3) pi leur marche tortueuse. Qu'on oppose la conduite franche et ouverte de notre monarque, ses paroles vraies et fortes, aux lourdesel astu cieuses élucubrations du cabinet,de La Haye et l'on jugera de quel côté est la bonne foi, de quel côté sont la loyauté, la justice et les prin cipes conservateurs du code politique auquel tous les rois sont liés. [Escaut.) Ce que nous remarquons spécialement dans le discours royal, c'est que le roi s'identifie avec la cause de la révolution, adoptant ainsi un fait accompli et sur lequel il ne peut être utile de revenir que pour y chercher des leçons pour l'avenir. Telle doit être aussi la pensée de tous les Belges dont le patriotisme est dirigé par la raison et les lumières. Quelle que soit leur opi nion, ils doivent accepter une chose consommée et ne songer dorénavant qu'à en tirer le meil leur parti possible pour la prospérité générale. Il ne s'agit plus de récriminations sur le passé, mais d'améliorer le préseul et de songer l'avenir. Le roi a présenté la nation de hautes cou- solatioos sur nos revers et il l'a fait avec dignité. Mais ces consolations même attaquent implicite ment l'ancienne administration. Jd'envers.) Ce discours, malgré ses enlumineurs, «on- solide merveille nos incertitudes et nous rejette dans un dédale sans fin. J. du Commerce. Notre roi vient de prononcer soîi premier discours de la couronne. Il nous est connu de puis viogl-quatre heures. On a pu voir s'il ré pond le moins du monde a ce que l'on eu devait attendre. Jellé dans le moule le plus vulgaire, simple, d'une simplicité commune et presque plate, il révélerait dans l'homme qui l'a débité (si les paroles royales avaient jamais une per sonnalité l'inaptidude la plus complété sentir sa propre position, la réserve la plus timide, et cependaul la confiance la plus piésomptueuse. Les diliicultés vaguement énoncéesl'avenir présenté partout dépendant de nous mêmes, les sacrifices consommés, considérés comme un motif des sacrifices nouveaux; voilà le lésurné du langage que le ministère a placé dans la bou che du roi. Industrie. Le roi ne nie point les difficultés de sa position. Son discours annonce l'établissement de nou veaux rapports pour réparer les torts soufferts par l'industrie. Ces rapports n'existent eucore qu'en perspective. Le discours nous paraît empreint d'une pré dilection française. L'Angleterre n'y est men tionnée que sous le rapport commercial; la France y obtient un tribut double de recon naissance reconnaissance de cœur et d'action. Lynx. Le discours du trône a paru, et quoiqu'il ne soit qu'uu tissu de phraséologie debroucke- rienneil n'en provoque pas moins de graves réflexions. C'est précisément parce qu'il ne dit rien et surtout rien de positif, qu'il doune beaucoup peuser/ {Messager de Gand.) Bruxelles12 septembre. Avis..- Les jeunes gens qui voudraient entrer dans I armée de l'artillerie sont prévenus qu'il sera ouvert Bruxelles, le 15 courant, un con cours par voie d'examen pour remplir dix pla ces d'aspirans. Les connaissances exigées pour 1 admission seront: La parfaite connaissance du français ou du flamand; l'histoire du pays, et des nations d'bisioire générale; la géographie; 1 arithméliqne complète; la géométi 1e jusqu'aux solides; l'algèbre, y compris les équations du degré; la liigooomélrie; le dessin d'une tête ombree. Eufiu les caudidats devront être âgés de 16 ans au moins, et nés dans le pays. Ceux qui voudraient concourir, devront se présenter le i5 septembre, neuf heures du matin, Bruxelles, au ministère de la guerre. Le colonel chargé ad intérim de l'inspection général de l'artillerie, De Lieat. Le 8, après-midi sont partis de cette ville 6 courriers, tant du cabinet anglais que du cabi net belge, en courriers extraordinaires pour se rendre avec des dépêches Londres et Paris. - Le Courrier afiirme, dans son n° a5o, tenir de bonne source que le gouvernement français veut mettre charge de notre gouvernement les dépenses faites par l'armée du maréchal Gé rard, depuis son entrée eu Belgique jusqu'au 8 Septembre. Tout ce que nous savons, c est qu'au cune réclamation n'est porvenue notre gou vernement. {Moniteur.) - Un courrier du cabinet de France est arrivé le 9 au matin, avec des dépêches de Paris en cette ville et est reparti le 9 midi, avec des dépêches pour La Haye. - M le général Belliard et lord Adair, am bassadeur extraordinaire d'Angleterre sont partis le 9 midi de cette ville pour Anvers. - Ou forme un camp dans la bruyère de Cas- tiau, près de Morts, pour contenir un corps de douze mille hommes de l'armée du maréchal Gérard. 11 y aura mille barraques capable d'a briter douze hommes chacune. - Est-il vrai qu'ou laisse sans cartouches les militaires belges cantonnés Capellen entre Au vers et Berg-'op-Zoorace qui les expose aux insultes continuelles des Hollaudais qui en sont abondamment pourvus? Si cet élat de cho ses doit durer, mieux voudrait qu'ou fit aban donner aux Belges ces caotonnemens pour ren trer dans l'iutcrieur que de les condamner devoir essuyer des avanies sans pouvoir se ven ger. Belge. - Le Roi, par décret du 5 de ce mois, a appelé auprès de sa personneen qualité d'offi cier d'ordonnance, le capitaine Capiaumont, aide-de-camp du géuéral Daine. - M. le duc d'Orléans et le maréchal Gérard sont arrivés en notre ville ce soir Cinq heu res moins un quart; ils sont descendus l'hôtel du régent. - M. de Latour-Maubourg a quitté notre ville depuisdeux jours. - Le général Nègre, qui commande l'artil lerie française eu Belgique, a eu le 10 une con férence avec le ministre de la guerre. - Huit officiers du régiment de lanciers n° 1, viennent d'être mis en non activité, la suite de Tiospection du général Duvivier. - Depuis huit jours la fonderie de canon de Liège est nuit et jour en activité. AVIS aux victimes des dégâts ou vols com mis par les Hollandais dans les journées de septembre. Le ministre de l'iuiérieur a l'honneur de prier de nouveau les personnes qui croient avoir droit réclamer un secours pour pertes, résul tant des dégâts ou vols commis par les Hollan dais dans les journées de septembre t83o, de vouloir bien se préseuter, avant le i5 courant, dans les bureaux de la 3* division du ministère. Anvers11 septembre. Le 7 au soir 10 heures des morceaux d'cxcavatious qu'on prenoit pour des baquets charbon sont venus flotter devant la ville: on craint que la coupure de la digue de Burgt ne soit encore agrandie; ce qui pourroit occasion ner de grandes calamités. Au moment où nous écrivons des îles flot tantes passent encore devant la ville, d'une lon gueur de 80 too pieds et couvertes d'arbres; quelle calamitéet que ne devons-nous pas craindre pour le cours de notre rivière! - Après deux jours de débats et de plaidoie- ries, la cour d'assises de notre province a pro noncé son jugement en cause du nommé Guil laume Antoine Leemans âgé de 37 ansné Anvers, demeurant au faubourg de Borgeihout, menuisier de profession, accusé d'avoir em poisonné son épouse Catherine Torfs dans le courant de mars dernier: il a été condamné hier peine de mort. - Le capitaiae Dickinson de la goélette an glaise Syren venant de Londres rapporte qu'a son départ une frégate américaine de 5o canons étoit arrivée daus les Dunes le bruit couroit que celte frégate éloit destinée pour Rotterdam, afin de réclamer la valeur des pro priétés américaines "brûlées dans l'entrepôt de cette ville par le bombardement. - Notre fleuve présente un aspect déchirant. Des îlots, débris de nos digues, sont charriés par les eaux. Les éboulemens sont successifs et considérables, et l'on craint pour l'écluse qui est prés de la Tête de Flandres. Les eaux éten dent au loin leur irruption et leurs ravages, et la chaussée de Gand pourrait bien devenir impra ticable par de profondes excavations. Les digues de Lillo sont également emportées dans une largeur de 1,000 mètres, dit-on. Les pertes seront immenses, et on ne peut évaluer les sooé- mes qu'exigera la réparation de tant de désastres. Le général Belliard, qui semble être notre ange gardien, est arrivé avec M. Adair. Il paraît qu'ils ont expédié en toute bâte un courrier La Haye. Nous extrayons ce sujet d'une lettre parti culière le passage suivant: Le 8, vers une heure après-midinottsdes- cendîmesda rivière; quel fut notreétonnemeut, lorsque nous aperçûmes l'écluse des paysans, un quart de lieu au-delà d'Austruweel,obstruée par celte énorme masse de terre. Ce désastre peut faire crever toutes les poutres croisées de vant l'écluse par son énorme poids, et en même tems nous ôterj l'espoir d'évacuer les eaux des inondations. - M. le général Belliard et M. Adair ont visité le fort du Nord et ont pu voir qu'on s'occupait du désarmement Ils ont visité ensuite le port et nos bassins, et ont vu l'Escaut couvert des débris de nos poldres et de nos digues. Jdsf.) HOLLANDE. La Haye2 septembre. On avait parlé du licenciement des corps de volontaires. 11 paraît maintenant qu'on ne veut pas accorder des congés de plus de huit jours aux chasseurs de Leyde. - On lit d ms TArnhemsche- Courant, eu date de La Haye, 3 septembre, que la famille loyale se rendra la «emaiiie prochaine Amster dam, et que, d'après uue circulaire adressée pai|le ministère de l'i ilérieur aux autoritéscom- munales, les hommes du premier ban de la schultery de la levée de Cette année devront se reudre sans délai aux lieux de leurs réunions or dinaires. peux des districts de La Haye et de Rotterdam devroul se rendre Leyde, pour y être de suite exercés au maniement des armes. - Le Noordstar doune l'extrait d'une bro chure publiée le mois dernier a Amsterdam, et

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3