gouvctuciuens absolus